Chapitre 15

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Je ne me suis jamais autant débattue de ma vie.

Il ne peut pas rester seul !
Il ne peut pas mourir !
Il ne peut pas me laisser...

L'homme me gifle tellement fort que le goût métallique de mon sang me dégoûte mais ça ne m'empêche pas de me débattre. Je le mord et son bras m'étrangle me coupant presque presque la totalité de ma respiration. Il me force à avancer sur le bateau ennemi.

Je suis fichu.

Je ne peux rien contre lui. Le combat continue aussi dans leur navire. Je reconnais Seth de dos et je ne peux m'empêcher de crier son prénom. Il réagit instinctivement à ma voix. Mais il est trop loin je suis déjà au gouvernail qu'il est au pont de notre navire.

"-Princesse Charlotte.

Tout mon dos frisonne de peur. Le matelot nous retourne. Je fais face à un homme aux cheveux extrêmement long et sales, une barbe qu'il lui prend une partie de son visage et qui lui cache le coup. Il me sourit montrant ses dents en or avant de me faire la révérence, l'air moqueur. Il me répugne.

-Voyez nous excuser pour tout ceci. Nous vous ramenons au royaume.

Il se lèche la lèvre étudiant un peu trop longtemps mon corps. Si je reste avec lui je suis morte d'avance, voué à assouvir sans consentement ses désirs les plus sombres. Je préfère mourir que de finir sur ce bateau. Je me rappelle soudainement de la dague. D'un mouvement vif je me retourne surprenant le matelot qui lâche sa prise et lui tranche la gorge. Il s'effondre à mes pieds et le regard surpris de son capitaine en vaut le détour. Il lève son épée et je lève mon menton prête à mourir plutôt qu'il ne s'offre mon corps.

-On raconte que vous êtes aussi inoffensif qu'un marmot. Mais votre voyage en mer vous a apparemment changé. Je vais être obligé de vous attachez à ma couche alors. Nue, c'est mieux évidemment.

Je tiens fermement la dague de la paume. Jamais ! Je l'attaque en première mais il s'écarte en riant donnent un coup de pied à l'arrière de mon genoux me faisant tomber au sol.
Ma douleur au mollet se réveil me faisant grimacer. Il semble comprendre que je suis déjà blessée car il ecrase cette partie là me faisant hurler. D'un mouvement de pied il me remets sur le dos et sa lame fait tomber mon chapeau à la renverse. De cette même lame il essaie de découper ma chemise. Avant que je n'ai eu le temps de me défendre une autre arme l'écarte le faisant reculer.

-Pirs.
-Vipaz, je te trouve enfin. Tu te cache trop derrière ton équipage. Ce n'est pas drôle.
-J'attendais ta putain.

Pourquoi m'appelle ton toujours ainsi ?! Je grogne et me relève.

-Elle t'a l'air plutôt fidèle. Tu l'as bien dressé la princesse. Elle a même tué un de mes hommes.
-Non, j'en ai tué deux.

Seth me jette un rapide coup d'œil suprit mais se reconcentre sur son adversaire.

-Le roi couvera d'or quiconque ramènera sa fille au royaume. Même si ce n'est que sa dépouille.

Les premiers bruits de métal qui s'entrechoquent se font entendre. Ils doivent avoir une puissance égal. Le brun me hurle de viré la barre à tribord. J'y cours pour tirer de toute mes forces vers la gauche. Il veut que notre navire cesse de prendre des boulets de canon, la coque est déjà trop affaiblie avant cette bataille. Tous les hommes sur le bateau glisses avec le mouvement brusque du bateau qui agite la mer. Le capitaine Pirs hurle à ses hommes rejoindre notre navire, le timonier nous attend. On bat en retraite.

Les deux équipages sont bien trop affaiblis. C'est au premier qui d'étalera. Le brun m'attrape et nous entraine dans un saut sur l'autre bateau mais on m'enlève violemment dans ses bras. Il atterrit le regard tourné vers moi.

Il panique !
Je lis dans ses yeux de la panique.

Il s'apprête à refaire un saut mais les bateaux son bien trop éloigné ! Mais je dois le rejoindre ! Je plante ma dague dans la cuisse du capitaine Vipaz qui me lâche et saute sans réfléchir. Tant pis je finirai à la mer !
Sa main trouve mon poignet alors que je suis bien trop courte pour accrocher la balustrade. Il me hisse avec ses dernières forces nous faisant tomber à la renverse. Son corps puissant amortie ma chute. Nos respirations sont lourdes. Il se met à rigolé la main sur mon dos. J'ai cru mourir.

Simon ! Je me redresse vivement pour courir sur le pont alors que Seth m'appelle.

-Grand dieu Simon ! Je m'écris soulagée de le voir enfin, assis contre le bois la main sur sa blessure.

Je m'agenouille à ses côtés.

-Tu es pâle comme un mort..
-Ca fait plaisir.

Il grimasse sa respiration est bien trop lente et lourde.

-Ne me laisse pas je t'en prie...

Il lève mollement la main touchant ma joue, essayant de sourire mais ça ressemble affreusement à une grimace.

-Toi aussi, tu es mon amie Charlotte... Merci d'avoir aidé à réparer ce trou béant à l'intérieur de moi...

Ses yeux se fermes doucement sous mon regret rempli de larmes, laissant tomber sa tête en arrière. J'attrape sa main gelé l'enferment dans les miennes. Mon coeur serré, je ne me suis jamais retrouvé ce cette situation. Je n'ai jamais réellement connu la douleur de la perte, de la mort. Elle transperce mon âme, ressentant une douleur morale plus puissante que toutes les douleurs physiques que j'ai pu recevoir.

Son torse s'arrête de se levé, sa respiration sifflante cesse.
Une main chaude se pose sur mon épaule.

"-Il est mort à cause de moi...
-Non. Déclare t'il en s'agenouillant à côté de moi. Il est mort au combat comme le ferait vaillamment n'importe quel matelot sur ce navire. Il gagne juste de la bravoure car au passage il à sauver son amie.
-Ca fait si mal...
-Tu t'habitura a la douleur.
-Est ce que tu veux bien me prendre dans tes bras ?"

Il accepte d'un signe de tête ouvrant ses bras dans lesquels je me réfugie. Ses muscles puissant m'enlaces. Pour la première fois de mon existence quelqu'un réconforte ma peine même si j'ai dû le quémander.

Je prends une grande respiration et déclare que je vais aller aide pour l'écope dans les cales. Il me fait un signe me lâchant comprennant que je ne désir pas voir plus longtemps la dépouille de mon ami ni même les morts entassés sur le pont. C'est seulement que je me lève que mon corps entier me fait mal jusqu'au racines de mes cheveux. J'y passe ma mains qui ce recouvre de petites tâches de sang. Ils n'y sont pas aller de moins mortes.

-Tu devrais aller voir le doc.
-Ce n'est que superficielle, il y a des blessés bien plus grave.

Il se relève pour me rattraper quand mon corps me lâche.

-Tu ferais mieux d'aller te reposer. Déclare t'il en me soulèvent du sol.

Il m'amène jusqu'à sa cabine et m'allonge sur sa couchette. Mes paupières sont soudainement lourdes.

-Il semblerait que tu es l'âme d'une guerrière.
-J'ai fais seulement ce que j'ai pu pour survivre...

Je soupire m'installent sur mon flan, il s'assoit sur le bord du lit, libère mes yeux de quelques mèches de mes cheveux.

-Tu as étais courageuse et brave à mes côtés, pirate.

Je ricane avec lui mais le cœur n'y est pas vraiment.

-Veux-tu que je vienne te chercher pour la mise à l'eau de nos défunts ?"

J'opine d'un signe de tête et il me laisse pour aider son équipage.

Pirate de cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant