Chapitre 14

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Le lendemain matin, 11:39

Je viens de me réveiller, en fin de compte pas tout à fait... j'ai très mal dormi et depuis au moins deux heures de temps j'étais réveillé je voulais juste pas sortir de mon lit. Tout ça à cause de Benjamin, qu'est-ce qu'il voudra me dire à quinze heures ? Je sens que c'est une histoire de chantage.

Alors que mon cerveau était déjà en réflexion malgré que je venais de me réveiller, je reçois un appel d'Olivier.

Olivier: Allô ?

Kylian: Oui ?

Olivier: Ça va ?

Kylian: Plus ou moins...

Olivier: Je suis désolé d'avance pour ce que Benjamin te fera endurer, il est pas net ce gars.

Kylian: Ne t'inquiète pas, ça ira.

Quel mytho que je suis, ça n'ira pas, j'ai peur.

Olivier: Tu veux que je passe chez toi ?

Kylian: Avec plaisir, j'ai pas envie de rester seul.

Olivier: Pas de soucis, t'as déjà pris ton déjeuné ?

Kylian: Du tout, je viens de me réveiller et je m'apprêtais à aller le préparer.

Olivier: D'accord, tu veux qu'Antoine soit là aussi ?

D'un coup, une voix au téléphone me fait sursauter

Antoine: Que tu le veuilles ou non je viens.

Kylian: Mais vous êtes ensemble ?

Olivier: Oui, on s'est croisé au Starbucks mais on arrive, laisse nous à peine dix petites minutes.

Kylian: D'accord, merci les gars.

Antoine: C'est normal

Olivier: A toute !

J'ai de la chance de les avoir, Antoine est tellement festif et Olivier tellement attentionné et gentil.

Sept minutes plus tard

J'entends toquer à ma porte, c'est surprenant ! En sept minutes les deux compères étaient déjà arrivés ! Mais ils étaient essoufflés, Olivier tenant trois gobelets allongés à la main et Antoine deux sacs en papier.

Olivier: Bonjour !

Kylian: Vous avez fait drôlement vite !

Antoine: C'est... rien... on est juste footballeur...

Kylian: Oui, deux footballeurs sans endurance !

Olivier: Alors, pourquoi sommes-nous essoufflés, dois-tu te demander ?

Kylian: Effectivement j'écoute.

Antoine: Un chien nous a coursé.

Kylian: Mais non ?

Olivier: Oui, un golden retriever.

Kylian: Mais pourquoi ?

Antoine: Moi je voulais le caresser parce que il était trop mignon, c'est pas il a commencé à charger sur nous donc on a couru jusqu'à chez toi.

Olivier: On se demande pourquoi il nous a coursé

Je regarde attentivement les sacs d'Antoine en lui disant

Le rêve d'une vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant