Analyse numéro 1 : La paralysie du sommeil

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Donc je disais... Maintenant que vous savez que tout ce qu'a vécu notre pauvre petit Eddie ; que ce qu'il avait vécu depuis son réveil n'était qu'une vision et que celles qu'il croyait être étaient bien la réalité. (je suis vraiment sadique, c'est pas possible...)

Et bien soyons sadique ensemble ; ça me rendra moins coupable.

Ou pas...

[...]La connexion entre son corps et son cerveau n'était plus. Il connaissait ça.
Ce lien ténu avec cette paralysie était ce qui le raccrochait le plus au lien fragile qu'était son humanité passée qu'il cherchait aveuglément à préserver.[...] Une paralysie du sommeil. Je ne vois que ça. Détends-toi. Ce n'est qu'une paralysie du sommeil. Tu es blessé. Tu as survécu. Tu connais ça. Tu n'as pas dormi depuis des jours. Tout est mort autour de toi.[...]

Je me suis inspirée de moi-même pour cette partie ; étant moi-même une personne qui vit ce genre d'expérience. Si j'avais été à sa place ; cela aurait été la première chose à laquelle j'aurais pensé. Mais il ne vit pas réellement une paralysie du sommeil ; c'est son corps ; son vrai corps qui ne répond pas encore à la vision. Il essaie de rationaliser la situation en s'appuyant sur une explication qu'il comprend et qui lui est familière.


Si vous ne savez pas ce qu'est vraiment une paralysie du sommeil, voici une brève explication ; c'est un phénomène réel qui peut se produire lorsque le cerveau se réveille avant que le corps ne soit prêt, entraînant une immobilité temporaire et des hallucinations pour essayer de réveiller le corps en créant un danger immédiat. Et dans le cas d'Eddie ; les bruits et la situation favorisent les hallucinations et enfoncent encore plus Eddie dans ses visions. 

[...] Il ouvrit les yeux ; conscient de la présence rampante contre son cou. Son corps ne répondit à l'injonction pourtant instinctive que lui mandait son esprit. [...] Son corps ne répondait toujours pas. Il commença à paniquer lorsqu'il ressenti quelque chose roder autour de lui. Sa mâchoire restait crispée. Ces mots ; il ne les articulaient que dans sa tête. Seule sa langue suivait les syllabes. Tu en as vu des choses... Ces jours... Ton esprit s'en nourrit. Vecna est mort. Ils l'ont vaincu. Ils l'ont vaincu.[...] 

Les racines ; c'est sa vraie condition ; en réalité il est réellement enserré par les racines et étant semi-conscient ; est en proie à des visions (sa réalité). Vous comprendrez alors que beaucoup d'éléments se mélangent ; comme ici. 

[...] Animées par une force apathique ; les racines huileuses glissaient sur son corps. ça c'est vrai, c'est réel. Un geste aux semblants spasmodiques ; comprima entre ses doigts quelques fils de laine qu'il avait glanés sur le gilet de chasse de Dustin (une vision).

Il pouvait encore sentir sa présence. L'arôme sucré salé des "Little Debbie Nutly bars". Et... un fumet à peine perceptible, mais bien présent de laque pour cheveux. [...] (Chapitre 1) Ça aussi, c'est réel, on pourrait penser que ce sont ses souvenirs, mais non, c'est bien la réalité.

Pour les odeurs, théoriquement, elles peuvent toujours être présentes, je ne précise pas depuis combien de temps il est là et depuis combien de temps Dustin l'a quitté. Ces odeurs deviennent des piliers, des points d'ancrage pour Eddie. Il a vraiment besoin de se raccrocher à quelque chose à ce moment-là. La présence de Dustin dans ce cas.

La barrière entre la réalité et la vision est encore faible, Eddie est encore très hésitant sur sa condition donc son esprit se méfie. Ce qui est une bonne chose, mais voilà... Ça ne va pas rester comme ça. *Niak niak niak, oui, c'est censé être un rire démoniaque...*

Eddie Munson/Kastheory - Pétales closesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant