Chapitre 4

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J'ai envie de m'enterrer vivante. La sœur de Siméon vient de me déposer son bébé dans les bras. Heureusement pour moi, il ou elle dort profondément. Est ce que si je le pose sur le canapé, elle va m'en vouloir ?

"-Elle est mignonne n'est ce pas ? Me demande Claire tout sourire.

Donc c'est une fille. Je lui donne le bébé qu'elle accepte avec grand plaisir me sauvant sans le savoir. J'ai la phobie des marmots. Plus ils sont loin de moi, mieux je me porte.

-En avez-vous parlés ?

Je fronce les sources ne comprennant pas sa question.

-Je suis un peu indiscrète, je sais. Mais nous adorons voir la famille s'agrandir.

Pitié achevez moi d'un coup de pelle. Poussez moi dans les escaliers. Faite que je meurs d'une crise cardiaque foudroyante.

-Claire. Ronchonne sa mère Carole qui arrive s'aidant de sa canne. Ça ne fait pas si longtemps que ça qu'ils sont ensemble, ils ont bien le temps.
-Simeon s'approche dangereusement de la trentaine.

Je donne un coup d'oeil à l'intéressé qui semble angoisser à l'autre bout de la pièce. Il n'écoute pas la discussion entre hommes, le brun se contente de nous fixer. Il sait que je peux vriller à tout moment et leur dire la vérité. Il semble s'excuser avant de nous rejoindre rapidement. Mon regard de détresse n'est pas tombé dans la vue d'un aveugle. Mon patron se place un peu trop près de moi à mon goût mais je ne dis rien contente qu'il vienne me sauver. Même si c'est lui qui nous a mis dans cette situation plus que désagréable. Sa mère lui dit de regarder sa nièce avant de lui coltiner dans les bras. Il est aussi gauche que moi et ne semble pas alaise du tout. Je croise les bras sous ma poitrine pour être sûr qu'on ne me refile pas encore le paquet.

-Alors c'est pour quand vous ?
-Jamais, on n'en veux pas. Je t'ai déjà dis que je n'en voulais pas.
-Roh vous allez vite changer d'avis !

On se lance tout deux un coup d'oeil. C'est le plus grand regret de sa mère que son aîné ne veille pas d'enfant. Il n'a aucun problème avec les enfants des autres, si ils savent parler et marcher. Les bébés ils ne trouvent pas ça intéressant et ça lui fait peur. Trop fragile, trop de soucis à se faire pour un petit hêtre dont tu es responsable toute ta vie. Il ne veux pas de ça. Ils ne déteste pas les enfants, il est même patient avec mais pas pour lui. Et je le comprends totalement. Même si ce n'est pas à cause de ses choix là que moi n'ont plus je n'en veux pas . Du moins du pourquoi je n'en aurais jamais.

-Bon, on va aller au restaurant parce que demain on se lève de bon heure mes petits lutins !

Les deux femmes se marre entres elles alors que le brun à côté de moi pinces ses lèvres entre elles. Il me cache encore quelque chose. Eminie arrive et reprend son bébé le sourire aux lèvres.

-Mon frère nous rejoignent là bas avec Sandrine. Leurs enfants ne pouvaient pas venir libérer et viendront qu'à Noël."

J'arrête d'écouter leur conversation et part enfiler mon manteau , mon boss sur les talons. Il veux me dire quelque chose mais n'ose pas. Quand je remarque que nous sommes que tous les deux dans le renfoncement où sont pendus les manteaux, je lui fais fasse et lui fais signe du regard de me dire que qu'il se passe.

-Nous avons une tradition.
-Une tradition ?
-De Noël.
-Elle va pas me plaire, j'ai l'impression.
-Tu as l'âme charitable, non ?
-Simeon.
-On va faire les lutins de Noël dans l'hôpital de la ville d'à côté.

J'ai du mal à assimiler sa phrase tellement qu'il parle vite. Mais je manque de m'évanouir quand je là comprend.

-Quoi ? Je demande en m'etouffant avec ma salive.
-Tu sera mignonne en vert et rouge.
-Jamais de la vie. Je crache en me rapprochant de lui l'air mécontent.

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant