Chapitre 3

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"-Ma mère t'adore !
-Elle m'a vu à peine cinq minutes le temps de te faire signer un document à 22 heures  en plein dessert. Je ne suis pas sûr qu'elle est appréciée me voir débarquer en plus dîner avec son fils qu'elle vois peu.
-Elle t'a trouvé dévoué à ton travail et elle m'a engueuler après parce que je te faisais trop bosser. Et elle a dit que tu étais mignonne avec ton sourire de constipé.

Je rigole avec lui alors que les routes de campagnes défilent sous nos yeux. C'est jolie. Il semble anxieux son doigt ne cesse de jouer contre le cuire du volent. Il a activé ces sièges chauffent, c'est fort agréable.
À ce que j'ai compris nous allons dans la grande maison de ces grands parents. Réunion familiale. J'espère juste pouvoir rester dans une chambre sous une couette bien épaisse avec un bon livre. Je ne rêve rien de plus. De la tranquillité.

Le domaine se dresse devant nous. Mon patron se gare à côté d'une voiture familiale et verrouille les portes me faisant froncer des sourcils.

"-Je n'ai pas été totalement honnête avec toi...

Mon corps pivote vers lui, prête à l'écouter. Je savais bien qu'il me cacher quelque chose. Siméon ne sait pas me mentir.

-Je...

Je sursaute quand on tape sur le pare-brise. Un homme qui ne doit même pas être majeur apparaît devant nous tout sourire.
Son frère, petit frère Gabin.
Siméon ce frotte le visage avant de déverrouiller les portes. Son petit frère m'ouvre la portière en me faisant la révérence. La même tête mais en plus jeune et avec de longs cheveux. Il me fait la bise et colle une accolade masculine à son frère qui lui tape dans le dos le faisant râler. Les deux hommes descendent les valises. Je ne me fais pas prier pour ne pas aider et les suis sur le petit chemin de dalles. C'est vrai qu'il fait plus froid ici qu'à Paris.  La pollution réchauffe l'air. J'aurais peut-être dû acheter des gants finalement.

"-Oh Ambre, il nous a tellement parlé de toi ! S'éclame sa mère, Claire en me prennent par surprise dans ces bras.

Je me crispe. Mon patron fuit mon regard. C'est très rare qu'il fasse ça. Il fait seulement ça quand il a fait une grosse bêtise. Comme accepter un rendez-vous sans même m'en avoir parler avant et vérifier son planning.

-C'est vrai moi qui le pensais gay. Enchéri sa sœur, Enimie me claquent la bise.

J'ai bien envie de lui répondre qu'il fait ce qu'il veut de ces fesses mais je me retiens. Puis ça ne veut pas dire que parce qu'on travaille ensemble, qu'on couche forcément ensemble. Même si on peut passer nos nuits à bosser. C'est au tour du reste de sa famille de me saluer jusqu'à la grand-mère qui prend mon visage en coupe dans ses mains ridés, le même sourire tendre que son petit-fils. C'est agréable.

-Que tu es magnifique.
-Bien merci...
-Depuis le temps qu'il nous parle de toi, je suis heureuse qu'il t'amène enfin.

Je le sens flatter qu'il parle autant de moi à sa famille.

-S'était sûr que vous alliez tomber en amour après tant d'années à travailler d'arrache-pied ensemble. Toujours ensemble.

Hein ? Elle a dit quoi la vielle ?
Tomber en amour ?

Je papillonne des paupières. Je n'ai pas du comprendre ce qu'elle m'a dit. Je ziote mon patron qui me lance des supplications par ces yeux. C'est quoi ce bazar ? Je ricane malgré moi du à l'angoisse qui monte de plus en plus.
J'ai envie de mourir. Mais je vais le tuer avant.

La vieille dame me lâche enfin et je suis à deux doigts de prendre mes jambes à mon coup et de m'enfuir. Le bras de son frère se pose sur mes épaules me faisant sursauter, le brun réagit immédiatement et l'enlève voyant ma panique. Il sait à quelle point de déteste ça.

-C'est qu'il serait jaloux de son frère ! Rigole son paternel, Quentin.
-je vais aller lui montrer la chambre."

Son frère joue de ces sourcils avant de ce prendre un coup de poing douloureux dans l'épaule. J'attrape mes valises et le suis, le poussent presque voulent rapidement des explications.

"-Je vais te tuer. Je déclare une fois la porte fermée.
-Desolé ?
-Des explications. Toute suite.
-Il ce peux que je leur est fais croire que tous les deux... Dit il en nous montrent chaqu'un notre tours du doigt.
-Mais pourquoi ?!

Il met un doigt sur sa bouche me faisant signe de faire moins de bruit. Je me rapproche de lui, les bras croisés. Si j'étais un personnage de cartoon, de la fumé sortirait de mes oreilles.

-Pourquoi leur as tu fais croire ça ?
-Parce qu'il arrêté pas de vouloir me présenter pleins de femmes. Me dire qu'il est grand tant de faire un marmot.
-Tu ne veux même pas d'enfant !
-Bien sûr que non. Alors pour qu'il me laisse tranquille, je leur est dis qu'on sortait ensemble.
-Pourquoi moi ? Tu pouvais pas inventer quelqu'un ?
-C'est plus simple que ce soit toi. On est toujours ensemble et on ce connais par cœur. Ça met facile de dire quelques détails sur toi sans avoir à inventer.
-La preuve que non, je ne te savais pas menteur.

Ces lèvres ce pinces, n'assument pas la reproche. A vrai dire, il est la personne la plus honnête que je connaisse. Mais j'ai quand même envie de l'écarter.

-Va leur dire la vérité et tant pis pour toi et tu me ramène chez moi.
-Ambre s'il te plait...
-Non. Je ne jouerais pas à ce petit jeu puéril.
-Et si je te paye ?
-Pardon ?!

Ces yeux s'ouvrent en grand, ce rendent compte de sa bêtise. J'attrape une de mes valises. Tant pis, je ferai du stop ! Il aggripe mon bras, d'un mouvement brusque je lui retire.

-Tu me prends pour qui au juste ?
-Ca peux être amusent... Te changer les idées toi qui déteste tant Noël.

Je soupire, pincent l'arrete de mon nez.

-C'est sur qu'ils ne vont pas découvrir la supercherie quand ils découvrons que je ne supporte pas être touché par mon mec.
-Ca peux t'aider à aller outre ce dégoût...
-N'essaye pas de jouer les thérapeutes, ça ne te vas pas.
-Alors c'est oui ?
-Je veux bien te sauver les fesses mais je te préviens que tu as intérêt de me larguer avant Noël pour que je puisse rentrer chez moi !
-Promis ! Merci ! Merci !
-Plus jamais ça Siméon, je te préviens ! Tu m'as piégé.
-Plus jamais. Promit, j'ai paniqué. Et sa sembler être une bonne idée de te faire découvrir un vrai Noël.
-Je rigole pas Siméon si tu ne me largue pas avant Noël, je démissionne.

Je regarde son visage ce décomposer lentement, comprennent ma menace.

-Je ne veux pas que celà arrive.
-Alors fait en sorte que celà n'arrive pas."

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant