Chapitre 18

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Je suis submergée par la beauté des lieux, la nature est maître même si elle bien entretenu en même temps. Ça ne fait pas île perdu et inhabité.

Eve me fait avancer tenant fermement ma main dans la sienne. Je suis quelque peu déboussolé par ce geste intime. Leurs coutumes ne sont clairement pas les mêmes que les nôtres. Ils sont si intime entre eux.

"-Ton voyage n'a pas été trop rude ? Je devrais peut être te vouvoyer ?!
-Non, tu peux me tutoyer, j'en suis habitué maintenant. Ne t'inquiètes pas mon voyage n'a pas était de tout repos mais je vais bien.
-Je sais à quel point cette imbécile de
Seth peut être cruelle peu importe que ce soit une femme ou un homme. Je lui ai dit que son plan était trop absurde. Que cette vengeance ne ramènerait pas ses parents et désolée je sais que je parle trop !

Elle reprend son souffle et je lui offre un sourire. C'est bien la première fois qu'on est aussi à l'aise avec moi.

-Je pensais que les nobles avaient tous les cheveux longs.
-Il me l'est à coupé.
-Oh le goujat ! "

Je ne peux m'empêcher de sourire face à sa mine réfractaire tout en continuant d'avancer dans les terres.
Je reste bouche bée quand une immense maison de deux étages se dresse face à nous. Elle est magnifique ! Sur le côté, un prai fermé de rondins de bois accueille de splendides cheveux avec à l'arrière ce que je pense être l'écurie. Un immense pommier leur donne de l'ombre. La jeune femme qui m'accompagne me fait rentrer dans la bâtisse après avoir montée quelques marches.

"-Maman ?

Mon frère appelle mère ainsi de rares fois. Je n'ai jamais eu le droit. La seule fois où je l'ai fait, j'ai été réprimander sévèrement. J'étais pourtant haute comme trois pommes à l'époque. Une des pires punitions que j'ai dû subir.
Une femme, les cheveux blanchis par le temps apparaît, un torchon rouge et blanc sur l'épaule.

-Mon dieu pauvre enfant ! Tu es bien trop maigre !

Elle retire à la hâte mon chapeau, ses doigts attrapent mon visage pour l'étudier dans tous les angles.

-Il va m'entendre , on ne traite pas une femme comme celà !

Elle m'agrippe par le poignet pour me forcer à m'asseoir devant la table de cuisine. C'est magnifique ! Je suis habitué à manger sur un table qui doit faire cinq mètres de long et je ne suis presque jamais rentrée dans les cuisines ou une équipe de vingt personnes y travaillent jour et nuit. Elle s'affaire à la cuisine maudissant le capitaine avant de le servir une omelette. Mon ventre grogne. L'odeur me donne l'eau à la bouche.

J'ai à peine de temps de mettre une bouchée dans ma bouche que le torchon vole et que l'éclat de rire du capitaine résonne dans mes oreilles. Je suis surprise de l'entendre rire comme ceci.

-Ta mère se retournerai dans sa tombe ! Comment traite tu une si belle femme ? Elle n'a que la peau sur les os !
-Je t'inquiète pas tante Olga, je l'ai très bien traitée. Elle a partagé ses nuits avec les poules. Ricane t'il en essayant de prendre un morceau dans mon assiette.

Ses doigts sont violentés par une grande cuillère en bois mais il arrive tout de même à prendre un bout de nourriture pour l'enfourner dans sa bouche.

-Le cuisiné n'est pas aussi doué que toi.
-N'essaye pas de me prendre par les sentiments jeune homme ! Je suis sûr que si on lui retire ses vêtements elle est pleine de bleu !
-Je lui ai même tiré dessus.

Le voilà qu'il court dans la maison rigolant à gorge déployée suivie par ce que je pense être là sœur de sa défunte mère. C'est étrange comme situation. La brune croise les bras me regardant, je n'arrive pas à soutenir son regard lourd de questions.

-Tu n'as pas l'air si effrayé que ça. Tu n'as pas une once de terreur dans les yeux quand il est dans la même pièce que toi. Tu n'as même pas sursauté quand il a pioché dans ton assiette. Il t'a vraiment tiré dessus ?
-Oui au mollet.
-Hum...

J'entends la femme lui crier de ne pas revenir de si tôt avant de claquer la porte. Il mène son équipage d'une main de maître, il est connu pour sa cruauté légendaire mais ne fait pas face à une femme d'une cinquantaine d'années.

-C'est à cause de lui que j'ai des cheveux blanc. Grogne t'elle en revenant. Eve va donc lui préparer un bain s'il te plaît.
-Bien sûr maman.

Sa mère l'embrasse sur la joue avant qu'elle ne parte. C'est donc ça un amour maternel ?

-Une fois requinqué tu seras encore plus magnifique ! Il t'a laissé dans la crasse en plus. Il n'a vraiment pas honte !

Elle continue son monologue le maudissant. Je porte ma chemise à mon nez. C'est vrai que je ne sentpas la rose. Je sursaute quand un chat roux monte sur la table. Il est bien grassouillet. Il tente de piquer dans mon assiette et Olga l'attrape le fichant dehors par le fenêtre.

-Il est bien comme son maître celui là ! Toujours à piqué dans les assiettes des autres mais pour tuer les souris il n'ait plus là !
-Vous avez d'autres chats ?
-Il y a une bonne population de chats dans l'île, c'est important en vu de la végétation. On serait envahi de rongeurs sinon. Seth à trouver ce monstre blessé alors qu'il ne pouvait à peine ouvrir les yeux et la ramener à la maison pour que le froid de l'hiver ne l'emporte pas. Sauf que maintenant il entre dans la maison comme si c'était la sienne. Et il est habitué à ce qu'on lui serve à manger tout les jours. Donc monsieur n'a jamais chassé la moindre bestiole et miole jusqu'à pas d'heure pour dormir au chaud.

Je souris tendrement la regardant faire la vaisselle. Pourquoi personne ne parle comme elle le fait au château ? Nous devons tous suivre un protocole strict et parler doucement. Pas débité comme un moulin à paroles comme elle le fait avec sa fille. Si elle aurait oser parler comme elle l'a fait à un haut gradé lien du sang ou pas elle aurait était sévèrement puni voir tué.

-Le bain est prêt. Vient.

Je remercie sa mère qui me répond qu'on se verra sûrement ce soir pour la fête. En l'honneur du retour du navire encore à flot mais pas loin de couler.

-Je t'ai mis des vêtements ici. M'informe t'elle en le montrant les tissus sur le rebord du lavabo.

Je ne regarde même pas et plonge ma main dans l'eau chaude. Ça fait si longtemps que je rêve de me baigner dans de l'eau chaude.

-Merci beaucoup Eve."

Elle le lance un sourire avant de s'éclipser. Je ne perd pas une minute pour me déshabiller et me plonger dans l'eau gémissent de bonheur. Mes cheveux sont tellement sec à cause de l'eau de mer !

Pirate de cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant