-"Min Yoongi, fais moi l'amour."
Je ne saurais expliquer l'état de mon cœur depuis ce soir.
Min Yoongi est revenu, Min Yoongi ne partira plus.
Mon ancien maître de stage est maintenant mon égal, mon partenaire, mon amant, l'homme dont je suis amoureux en silence.
Cet homme embrasse mes lèvres avec aménité et je laisse quelques gouttes envahir mes yeux pour couler mon intense sentiment de bonheur. Un bonheur qui fait mal.C'est comme être sur le point de faire l'amour avec un fantôme, celui dont je m'endeuillais, celui dont mon amour était tué avant d'être né. J'ai besoin de le sentir pour comprendre qu'il est réel, que je ne le rêve pas, que je ne l'imagine pas. Je veux le sentir pour l'imprégner dans ma peau et garder son adn sur moi au cas où j'oublierai sa présence.
Notre échange érotique est très étrange. Nous qui étions si compatibles, tellement à l'aise, si naturels dans nos désirs, des alliés indéfectibles, chacun à l'écoute de l'autre, le plaisir toujours débordant de nos corps en communion, ce soir, nous sommes si maladroits, si douteux, si réservés, comme si c'était notre première fois.
Mes dernières nuits blanches à ruminer sa perte ont engourdi mes muscles sans tonus et lorsque je sens l'entièreté du corps de mon amant revenant, qui tremble d'effort dans sa façon de me toucher, j'en conclus que son état n'est pas plus vigoureux que le mien.
-"Yoongi..."
-"Mh?"
-"O-on pourrait peut-être.. Juste se frotter pour ce soir..?"
-"Tu es fatigué?"
-"Oui beaucoup.."
-"On fera comme tu le veux beauté."
-"Je veux ça..."
Je veux ça, je veux qu'on reçoive la même chose à parts égales, je veux qu'on s'active chacun contre l'autre à la même fréquence, je veux qu'on se laisse aller à des ondulations naturelles, je veux qu'on soit chacun sur le même rythme, chacun gâté du même plaisir, comme des aimants, comme deux corps jumeaux, je veux qu'aucun de nous ne soit en manque ou en attente, je veux qu'on danse la même chorégraphie, je veux qu'on se synchronise, je veux qu'on s'écoute, qu'on jouisse en même temps, de la même façon, en faisant les mêmes mouvements, en faisant les mêmes gémissements, qu'on ait la même frustration, que ce que je lui donne soit la même chose que ce que je reçois.
Mon monsieur le comprend et chacun allongé face à son partenaire en prenant légèrement appui sur les côtés de nos corps, nous nous embrassons en nous frottant l'un contre l'autre, poursuivant un rythme langoureux et ondoyant.
A travers les tissus tendus de nos caleçons, nos sexes se caressent entre eux, suivant les allées et venues de nos bassins qui s'accordent malgré la maladresse. Son corps m'avait manqué, sa chaleur aussi, sans parler de son odeur. Et mon sexe si sensible est surexcité de sentir le sien si bien, si fermement, m'envoie des étoiles dans les paupières.
La surface de sa longueur masturbe la mienne et je ne peux m'empêcher de geindre de manière obscène dans notre baiser où nos langues se touchent.
Sous l'excitation qui monte aussi fort que mon sentiment d'amour, mes frottements contre lui deviennent de plus en plus désespérés et nécessiteux.Même si nous avons retiré nos pantalons pour faire l'amour, nous étions à la base, toujours habillés, alors j'en profite pour m'accrocher à son t-shirt pendant que je bouge mes hanches plus fermement, exagérant mes ondulations, roulant des fesses pour me frotter à lui érotiquement, et ses plaintes de plaisir me font gémir à mon tour.
VOUS LISEZ
The Teacher [Yoonmin]
Hayran Kurgu"𝑭𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒍𝒂 𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒖. 𝑻𝒂 𝒃𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒋𝒐𝒍𝒊𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒃𝒂𝒍𝒂𝒏𝒄𝒆𝒓 𝒂𝒖𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒆𝒓𝒊𝒆𝒔 à 𝒍𝒂 𝒎𝒊𝒏𝒖𝒕𝒆."