Chapitre 11

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Je somnole encore quand Siméon sort du lit pour aller se doucher. Le manque de sommeil commence à être compliqué. Lui a dormi comme un ours. J'aurais aimé faire pareil.
Je suis fière de moi, je n'ai pas fait de crise d'angoisse, je n'ai pas pleurer. Je lui fais confiance.

Premier homme que j'ai embrassé.
Premier homme avec qui j'ai dormi.

Mais surtout première personne en qui j'ai confiance. Je m'enroule dans la couette sans m'apercevoir que je hume son odeur.

Je papillonne des yeux au toucher doux sur mon visage. Je ne m'étais pas rendu compte que je m'étais endormie. Le brun est assit au bord du lit me carressent le visage pour me réveiller. Le sourire tendre qu'il m'envoie fait battre mon coeur plus rapidement.

"-Je pensais qu'on avait une journée shopping à faire.  Robe, chaussures, bijoux mais pas de culotte. "

Mes.joues rougissent. Qu'est ce qu'il m'a pris de lui répondre ça ? Il me prévient qu'il descend pour me laisser me préparer. Ce que je fais après avoir mis une éternité à sortir des draps.

Presque toute la famille est à table, rigolent tous ensemble. Ça fait mal. Je n'ai jamais connu ça et je me sent en trop. J'allais revenir sur mes pas mais Quentin s'écrit " la voilà" tout sourire. Toute la tablé me regarde, instinctivement je regarde mon patron et je comprends que quelque chose à changer entre nous. D'un geste il me montre le café à côté de lui. D'habitude, c'est moi qui lui fait le café. Je m'assois à côté de lui le remercient. Son bras se pose sur le haut de ma chaise continuent sa discussion avec sa grand-mère et sa sœur.

"-Tiens, c'est ça mon secret. L'huile de serpent.
-L'huile de serpent ? Je repère en haussent un sourcils.

Gabin me sourit. Il est définitivement le portrait de son frère.

-C'est un mélange d'huile. Tu laisse poser une heure après tu lave tes cheveux avec ce duo de shampoing et après shampooing. Et tu défini tes boucles avec ça.
-Rappel moi ce que tu veux faire dans la vie déjà ?
-Infirmier. Mais avec de magnifiques cheveux. Photographe à mes heures perdues aussi. J'adore photographier les gens s'en qu'ils s'en rendent compte. J'ai un compte Instagram d'ailleurs."

On échange encore ensemble avant d'être accaparé par Claire. J'ai l'impression pendant un instant de faire partie de leur famille. Ces pleins de sentiments étranges mais agréable. Et quand nos yeux brillent s'accrochent, je le rends compte que pour la première fois de ma vie, je suis heureuse.

___

"-On a dit une robe. Pas refaire ta garde robe.
-Je fais rarement les magasins alors laisse moi le racheter ce qu'il me manque.

Il soupire mais le suit à la trace. Les mains dans les poches de son long manteau. Peu de personnes dans les magasins de vêtements, tout le monde est en train de faire les cadeaux. C'est parfait.

"-Pas de culotte mais peut-être un string ?

Je me retourne machinalement et le découvre avec un bout de tissu fait de dentelle dans les mains, fière de lui. Je sent mon visage devenir écarlate. Quel trou du cul.

-Non, je l'ai déjà mais merci."

Sa mâchoire se décroche et moi j'ai les mains tremblantes en le laisse en plan pour aller payer mes articles. Il me suit maintenant dans un silence de mort jusqu'au prochain magasin.

"-Tu as ton costume ?
-Oui, j'ai pris mon trois pièces.
-Tu as quelqu'un à impressionné ?
-Mon ex ?

Quoi ? Je lui jette rapidement un coup d'oeil, il pianote sur son téléphone avant de lui aussi me jeter un petit regard, un sourire fourbe sur la figure. Il se fou de moi. Je me racle la gorge et part trouver une robe.

"-Bah tu ne m'as pas montré. Boude t'il quand je sors de la cabine.
-J'ai besoin de ton appréciation maintenant ?
-Non bien sûr que non mais j'aurais aimé voir.
-Tu l'as verra dans deux jours.

Je lui colle la paire d'escarpins contre le torse qu'il rattrape effleurent mes doigts. Il règle donc les articles comme prévu même si au font de moi j'ai envie de les payer. Je déteste qu'on me paye quelque chose.

"-Est ce qu'il te faut quelque chose d'autre ?
-Non, c'est bon. On peut rentrer.
-On va faire un saut au marché de Noël avant. Ma famille est partie faire un tour. Et je sais que tu n'as jamais été dans un marché de Noël, ça sera une première. On va poser les sacs dans la voiture. Il y en a pour dix minutes à pied. Il n'y a jamais de place ou ce garer là bas et je n'ai pas envie qu'on me raille ma bagnole."

Comme annoncé dix minutes plus tard nous voilà devant un gigantesque sapin.

"-Ouah. Il est magnifique.

Son bras entoure mes épaules me faisant sursauter mais le sourire qu'il m'envoi me détend.

-Depuis que je suis gamin, chaque année je suis toujours aussi impressionné par la hauteur de cette arbre.
-C'est sûr qu'ils ont pas étaient le chercher à Carrefour celui là.

On rigole ensemble avant qu'il me pivote légèrement, nous retrouvent face à face. Ces mains trouvent mon visage avant qu'il ne m'embrasse. Les miennes accrochent son manteau. Est ce que j'ai le droit d'apprécier qu'il m'embrasse ? J'imagine que notre relation redeviendra ce qu'elle a toujours été une fois à Paris alors autant en profiter. Mes mains tremblantes remontent sur son corps pour passer derrière sa nuque. Il approfondit notre baiser. C'est lui qui tient les reines.
On se fait bousculer nous forcent à nous lâcher en rigolent. La personne s'excuse, courent après son môme.

-Bon allons trouver ma famille. "

Je repère Gabin qui discute avec un garçon de son âge. Il me fait coucou de la main avant de me montrer son appareil photo. Il m'avait dit qu'il allait me le montrer. On trouve rapidement le reste de sa famille qui est autour d'un vin chaud. C'est dégueulasse.

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant