Le rêve d'une vie.

Chapitre 97 (100ème officiellement )

Point de vue Olivier.

Kylian et moi tombons nez-à-nez avec ces deux cadres qui n'ont point lieu d'être ici ensemble.

À peine une prise d'inspiration et les particules d'alcool virent se loger dans mes conduits naseaux.

Pour l'instant, une seule interprétation est possible, nonobstant, j'attends d'entendre les deux compères afin d'émettre un jugement définitif et ferme.

Je tourne ma tête vers Kylian et je le vois esquisser un sourire d'amusement sur une mine à peu près ferme et rigide, je n'arrive pas du tout à interpréter son expression facial.

Kylian: Je vais faire comme si je n'avais rien vu et je m'en vais me reposer.

Dit-il en agrippant mon bras et en me tirant dans sa chambre.

Arrivé dans sa chambre, il s'affale sur le lit en ne me laissant aucune place afin de m'allonger.

Je fixe sa mine provocatrice et taquine qui ne demandait qu'à avoir une intervention de ma part.

Je ne dis rien, ça ne sert à rien. J'OBTEMPÈRE.

Je saisis mon long corps afin de la déposer par dessus le sien sans scrupules.

Je l'entends, son rire étouffé par faute d'oxygène.

Je ne peux m'empêcher de sourire mais l'euphorie me fair avoir des réactions inattendues.

Kylian arrive à se décoller de moi et à me pousser sur le côté. La lutte s'arrête ici.

Nous sommes allongés l'un à côté de l'autre, tous deux essoufflés comme si c'était un combat d'une heure que nous venions de faire.

Malgré le froid hivernal, j'avais froid, mon front était légèrement humide de sueur mais plus embarrassant, les éléments de mon euphorie ne veulent point disparaître.

Je ne m'en occupe pas, du moins j'essaie.

Je sens Kylian encore un peu essoufflé, j'oublie souvent que je ne peux pas abuser de son cardio, il n'est pas encore vraiment rétabli de son accident...

Je décale ma tête sur le coté afin d'admirer Kylian, ses lèvres pulpeuses et juteuses, ses yeux envoûtants, ses contours ensorcelants, je ne délie mes yeux de rien de tout ça.

Je me rends compte d'une chose dont j'étais déjà sûr et certain mais, c'est bien que je m'en souvienne.

« Je l'aime »

Ses mots ne font que tourner en boucle dans mon système cognitif, je ne peux m'en dissocier.

Je le regarde plus intensément et je ne peux défaire ce contact visuel, mon sang bouillonne dans tout mon corps.

Je me suis « privé » de m'en rendre compte tout ce temps, je ne sais quel action à délier toutes ces sensations mais elles sont bien présentes.

Je n'entends plus sa respiration saccadée, je tourne ma tête afin de l'observer pour y voir sa mine apaisée et basanée. Mon subconscient ne me permet aucune action envers lui tant que cette euphorie n'a pas baissée.

Je remonte mon regard vers le plafond, je ne peux rien faire d'autres mis à part rester dans mes pensées agonisantes.

On se tourne autour depuis, on se tourne autour sans ne rien tenter car nous avons juste peur d'une chose: Que va-t-il se passer après ?

Que vont penser nos familles, nos amis, les gens ?

De plus, ma relation avec le seigneur n'avait jamais été si solide ces derniers temps, je ne veux que faire sa volonté.