Le rêve d'une vie.

Chapitre 93

On est rentré de notre virée tous ensemble, c'était cool ! Mis à part le fait qu'on ait dû rester « discret », tout est allé pour le mieux.

Nous abordons les portes de l'appartement les mains pleines de sac de shopping, sacs qui n'avaient point lieu d'être étant donné que nous étions juste « sortis prendre l'air ».

Là je me retrouve avec des sacs Louis Vuitton, Hermes, Chanel sous les bras or que je n'aime absolument pas les marques de luxe... Bon si un peu quand-même... Je me voile juste la face j'aime trop le luxe, mais arrêtez, je n'aime pas parler de choses comme ça.

BREF, je m'écroule sur le canapé tellement j'eus passé une bonne journée, mes pieds sont en compote et mes doigts rouges et enflés à force de devoir porter des sacs qui irritent les doigts.

J'espère que la soirée se déroulera tout aussi bien...

On se gèle les doigts tellement il fait froid, donc en temps que personne hospitalière et sympathique, Kylian se désigne afin que nous puissions être à l'aise. Je me dédis afin de préparer des chocolats chauds et le fameux thé d'Antoine.

Je me débarrasse de mon écharpe, mon manteau, je garde mon pull mais je me débarrasse aussi de mon pantalon chaud... Je sais que c'est à contre-sens mais bon, ne cherchez pas à me comprendre vous ne me comprendrez JAMAIS.

Alors que j'étais entrain de mettre le lait dans la casserole, je sens une main se poser sur mes hanches... Par dessus mon pull je parviens tout de même à les reconnaître.

Kylian: J't'engagerai comme homme à tout faire.

Olivier: Impossible, je suis footballeur.

Kylian: Dommage.

Olivier: Mais rien que pour toi je peux développer des compétences bien meilleures que ce que tu ne penses.

Je parviens à décrypter son sourire derrière mes oreilles et rien que de le ressentir ça me rend heureux.

Olivier: Cette position qu'on a là tu l'aimes beaucoup hein !

Kylian: Hm, assez beaucoup.

Olivier: Moi aussi.

Je saisis le cacao en poudre pour le déverser dans le lait quand je sens les mains chaudes de Kylian venir se loger sous mon pull à l'emplacement de ma ceinture d'Apollon.

Un frisson de bonheur vient parcourir mon corps, je ne peux m'empêcher de crisper mes doigts tellement l'adrénaline est puissante dans mon organisme.

Kylian: Et celle-là, ça te plait ?

Je sors un « oui » timide et empli de plaisir, je n'ai pas envie que le temps continue son cours, à cet instant présent j'ai envie que l'univers se stop afin que je puisse profiter de l'instant présent.

Je sens sa respiration chaude et agréable se déposer sur mon coups, le chauffage n'a plus a place ici, j'ai trouvé la personne qui me réchauffe « naturellement ».

Il dessine des petits cercles à l'emplacement de ses pousses, j'adore.

Je ne peux retenir mon plaisirs, des soupçons s'échappent par ma respiration irrégulière et saccadée. Des extraits de ma voix daignent se libérer de ma résistance intérieur nourrissant le plaisir sadique et narquois de Kylian.

Je connais ce gars, il se nourrit de ma vulnérabilité, il jouit de joie et de félicité quand je suis à sa merci comme maintenant.

Il déplace ses mains vers mes lombaires, les positionnant à la frontière interdite.