Le rêve d'une vie.

Chapitre 38

Le lendemain matin.

Je me réveille dans la même position qu'y hier c'est-à-dire Olivier délicatement posé sur moi.

J'ai pas envie de le réveiller donc je ne fais aucun bruit, je reste juste dans mon lit à réfléchir à l'existence de toutes choses...

Je pensais à tout et à rien.

Alors que j'étais dans mes esprits, je sens Olivier bouger délicatement mais sans se réveiller, je ne tente rien pour le pousser or des bras de Morphée car j'ai pas envie de le réveiller et honnêtement, ce cas de figure ne me déplaît pas forcément.

Alors qu'il bougeait avec des petits mouvements, je sens quelque chose durcir sur le coin externe de ma cuisse.

Je sais très bien qu'est-ce que c'est et je le redoutais tellement ce moment...

Ça en est un peu trop, je décide de bouger légèrement ma cuisse pour tenter de le réveiller.

Rien à y faire, Morphée l'a kidnappé apparement.

Je décide donc de passer ma main sur son bras pour tenter de le réveiller une énième fois, il se secoue encore mais rien à y faire, le fait de se réveiller ne le prenait pas.

Je passe ma main sur le long de son corps essayant de trouver une zone chatouilleuse ou sensible...

Alors que j'arrivais à ses abdos, il chuchotait des mots « brouillons » mais que j'arrive parfaitement à comprendre.

Olivier: Arrêtes Jen', j'ai pas envie... c'est Kylian que je...

Attends ?

C'est Kylian qu'il quoi ?

Frère fini ta phrase ?

Parle ? Aboie ? Ronronne ?

Je décide de le réveiller une bonne fois pour toute.

Kylian: Olive, il faut se réveiller...

Olivier: Hein ? Quoi ? Pfff je commence à dix heures.

Mais je parle à un ado de 17 ans ou à Olivier Giroud ?

Kylian: Je ne sais pas ce que tu dois commencer à dix heures mais il est temps de se lever...

Olivier leva la tête et tomba nez-à-nez avec mon visage.

Il prend au moins dix secondes à comprendre dans quelle position il était.

Après avoir compris, il se replia en vitesse du côté droit du lit, sans rien dire à part un petit cri d'étonnement.

Olivier: Pardon... Je-je voulais pas...

Ololooo, les erreurs ça arrive hein, nous ne sommes pas parfaits !

Kylian: T'inquiète Olive.

La position dans laquelle il s'est réveillé a l'air de le préoccuper.

Mais faut pas ololooo.

Pour lui montrer que certes c'était fort gênant mais pas trop, je décide de me mettre dans la même position puis je regarde son visage.

Il rougit tel une tomate mais bon, c'est Olivier hein, on y est habitué.

Le Olivier rouge ne reste que quelques secondes car le Olivier taquin reprend les rênes.

Olivier: Tu voulais juste sentir ma dominance c'est pour ça que tu t'es mis dans cette position.

Kylian: Je rêve ?

Olivier: Non.

Kylian: Ah.

Un blanc apparu pendant environ dix secondes.

Olivier: Ne me dit pas que j'ai dormi comme ça toute la nuit ?

Kylian: Tu t'es mis comme ça vers... 4:00 du matin.

Olivier: Ah ouais chaud !

Vous savez, les pulsions sexuels ne se maîtrisent point.

Quand ça vient baaah ça vient mais quand quelque chose d'autre arrive on ne peut pas l'éviter.

Je prends la défense de mon collègue Olivier Giroud de suite car je vous connais comme les doigts de ma main, vous allez vous affoler.

Alors que ma main frottait le bas du ventre d'Olivier.

Je sens son visage se crisper mais je n'y fais pas attention jusqu'à ce que je sente quelque chose de gluant et chaud recouvrir ma main petit à petit, je vous épargne les détails.

Kylian: Ne me dit pas que...

Olivier: Wesh c'est pas de ma faute !

Kylian: C'est de la mienne alors ?

Olivier: Oui.

Je n'ai même pas véritablement envie de rire, juste le dégoût qui s'emparait petit-à-petit de mon visage.

Je me lève pour aller laver ma main laissant Olivier seul dans le lit.

Je passe de l'eau sur le liquide visqueux et blanchâtre mais je suis obligé de frotter, il est tenace !

Maintenant là, j'en ris mais sur le coup c'était un peu surprenant...

Olivier arrive à son tours dans la salle de bain en présentant ses excuses mais je ne lui en voulais pas du tout.

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Kikou

Petit chapitre pour vous faire patienter.

Je ne pouvais vous laisser sur la fin du chapitre précédent !