J'ai terriblement mal aux bras et le soleil commence enfin à se coucher. J'écope le bateau avec l'équipe depuis des heures. J'ai entendu qu'il avait perdu pas mal de nourritures et d'eaux potables et qu'on devait se diriger vers les terres pour un ravitaillement ce qui va nous ajouter deux jours en plus dans notre voyage."-Sortez vos bols !
Le cuisinier arrive avec deux grandes marmites pour le premier service. Ais-je mérité la soupe du soir ? Je ne sais pas et le capitaine est à la barre. Simon me met un bol entre les mains et m'indique d'un mouvement de tête de rejoindre la file. Je ne me fais pas prier : je meurs de faim.
Une fois la soupe servie, mon bout de pain calé sous mon bras et mon verre que je ne soupçonne pas être le l'eau, je m'installe seule à la pointe du navire. Je ne serais pas rassuré d'être au milieu de temps d'hommes pour manger. D'habitude je mange seule dans la cage aux poules. Je trempe mes lèvres dans le verre et grimasse. Ce n'est vraiment pas de l'eau et c'est la première fois que je goûte à de l'alcool.
L'équipage mange, riant bruyamment, l'alcool réchauffe les cœurs. En fin d'après midi, ils mettaient à la mer leurs morts dans un silence de plomb. Tous sur des planches de bois avec une bouteille de rhum pour que quelqu'un leur ouvre quand même les portes du paradis en échange d'une bonne bouteille.
Un homme plutôt âgé se dirige vers moi, il s'assied à côté de moi et automatiquement je me décale."-Le capitaine m'a dit que votre dos a prit un sacré coup. Avez-vous encore mal ?
Je ne réponds rien, regardant le capitaine au loin qui est concentré sur sa navigation. Ais-je le droit de parler à cette homme ou vas t'il me battre ? Je ne sais absolument pas ce que je dois faire...
-Je suis médecin.
-Un médecin sur un bateau pirate ? Je demande le regardant enfin.
-Oui comme il y a un vrai cuisinier.
-Pourquoi choisir cette vie ? Sur terre vous avez le luxe de ne pas participer à des combats et être chéri par la noblesse.
-J'ai les mains un peu baladeuses quand il s'agit d'or. Et ça les riches n'aiment pas. Je suis le médecin Cartis, je ne sais pas si vous avez déjà entendue parler de moi.
-Vous avez dérober le collier de saphir de la future femme de Duc Detarme. Vous avez eu de la chance de vous êtes enfuie avant qu'ils ne vous pend.
-J'avais les bonnes grâces de sa mère si vous voyez ce que je veux dire.Il ricane alors que je reste de marbre.
-Vous n'en voulez pas ? Il demande en désignant mon gobelet rempli."
Je réponds par la négative et le médecin ne se prive pas pour avaler le contenu d'une seule gorgée. Je m'excuse et le délaisse après avoir fini mon repas. Je met les couverts dans le grand bac à vaisselle sale dont je serai de corvée demain matin et qui va me prendre toute la matinée. Je ne sais pas ce que je dois faire par la suite. Surement retourner avec les animaux pour le reste de la nuit, les soutes ont dû être réparée.
"-Charlotte !
Je tourne sur moi même et fais fasse a Simon. Lui sera ce que je dois faire. Le chauve me fait signe de le suivre et m'amène dans sa cabine du capitaine.
-Assit toi sur la couchette.
J'obéis. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai confiance en l'homme. Mon instinct me dit que je peux lui faire confiance. Il attrape mon poignet qu'il accroche à une barre.
-Dort."
Il ne pipe pas d'autres mots et me laisse attaché à la couchette du capitaine Pirs.
___
L'orage gronde me réveillant. Le visage de Seth est éclairée par des lanternes sur son bureau. Il est beau, c'est vrai. Encore plus que l'ancien bouffon de Père qui a provoqué bien de problèmes avant d'être pendu à cause de ses passages dans les chambres de nombreuses femmes mariées.
Il a enlevé sa chemise offrant une vue dégagée sur sa musculature impressionnante, ses cheveux sont brosser en arrière. Il l'ai a un peu plus court que moi. Ses poils sont frisés sur son torse. Ses muscles roulent quand il avale un floquer de rhum. J'ai le temps de fermer les yeux quand les siens se dirige vers moi.
Ses pas le dirige vers la couchette. Elle est bien trop petite pour nous deux. J'entends ses vêtements tomber sur le sol bloquant ma respiration.Nous ne pouvons pas partager le même lit !
Mais il n'a pas l'air de cette avis. Je retiens un couinement quand il prend place à côté de moi se mettant lui aussi sur le flanc, sa respiration tape contre ma nuque. Sa main se porte à mon épaule et il l'à laisse glisser sur tout le côté de mon corps. Je n'arrive plus à respirer. Il est bien trop prés de moi. Je respire de nouveau quand il s'installe sur le dos. Nos corps se touchent. Je me concentre sur sa respiration et j'estime qu'il dort au bout de quelques instants quand sa respiration devient calme et régulière. J'ouvre les yeux et mon regard tombe sur son épée sur le bureau. Je dois essayer quelque chose. Je dois retourner au château ! J'essaie de me défaire de la corde éclairée par les éclairs qui fracasses le ciel. Quelque chose brille par terre. Sa dague !
Elle est encore accrochée à son pantalon mais le nœud qu'à réaliser Simon est undétachable. Je fais glisser doucement le bas de mon corps hors du lit de fortune et attrape le pantalon de monsieur Pirs avec les pieds pour le ramener à moi. J'attrape larme et coupe ma corde. Quand je pivote la tête, je sursaute de peur en voyant Seth me regarder les yeux moqueur. Ses grandes mains m'attrape me faisant grimper sur son corps en califourchon se réinstallant au milieu du lit au passage. Sa main prend mon poignet pour placer la lame sous son coup alors que l'autre est sur ma hanche."-Alors c'était quoi le plan ?
Je n'ose rien répondre, la peur dans l'âme. Je tremble de tout mon corps. Il va me donner une bonne sanction...
-Tu voulais faire de moi ton otage pour forcer mon timonier à faire demi-tour ?
-Vous...Vous allez me battre ?Il sourit, le brun lâche mon poignet pour tenir fermement mon bassin le roulant contre le sien. Son sexe durci contre le mien. Mon visage me brûle. Ses mouvements ne s'arrêtent pas, faisant naître dans le bas de mon ventre des sensations que je ne connais pas. Un bruit aigu sort de ma bouche quand il se frotte plus durement contre moi. Je lâche la dague pour m'aggriper à son épaule. Il se redresse et empoigne mon derrière.
-Je pourrais te donner la fessée...
Je sursaute quand il met ses dire à exécution. Ça ne fait pas mal. Mes cuisses se referme contre sa taille d'elle même quand je sens mon sexe s' humidifier contre le sien. Il rempoigne mes fesses faisant bouger mon bassin contre le sien. Son visage plonge sur le tissu entre ma poitrine. Je ne sais plus respirer, des couinements incontrôlables sortent de ma bouche.
-Tu me hais mais ton corps veut le mien princesse."
J' agrippe ses épaules quand je sens une vague de chaleur me traverser.
Comment dois-je faire pour respirer ?Mes hanches bougent d'elles-mêmes frottant avec plus d'entrain son sexe contre le mien. Aiment cette nouvelle sensation que je n'ai jamais connu auparavant. Seth met sa main sur ma bouche quand mes gémissements deviennent un peu trop forts et se geste me ramène à la réalité. Je me dégage de son emprise, recule au bout de la couchette les genoux contre ma poitrine, visage baissé honteuse. Je ne peux pas faire ça, je ne dois certainement pas aimer ça.
Il rigole comme si c'était la meilleure blague du siècle avant de se coucher.
Qu'il aille au diable !