"-Apprends-moi à me battre à l'épée.
Simon rigole pendant qu'il affûte son épée. Ne daignant pas me regarder.
-Je ne comprends pas ce qu'il y a de drôle.
-Tu voudrais défier le capitaine a l'épée ?
-C'est donc ça qui est drôle. Je déclare en levant les yeux au ciel.
-Je pensais que les princesses n'avaient pas le droit de faire ce genre de choses comme apprendre à se battre.
Je prends place à côté de lui et je le vois jeté un coup d'oeil au gouvernail. Le capitaine remplace le timonier qui est partie manger avec le dernier service.
-Tu m'évite.
-Je t'évite ?
-Ne le nie pas.
-Je t'évite. Conforme t'il en reprenant son travail sur la lame.
-Et pourquoi donc ?
-Il devrait y avoir une raison ?
-Bien sûr. Tu es mon seul et unique ami...
Il arrête son mouvement, fronçant les sourcils avant de me regarder à nouveau.
-Je suis un pirate.
-Un gentil pirate.
Il rigole encore et je fais la moue.
-Pourquoi es tu un pirate ?
-Il doit y avoir une raison ? Pourquoi es tu une princesse ?
-Parce que mon père est roi.
Il semble vaincu. Il soupire et pose son épée à côté de lui sans même pensé une seconde que je pourrais en prendre possession et le blesser.
-Je suis pirate parce que je n'ai plus rien d'autre. Des barbares ont tués ma femme et mon enfant à naître en voulant dérobés nos objets de valeurs quand je m'étais absenté. Et quand je suis rentré dans la taverne pour enterré mon chagrin le capitaine était là et ma proposé de monter sur le navire et je ne l'ai plus quitté depuis trois ans maintenant.
-Je suis terriblement désolée...
-Ne le soit pas, tu n'ai pas la cause de mes tourments.
-Quels ages as tu ?
-32 ans ma petite.
-Et le capitaine ?
Il jette un coup d'œil au concerné et je fais de même. Il nous fixe sans gêne.
-27 ans cette années. Et ça fait 7 ans qu'il est capitaine du navire.
-Il l'a hérité de ses parents ?
-Oui. Il était à bord cette nuit là. Il a toute suite compris ce qu'il se passer. Il a voulu se battre mais l'équipage l'a enfermé dans la calle. C'était une mission suicide. Il prépare sa vengeance depuis des années. Préparant le terrain, étudiants toutes les cartes possibles pour ne pas se faire repérer. Le positionnement des gardes, le nombre. Quels types d'armes prendre.
-Ce n'était pas là première fois que vous veniez alors ? Il savait exactement qui j'étais. Il n'a pas hésité une seule seconde.
-Non, il est venu deux fois avant mais pas le bateau ni l'équipage. On était caché par l'immence forêt.
-Elle est pourtant surveillé par une tour de garde.
-Les soldats ont tournés la tête contre de l'or.
-Quand êtes-vous venues ?
-Il y a deux ans à la fête des lumières et l'année passée un jour quelconque même si j'ai eu l'impression que quelque chose était différent quand il est revenu.
J'essaie de me remémorer la fête des lumières mais je n'ai rien vu d'anormal appart l'ennui. Et je n'ai jamais remarquer quelqu'un m'épier. Ça me donne de mauvais frissons.
-Nous devons renforcer la garde alors...
-Il faudrait déjà te hisser des griffes du capitaine. Car il n'a pas l'air de vouloir te laisser déguerpir.
-Oui et j'ai encore des douleurs à la jambe. J'ai retenue la leçon ne t'en fais pas pour cela.
Il ricane en secouant la tête.
-Je ne comprends guère ce qu'il y a de drôle.
-Il n'allait pas te laisser t'échapper alors que ça fait des années qu'il t'attend.
-Sa vengeance est déjà faite. Mes parents ont perdu un enfant et un mariage qui les aurait arrangés. Je ne suis plus vraiment d'utilité. Je suis sûr que le royaume me préférer morte plutôt que je ne sois un fardeau si je rentre un jour.
-Tu n'as pas dis vouloir être une pirate ?
Je plisse les yeux me souvenant de cette fameuse soirée. Je me sentais libre. Et être libre me faisant penser aux pirates. Pas de compte à rendre et de règles. Ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Mais être réellement une pirate ? Non, ce n'est pas possible.
Il attrape soudainement son épée et me tend le manche.
-Alors mon amie, tu ne voulais pas apprendre à te battre ?"
Je lui montre mes dents tout en attrapant l'arme. Il se met debout et je fais le même. Il m'explique ce que je dois faire avec la lame. Elle doit être le prolongement de mon bras. Je ne dois plus sentir la lourdeur du métal. Mes pieds doivent être souples mais encrées au sol. J'ai du mal a comprendre ce qu'il m'explique. J'ai l'impression qu'il est en amour avec ce bout de métal. Je grimasse quand je prend appuie sur ma jambe blessée mais il continue son cours sans se soucier de ma douleur. Je sens le regard du capitaine et de quelques matelots sur moi. Certains donnent même des conseils. On m'a toujours dit que les pirates traitent les femmes comme des sous-humains juste bonne à assoiffés leurs désirs sombres et machos. Mais je vis avec eux depuis plus de deux semaines et mise appart quelques regards déplacés je n'ai eu de mésaventure. Sauf à mon arrivée sur le navire bien sûr. L'avertissement de leur chef les a sûrement obligés à bien se tenir. Mais ils ne sont pas réticents à ma présence. Nous discuterons maintenant quand nous partagons nos repas. Les matelots sont plutôt curieux de ma vie d'avant. De la vie noble. Mais le point de vue d'une femme n'est pas vraiment le plus intéressant surtout que je me suis toujours bien tenu.
Franck un des plus petits de l'équipage me fait face avec son épée faisant venir quelques autres hommes pour le divertissement de la journée. J'envoie claquer mon épée contre la sienne. Il me dit être surpris que je mette de la force. Ça dure quelques instants avant qu'il ne fasse tomber mon arme en donnant un coup puissant.
-Capitaine Rose, aimé se battre contre nous. Ça rappelle des souvenirs même si elle était une bonne femme puissante.
-Elle était une pirate ?
-Oui, on avait deux capitaines à l'époque. Quand Seth était petit elle restait à terre pour le pomponner mais quand il a eu des poils ils ont embarqués avec nous. Elle avait plus de couilles que son mari. Dit-il faisant rire ses collègues. Mais elle apportait de la douceur dans notre monde de brute. Son instinct maternel était fort et le fait qu'elle n'ait jamais eu d'autres enfants faisait qu'elle reporter tous sur nous. Surtout sur les plus jeunes. Capitaine Pirs, le premier, en était mort de jalousie. Il voulait nous tuer avec ses yeux.
-Ah oui c'est vrai ! Renchérit un autre en rigolant. S'il aurait pu nous couper les couilles à tous, il l'aurait fait. Son regard était si noir quand elle s'inquiétait pour nous et passer ses nuits aux prés des blessés. Il l'aimait à s'en couper les veines. Je regrette qu'ils soient morts mais ils sont morts ensemble et je pense qu'il n'y a pas plus beau.
-C'est clair ! C'est ce qu'ils auraient voulu, c'est sûr. Et leur marmot tient d'une main de maître notre paquebot aussi maniaque que sa mère et aussi cruelle que son père.
-Aussi jaloux aussi ! Lance un autre les faisant éclater de rire avant qu'ils ne retournent se mettre au travail."
Je jette encore un coup d'œil au capitaine qui à le regard dressé sur la mer avant de continuer les leçons avec le chauve.
