Tu me manques tellement

Pourquoi toi...

Et voilà la suite, seulement 3 jours que j'ai publié le premier chapitre mais ne vous faites pas de film, ce ne sera pas toujours comme ça;-)

------------------------------------------------

-Allo? Dit la petite voix enfantine. Qui est-ce?

-Bonjour, suis-je bien chez monsieur Lyks? C'est la police à l'appareil.

-Oui, c'est mon papa. Que se passe-il? Il a fait une bêtise?

-Non pas du tout, pourriez-vous me le passer s'il vous plait?

-D'accord.

Elle colla le téléphone du côté droit de sa poitrine pour que le policier ne puisse pas entendre les battements rapides de son coeur. Elle traversa la salle à manger et se dirigea vers le salon. Elle aperçu son père assis dans le fauteuil et lui dit:

-Papa, c'est pour toi, c'est la police, elle dit que tu as fait une bêtise.

-Quoi! Passe moi ça! Dit- il énervé. Allo!

-Heu, monsieur Lyks? Police à l'appareil. J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer.

-Une mauvaise nouvelle? Quelle mauvaise nouvelle?

-Votre père, votre mère et votre fils on eut un accident.

-Oh mon Dieu, que s'est-il passé?

-Leur voiture est entré en collision avec la berne centrale.

-Oh oh oh... Non! Dit- il les larmes aux yeux. Est-ce qu'ils... Est-ce qu'ils vont bien? Ajouta-t-il la voix tremblante.

-Votre mère et votre fils vont bien mais... Votre père est dans un état grave.

-Oh non, c'est pas vrai. Où est-il?

-À l'hôpital st-marie. Dit le policier d'une voix neutre.

Il raccrocha au nez du policier et appela sa femme. Quand celle-ci descendit, elle lui demanda:

-Que se passe-il, pourquoi as-tu crié?

-Papa... Papa a eu un accident... Et il est dans un état grave.

-Quoi?!? Et Michel? Et ta mère?

Maeva regardait la scène avec effroi, elle se disait que si son papy avait accepté de l'emmener elle serait peut-être blessée voir pire... Morte. C'était comme si il avait été prévenu , comme si il avait voulu la protéger. Elle se mit à pleurer encore et encore sans pouvoir s'arrêter. Pendant que ses parents paniquaient à propos de son papy, elle s'assit en boule au sol et se mit à se balancer d'avant en arrière tout en se bouchant les oreilles à l'aide de ses pauvres petites mains de fille de 7 ans. Ses parents la remarquèrent enfin quand elle hurla:

-Mais arrêté... arrêté... arrêté.

-Que se passe-t-il Maeva? Lui demanda son père inquiet.

-Arrêté de parler et faites quelques choses. Je veux aller le voir!

-Je ne pense pas que tu devrais venir Maeva, il est dans un état grave. Lui dit calmement sa mère.

-Vous ne pouvez pas m'empêcher de le voir. Dit-elle avec une poussée subite de maturité.

-Non c'est vrai nous ne pouvons pas. Dit le papa de Maeva d'une voix troublée par la réponse de sa petite fille.

-Alors allons y. Dit-elle.

Pendant que ses parents se regardaient avec surprise elle couru chercher les clés de l'auto, ouvrit la voiture et s'y réfugia. Quand ils arrivèrent à la voiture elle était attachée et prête à partir.

Sur la route, monsieur et madame Lyks roulaient doucement mais ce n'était pas pour échapper aux amendes policières ni pour éviter un accident mais bien pour arriver le plus tard possible, pour arriver trop tard...

18h38: Maeva arriva dans la chambre d'hôpital de son grand-père. Une infirmière était présente et lui dit:

-Vous ne pouvez pas être là mademoiselle.

-Je dois être là madame. Lui répondit-elle sèchement .

-Mae... Mae... Maeva...

-Il a réagit! Cria l'infirmière en appuyant sur le bouton pour appeler un médecin. Il a réagit!

L'infirmière sortit de la chambre et Maeva se précipita au chevet de son papy:

-Papy, Oh mon Dieu papy que c'est-il passé?

-Chut... Maeva... chut...

-Papy... papy...

-Chut... ne pleure... ne pleure pas...

-Papy...

-Regarde... regarde dans... dans mon sac...

-Quel... quel sac?

-Là-bas... à droite... regarde... dans la... petite poche.

Maeva se retourna et vit le sac, elle s'avança jusqu'à lui et ouvrit la poche. Mais avant qu'elle ne puisse sortir ce que contenait la poche qu'un bip faussement aigu retentit, elle fit volte face au lit d'hôpital et regarda l'électrocardiogramme, le plat total, le vide total, l'arrêt total... Il était mort, il l'avait laissé, il l'avait abandonné et avait refusé qu'elle le voit s'éteindre. Les médecins entrèrent à toute vitesse dans la chambre et 2 infirmières étaient à leurs côtés. Quand elles virent la petite, elles l'attrapèrent et elles l'emmenèrent dans le couloir. Maeva hurla, cria ,pleura mais les infirmières ne la laissèrent pas retourné dans la chambre. Quand ses parents arrivèrent ils étaient très inquiets car elle c'était enfuie pour retrouver son papy et ne les avait pas prévenus. Elle leur dit qu'elle devait regardé dans le sac et une infirmière accepta d'aller le chercher. Quand elle réapparu avec le sac Maeva sentit son cœur se serré, elle regarda dans la poche et sortit une feuille plié en quatre, elle l'ouvrit et la regarda. Elle se mit à pleurer, elle ne savait pas lire, elle ne comprenais pas ce que disait la lettre. Sa mère compris , pris la feuille et commença la lecture:

-"...

---------------------------------------

Alors que va dire la lettre?

Que pensez- vous de ce chapitre?

S'il vous plaît donné moi votre avis. Je me suis appliquée pour créer un chapitre plus long donc j'espère que ça vous à plut.

Big bisous à tous