Les jours passes et je me suis enfoncé dans mon mimétisme. Je fais les corvées que le capitaine Pirs m'ordonne de faire sous les rires moqueurs de l'équipage. Je déteste faire la lessive et je ne me suis toujours pas baigné ! Je suis sale car je dors toujours avec les poules mais je sens le savon car je suis de corvées de linges et de vaisselles tous les jours pour une centaine de matelots.
Au début, j'avais mal aux bras à force de frotter contre la planche mais maintenant je sens mes bras s'endurcir. Et ce n'est plus aussi pénible et j'ai aussi moins de courbatures le soir.Je sors de mes pensées quand je sens qu'on dépose quelque chose sur ma tête. Le capitaine m'a couvert le crâne de son chapeau. Est ce que c'est un honore ou une moqueries de sa part ?
"-Le soleil va te tuer.
Je hausse simplement les épaules et continue mon travail. Ça serait peut-être mieux de périr ici sous ce soleil de plomb, je ne serai plus encerclé de pirates. Mais l'ombre que m'apporte son chapeau me fait du bien. J'entend le bruit de son épée quand elle sort de ton étuis, il porte la pointe sous mon menton pour que je relève la tête.
-Tu boude ?
Je retiens mon sourire à son air enfantin. C'est plutôt amusant venant d'un meurtrier sans âme.
Puis je ne boude pas, il m'a enlevé !-Que désire-tu esclave ?
Il me rappelle mon nouveau statut avec un sourire des enfers. Sa lame descend sur mon coup pour la laisser traîner jusqu'à ma poitrine.
-Je ne veux plus dormir avec les poules et être aussi sale.
Ses yeux qui avaient suivis la descente de son épée remonte difficilement jusqu'à mon visage. Sa bouche s'ouvre pour me répondre mais l'homme de vigie au poste d'observation fait sonner la cloche, quatre coups faisant froncé les sourcils au capitaine.
-Va dans ma cabine et ne sort sous aucun prétexte !
-Mais le linge...
-Peu importe, file !"J'observe mon travail dépité avant de lui obéir. L'ambiance est devenue lourde sur le bateau. J'ai pu voir tout l'équipage s'activer et notamment sortir les canons. Je prie pour que ce soit les bateaux royaux. Mais j'observe le bateau qui arrive droit sur nous et ce n'est clairement pas nos couleurs au contraire, c'est un autre bateau pirate. Je ne suis pas doué en navigation mais il avance bien trop vite et le nôtre s'arrête brusquement me faisant tomber du lit.
Il va y avoir bataille et je ne sais absolument pas le battre ! Je suis faite comme un rat. Bizarrement la cage aux poules me manque atrocement.Quand les premiers coups de canons résonnent, je suis prise d'une envie frénétique de vomir et de disparaitre loin d'ici. Je me cache sous le bureau espérant que personne ne rentre. J'entends les cris de pirates, les épées s'entrechoquer, le bruit des armes à feu. Je ne sais pas combien de temps ça dur mais le navire bouge beaucoup trop quand les boulets de canon le touche. Ma main se plaque automatiquement sur ma bouche quand la porte claque indiquant que quelqu'un est entré. Il rigole en parlant seul. Fière d'être entré dans la tanière. Ses pieds le dirige vers le bureau. Je dois agir ou il va me trouver. Je dois garder l'effet de surprise.
Dans un cris je renverse le bureau sur lui quand j'estime qu'il est trop près et c'est maintenant que je remarque le revolver collé sous le bureau, je l'attrape sans même m'en rendre compte. Le pirate mince comme un poteau siffle restant à terre appuyé sur ses coudes. Je le braque de l'arme. Mais je ne lui fais clairement pas peur en vu de son sourire béa.
"-La putain de capitaine.
-Donnez-moi votre arme.
-Bah ça alors ! Quand je vais le dire aux autres.
-DONNEZ MOI VOTRE EPEE !Il me l'a lance sourire aux lèvres, je range l'arme dans la ceinture de mon pantalon et le menace maintenant d'une épée. J'attrape une corde et lui la lance.
-Attachez vos poignets.
-Tu veux pas me le faire coquine ?
-Attachez vos poignets.
-Tu ne sais pas l'erreur que tu fais ma jolie. Je suis le frère du capitaine Rocque !
-Que faire ! Faite ce que je vous dis.Il obéit la mort dans l'âme. S'il est le frère du capitaine ennemie, je vais pouvoir en tirer profit. Une fois fait, je m'approche de lui et tire sur la corde, il grogne m'assurant que c'est serré. Il faut que je trouve le capitaine. D'un courage que je ne connais pas et d'une force de vaincre, j'oblige l'homme à se lever.
Je dois rentrer chez moi. Les pirates ne refusent jamais d'or.
Heureusement pour moi, je suis grande, je glisse l'épée sous sa gorge et lui indique de sortir et de se diriger vers les escaliers pour monter sur le pont.
-Je vais t'égorger en te baisant ! Menace l'homme me donnant la chair de poule.
C'est le chaos dehors. Nous sommes obligés d'escalader deux cadavres pour arriver à l'escalier. Je me mortifie quand un homme arrive épée braquer sur moi pour m'embrocher mais le chauve qui est missionné à tout mes déplacements le traverse de son épée. Le sang gicle sur moi et mon prisonnier.
-Monte princesse ! "
Je reprends mes esprits et pousse le pirate dans les escaliers après avoir remercié le chauve d'un signe de tête.
J'entends le grimgaler répéter "princesse". La scène qui se déroule me surprend. Capitaine Pirs est à terre désarmée avec au-dessus de lui un grand homme roux le menace d'une arme."- Jack !
Le dénommé Jack se retourne comme mon joiliet à la voix de mon prisonnier.
-J'ai la putain de Seth qui me tien par les couilles. Il grogne en rigolant froidement peu content de la situation.
Il se prénomme donc Seth.
Son frère se fait surprendre par la situation, prend un coup de pied dans le poignet ce qui fait voler l'arme et qui entraîne une bagarre aux poings.-LACHEZ LE OU JE LUI RETIRE LA VIE !
-Mais c'est qu'elle est distinguée ta nana. Rigole Jack en s'écartant.
-Un des gars l'a appelé princesse ! Lui crie son frère.L'homme me jauge et semble soudainement comprendre qui je suis.
-Tu as finalement ta vengeance morveux... Lâche le ! Me dit il en se tournant vers moi. Libère le et je te ramène chez toi petite.
-Il ment. Il va réclamé un rançon et ça sera pire chez eux.Je jauge les deux hommes et celui devant moi rigole de la situation. Seth attaque, ramasse l'épée et tranche la main du roux qui l'a tend vers moi. Son cri traverse mon âme et c'est à ce moment que l'homme m'attrape par la nuque et me fait passer par-dessus lui. Mon dos claque le sol me coupant la respiration. Quand j'ouvre les yeux une lame lui transperce la gorge et quand il la retire tout son sang s'écoule sur moi bloquant une nouvelle fois ma respiration. Le capitaine Pirs l'empêche de s'écrouler sur mon corps. Son bras me lève mais je suis incapable de le regarder sous le choque. Il m'entraîne boitillant devant la barre, à la balustrade ou nous avons vu sur tout le navire. Même mon corps ne tremble pas tétanisé par la barbarie qui s'est déroulée sous mes yeux. Je peine à respirer m'obligeant à faire de petites respirations.
"-LE BATEAU À LA MER ! Hurle le capitaine lèvent un bras."
J'ai l'erreur de suivre son mouvement. Ta tête de Jack est au bout fermement maintenu par les cheveux, son sang dégoulinant. Je n'ai jamais rien vu d'aussi atroce. Le visage du capitaine Pirs se tourne vers moi toutes dents dehors fière de lui alors que je suis terrorisé. Et la dernière chose que je sent ce sont ses bras qui me retiennent quand je perds connaissance.