Chapitre 19

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J'ai l'impression d'être nue. Je suis couverte d'une robe rose pâle qui dévoile la naissance de ma poitrine dans un décolleté qui couvre seulement mes épaules et laisse apercevoir les chevilles. Mes parents ne m'auraient jamais laissé sortir comme ceci. Je n'ai d'ailleurs aucun vêtement de ce genre.

Je m'observe encore quelques instants avant de descendre. La maison est silencieuse. Alors que je traverse le couloir, la porte d'entrée s'ouvre sur le maître des lieux. Quand ses yeux se lèvent sur moi, il s'arrête net, la bouche entrouverte. Il prend une grande respiration avant de claquer la porte. L'air est soudainement lourde.

"-Elle sont parties ?

Je hoche la tête de haut en bas ravalant ma salive. Il avance dans ma direction, je ne peux m'empêcher de rire quand il m'attrape sous les fesses pour me porter jusqu'à la salle et m'asseoir sur la grande table en bois. Il se laisse tomber à genoux, glisse sa tête sous ma robe. J'allais lui demander ce qu'il fabrique mais il m'embrasse à pleine bouche sur mes lèvres du bas. Je me penche en arrière savourant se contact plus qu'intime. On ne m'a jamais parler de cette pratique. Quand ses doigts se mêlent à sa langue, je brûle intérieurement. Comment peux t'il me rendre dans cet état là ? Je l'entends enlever son pantalon et il se redresse. Il m'embrasse avant de me chuchoter que je vais enfin pouvoir hurler de plaisir en paix. Il me fait glisser jusqu'au bord de la table, sa main l'aide à diriger son pénis jusqu'à mon sexe. Il pénètre mes chairs avec délicatesse et je gémis instantanément. Voyant que je ne suis pas douloureuse, son deuxième coup de reins est plus brutal me faisant aggriper sa nuque. Mes chevilles se croises sur son dos désirant son corps aussi près que possible. Ma voix raisonne dans toute la maison.

-Tu voudrais bien te tourner ? Il demande entre deux coups de reins.

J'accepte sans vraiment savoir ce que j'accepte mais je regrette quand il se retire de moi. Il ricane à ma mine déçu. Il m'aide à me lever et me fait tourner pour mettre mon ventre sur la table. C'est au tour de mon visage de me brûlé quand il découvre mon derrière. Ais-je assez confiance en lui pour rester dans un positionnement aussi gênante ? La réponse est clairement oui quand il me pénètre. Sa main claque violement ma fesse droite. Comment puis-je aimé cela ? Je laisse mon esprit entre transporté dans un monde de plaisir charnelle juste délicieux avec comme arrière son le bruit de nos peaux qui claquent et de ses soupires d'extases. J'en perd la voix tellement que c'est bon. Il sort de mes chairs pour éjaculer entre mes fesses. Je sens son liquide chaud glisser entre mes lèvres me rendant ivre du plaisir qu'il me donne.

J'ai du mal a reprendre ma respiration.

-Je crois qu'on va être en retard. Dit il quand son gland glisse de nouveau dans ma fente."

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Mes mains dans celle d'inconnus, nous tournons en dansant autour d'un feu malgré la pluie fine. Je suis protéger de cette dernière par le chapeau du capitaine qui m'a collé après être sorti de la maison rougie par l'effort physique. Sur la table, sur le tapis, dans l'escalier. Je n'ai jamais connu telle plaisir. Quand nous sommes arrivés à la fête , le nuit était déjà bien tomber. Des chops de rhums ont glissés dans nos mains et Eve m'a amené danser avec eux. C'est plutôt loufoque de se sentir libre alors que je me suis faite enlevée. Je suis à la limite de regretter qu'il ne met pas enlèver quand il est venu une des deux premières fois. Eve me fait tourner et j'atterie entre les bras d'un homme. J'essaie de partir mais il me fais tournouillé. La brune rigole demande à son frère d'arrêter avant que je finisse par vomir à cause de l'alcool. Ça me rassure de savoir qu'il est son frère. Donc le cousin de Seth.

-Bien le bonjour princesse ! Je suis Léon votre pieu serviteur pour n'importe quel domaine. Ce présente t'il en me faisant la révérence, main levé.

Je glisse ma main dans la sienne et il se redresse après l'avoir embrassé et je récupère ma main.

-On raconte que votre beauté est inimaginable. Ce ne sont donc pas des légendes.

Sa soeur éclate de rire alors que mon mon sang remonte à mon visage. Je jette un coup d'œil au brun qui nous fixe buvant tranquillement une chop.

-Et bien, c'est très aimable de votre part.
-Peut-être accepteriez-vous qu'on se revoie demain ?
-Tu es stupide ? Elle a quoi posé sur sa tête ? Demande sa sœur. Chasse gardé.
-Il est prêteur. Rigole son frère.

Je sent la panique m'envahir. Il prêteur ? Voudrait il me laisser à un autre homme ? Non !

-Excusez-moi, je ne me sent pas très bien. M'excusais-je en partant.

-Bravo gros bêta, tu lui a fais leur !
-Roh ça va !

Je l'ai entend se discuter mais je quitte la fête m'enfoncant dans la végétation. Je ne veux pas qu'un autre homme me touche. Je préfère me donner la mort plutôt qu'être utiliser pour leur plaisir. C'était bien trop beau pour être vrai. C'était ça son plan, me mettre en confiance pour que je lui donne mon corps avant qu'il ne me jette contre mon gré à d'autres hommes. Je ne veux point celà. J'entends le capitaine m'appeler mais je ne me rerourne pas, j'accélère même le pas quand il me prévient que je vais me perdre.
Qu'il aille au diable lui et sa vengeance ! Je suis impure et plus mariable de toute manière. Il a gagné. Il ne sait pas l'identité des assassins de ses parents mais il peut se venter d'avoir pris la virginité de la princesse Charlotte et qu'elle lui a offerte avec grand plaisir en plus de ça ! Qu'elle gourgandine !

Je crie quand mes pieds ne touchent plus terre et me débat soudainement dans une eau froide. JE NE SAIS PAS NAGER ! Je lutte pour garder la tête hors de l'eau, avalent la tasse mais je sombre rapidement.

Des bras puissants m'attrapent, me tirent hors de l'eau. Je reprends ma respiration en toussant alors qu'il nous amène sur le rivage. Je me laisse tomber sur le dos, la respiration lourde, le regard sur les étoiles. Capitaine Pirs prend place à côté de moi après avoir récupéré son chapeau sui flotter . Et la pluie se moque aussi de moi, elle commence à battre plus fort.

-Nous devrions rentrer.

Je ne réponds rien. Je ne vois du coin de l'oeil se redresser, une jambe relever.

-J'imagine que tu vas les faire payer une fortune.
-Qui ça ?
-Les hommes à qui tu comptes me donner.
-De quoi parle tu ?

Je me redresse, la vue déjà brouillée par les larmes, la boule à la gorge qui me fait mal. J'ai l'impression qu'on vient de me brisé.

-Charlotte, que se passe t'il ?

Le brun essaie de porter sa main sur ma joue pour la caresser mais je le repousse.

-Que t'a dit mon cousin ?

Il est en colère et mes larmes se mélangent à la pluie.

-Je préfère mourir que de finir dans d'autres lits...

Ses yeux me montrent de l'incompréhension. Il secoue la tête de gauche à droite.

-Non ma jolie, ça n'a jamais fait partie du plan. Je... Je ne supporterai pas d'imaginer d'autres mains que les miennes sur ta peau. Je ne sais pas ce qu'il t'a dit ou ce que tu as cru comprendre. Mais je ne vendrai pas ton corps, ça m'est impossible.

-Il a dit que tu allais me prêter !

Il sourit et je me décompose.

-On va dire que de manière générale, que ma conquête aille voir un autre homme, ne me gêne pas. Mais toi, je n'ai pas envie que tu ailles voir un autre homme. Tu n'en as pas le droit.

J'essaye d'assimiler ses paroles alors qu'il rapproche son visage du mien.

-Je désire te garder pour moi tout seul Charlotte. Chuchote t'il bien trop prêt de mes lèvres, me faisant loucher sur les siennes.
-Jusqu'à quand ?
-Jusqu'à ce que la mer m'emporte."

Pirate de cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant