❄︎ 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟐 ❄︎

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KIRVA

Après ma séance avec ma psychologue, je sors du centre médical par la porte arrière, dans l'espoir qu'Aden ne s'y trouve pas.

— Tu pensais vraiment pouvoir m'avoir ? Surgit une voix dans mon dos.

Surprise, je sursaute et me retourne d'un bond vers le garçon qui m'attends depuis une heure.

— J'y crois pas, dis moi que tu n'as pas attendu et que tu es aller faire autre chose en attendant.

— A toi de deviner, souffle-t-il en s'avançant vers son véhicule.

Je le suis et retrouve la chaleur et l'odeur de sa voiture. Je ne sais pas si je suis agacée ou rassurée qu'il m'ai attendu... agacée car je lui ai dit de ne pas le faire, mais rassurée car j'ai quelqu'un pour me ramener.

— On va manger une glace avant ?

Je tourne ma tête vers lui.

— Un glace, en ce temps merdique ? Pourquoi pas ? Réponds-je.

Il souri à ma réponse et change de route pour aller au seven eleven au lieu de leur appartement. Ça tombe bien, j'ai un peu faim.

Je me demande comment il va se comporter Lundi... est-ce qu'il sera plus froid devant le monde, ou bien il continuera d'être ainsi ? Est-ce qu'il m'ignorera ?

D'ailleurs, je ne vais pas mentir, je redoute beaucoup la réaction de Jessica... elle va sûrement continuer de me frapper dans les toilettes, quand je serais seule.
  
Mais le truc, c'est que je ne comprends pas pourquoi elle ne s'en prend pas à moi seule, elle aussi. Après tout, si moi je n'ai pas le droit d'amener mes amies à ça, elle non plus ?

Je devrais peut-être en parler aux filles dans ce cas... ce serait une bonne chose d'arrêter ces poufs. C'est dommage que son comportement soit si déplacé et incorrect, elle est tellement jolie... et cela vaut aussi pour ses amies.

Je me demande bien ce qu'elle a pu vivre pour en arriver là... ce soit être un homme, sûrement. Ils détruisent tout sur leur passage de toute façon. De gros animaux.

Tu dis pas la même chose pour Aden, pourtant.

Mais c'est différent, il est différent... enfin du moins je l'espère. Dans tous les cas, je ne veux rien avec lui. Je ne tomberais pas encore dans ça, pas après ma sœur. J'ai vu dans quel état elle s'est retrouvée à cause d'un homme, pareil pour ma mère. Les filles de ma famille sont vouée à être détruite par leur amour. C'est comme une malediction, un sort que personne ne pourra jamais briser. Peut être que je réussirai à le faire, peut-être que je tomberai aussi.

Mais bon, je ne devrais pas penser à ça, je devrais plutôt me concentrer sur la glace que je vais manger. Je devrais prendre la moins chère... et la moins calorique... mais j'ai vraiment faim... je n'ai rien mangé depuis hier soir. Mon ventre souffre, mon esprit aussi, mais je ne peux pas me permettre de prendre plus de kilos que je n'en ai déjà, maman ne va pas aimer.

Maman n'est plus là pour te dire quoi faire.

C'est vrai ?

C'est vrai...

C'est vrai, oui.

— Kirva ?

La voix d'Aden me retire de mes pensées.

Je secoue la tête pour me les changer et le regarde attentivement, le songeant par la même occasion. Qu'est-ce qu'il y a ?

— On est arrivés, tu descends ?

Oh... c'est donc ça.

— Tu ne m'ouvres pas la porte ? Quel incapable, ironisé-je en levant les yeux au ciel.

N'ayant même pas le temps de bouger, il sort vite de la voiture d'un bond, et se retrouve devant ma porte pour l'ouvrir. Me tendant une main pour que je descende, j'imite une star en marchant classement. Il vient se mettre devant moi avec les mains qui imitent un appareil photo et il m'appel par mon prénom pour imiter un paparazzi. Je ne peux m'empêcher de rire tout en continuant de cacher mon visage. Cette situation est hilarante, mon Dieu.

N'en pouvant plus, nous pouffons de rire tout en entrant en trombe dans le magasin. Le caissier nous dévisage comme si nous étions un couple complètement saoul qui est venu encore plus se défoncer la gueule.

— Écoute moi bien gamin, je te jure que si tu vomis ici je te fais lécher le sol. Je viens de passer la serviette donc t'as pas intérêt à me le degueulasser. Ça vaut aussi pour toi, blondinette.

— On a pas bu, Jahan, on est sobre.

— Ouais bah détendez vous, vous êtes trop joyeux ça me fait mal aux yeux.

Le bruns lève les yeux au ciel, amusé, puis se dirige vers le côté frigidaire. Sortant un paquet de trois petits pots vanille cookies dough.

Je ne proteste pas pour changer, et le suis aller à la caisse. Payant l'article sous les yeux blasés de Jahanan, il s'abstient de rire de la situation tout comme moi.

Nous sortons enfin du SE et partons en direction du parc on nous nous rejoignons chaque soir pour regarder le ciel. Comme depuis une semaine, nous nous asseyons sur les balançoires. Lui la gauche, moi la droite, comme depuis une semaine.

— On partagera le dernier pot, dit-il en m'en tendant un.

Oh... hum... bon, pourquoi pas. Je ne veux pas faire toute une seine devant lui.

— Tu sais, un jour il faudra parler de cette nuit, et de ce que l'on s'est dit.

— Un jour, comme tu l'a dit. Pas maintenant, pas après, ni demain, ni dans une semaine. Quand on sera tout les deux près à aborder le sujet, Aden.

Il hoche la tête, compréhensif. Je suis certaine qu'une partie de lui ne l'est pas, elle aussi. Et c'est normal, on s'est dit trop de chose sans penser au fait qu'on se retrouverait peut-être plus tard dans la vie. Maintenant on se retrouve avec les secrets de l'autre.

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Hi 🌟 !

Comment ça va ? Chapitre court, again ! But sur insta j'ai annoncé que les chapitres (jusqu'au 40 environ) ne feront que 1k de mots pour me donner la fois d'écrire ! So, ne vous étonnez pas si vous voyez qu'au beau milieu de l'histoire il y a écrit « je colle deux chapitres ensembles » etc ! Bien évidement je vous dirais où vous en êtes !

Enfin bref, petit chapitre sweet, Kirva et Aden commence a se rapprocher petit à petit omg i'm so exited  to show You more !

Anyway, je vais vous laisser sur ça ! On se retrouve très prochainement pour le prochain chapitre ! Pudique que qui dit chapitres plus courts, dit plus active !

Take çare of yourself 🌟 !

IG : aylin_writter_

UNFAIRNESSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant