Chapitre 22

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La sonnerie de mon téléphone me sort de mon sommeil pour une fois réparateur. L'odeur du café moulu est agréable. Siméon à une machine à café à grain. Ces cafés sont un délice. Mon écran affiche 6h du matin. Je n'ai jamais autant dormi d'affilée. Je pense qu'émotionnellement et physiquement j'étais à bout. Et surtout je me sens en sécurité ici. Par contre je grimasse devant le message de la mère qui me demande un virement bancaire. Encore.

Mes pieds touchent le sol, étirent mes bras en l'air.
On a fait l'amour. Deux fois. C'était incroyable. Comme ci c'était une évidence. Mais... Comment je dois agir avec lui maintenant ? Je me suis écroulée sur le canapé après ma douche. D'ailleurs, c'est lui qui m'a amené ici ? Ou je ne me souviens plus de mettre recoucher ? C'est possible.
Mes yeux tombes sur mon sac de sport. Il a était chez moi... Je ravale ma salive. Il est même rentré dans ma chambre... Je m'habille à la hâte, me maquille légèrement et le rejoins dans la cuisine. Il a un petit bleu sur le milieu de son front et ces phalanges droites sont légèrement abîmées. Pourquoi j'ai encore envie de pleurer ?

Je m'avance doucement, il fait glisser une tasse devant moi. Son regard intense me fait baisser les yeux. En quelques enjambés il détruit la distance entre nous me prennent dans ces bras.

"-C'est fini. Ils sont partis.
-Tu t'es mis en danger...
-J'aurais dû le tuer de mes propres mains.
-Embrasse moi...

Il ne se fait pas prier, m'offrent un doux baisers me chatouillent le ventre.

-Je t'ai fait un flan. Je sais à quel point tu adore ça.
-C'est un super petit déjeuner ça.
-Je n'avais pas de pomme pour te faire un chaussons aux pommes ou un grillé.

Bom.
Mon cœur a lâché.
Il a toujours été attentif à tout mes besoins mais en rajoutent cette nouvelle intimité entre nous, c'est... Troublant.
Je prends place sur le siège et il fait glisser une part de flan devant moi que je savoure.

"-J'ai eu confirmation par la secrétaire personnel de Monsieur Dumont. C'est toujours ok pour le rendez vous mais il va avoir une petite demi-heure de retard. Ce qui va décaler tout notre planning surtout qu'on doit passer faire le bilan comptabilité des fêtes. J'espère qu'on a dépassé nos espérances. Il faudra sûrement qu'on mange au bureau et qu'on raccourcis notre pause déjeuner.
-A vos ordres.
-,Quand je dis quand deux ans, tu n'as jamais rien décidé pour moi.
-Trois ans et demi. Grogne t'il sous mon rire."

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Tout les regards plus ou moins discrets ce dirige sur nous. Ils pensent tous qu'on est ensemble. Mais mes pas déterminé m'amène au standardiste.

"-Tu es viré.

Toutes couleurs a disparue de son visage.

-Pour faute grave. Jamais tu aurai du donner des informations sur mon adresse et pire, le code d'accès. Estime toi heureux que je ne porte pas plainte."

Jason ravale sa salive tout en hochant la tête. Je balai les cheveux en arrière d'un geste de la main puis rejoins mon patron qui retient l'ascenseur.

"-Je ne sais pas si je peux me permettre mais c'était super sexy . En plus avec le mouvement de cheveux. Wouah."

Je me pince les lèvres pour m'empêcher de sourire. Ces vacances nous ont inévitables rapprocher et ont cassés toutes nos barrières. Je file à a mon bureau pour imprimer les documents que j'ai modifié pour ce contrat. Il nous faut son financement. Sinon notre projet tombe à l'eau.

J'accueille monsieur Dumont d'une poignet de main et l'invite dans le bureau du patron. Il est plus en retard que prévu. Je file faire les cafés et les glisse silencieusement devant les deux hommes avant de prendre mon calepin.

"-Je ne vous savez pas hôtelier.
-Je suis un simple cuisinier de base. J'ai appris sur le tas avec mademoiselle Séchan et regardez où nous en sommes aujourd'hui. Je pense que je n'ai pas besoin de présenter un CV. Ce n'est pas un project risquer mais un projet coûteux vu que ça sera en plein Paris. Nous aurons des opportunités pour des tournages de films, de séries ou de clips vidéos à l'international en plus de la clientèle raffinée que nous offre Paris.
-C'est un project plus très intéressant. Madame Séchan m'a envoyé la maquette, on serait vraiment sur le domaine du luxe.
-Effectivement. Nous montons qu'un niveau. Mais les rendement aussi.
-Je vais arrêter de vous faire marcher plus longtemps. Ma femme m'a fait promettre de signer contre une suite pour elle et ces copines à l'ouverture.

Ça fait une demi-heure qu'on essaie de le convaincre pour qu'au final il avait déjà prit sa décision ?

-Ca va de sois.
-Parfait. Déclare t'il en signant. La suite qui aura vu que les jardins si possible. Elle obtient toujours ce qu'elle veux, vous devez connaître ça. Sourit il chaleureusement.
-Oh que oui ! Depuis trois ans et demi.

Je me retiens de lui donner un coup de coude et les imites quand ils se lèvent, nous raccompagnons monsieur Dumont.

-Je transmet par mail toutes les modalités à votre secrétaire."

Il hoche la tête pendant que les portes de l'ascenseur ce faire que lui.

"-YES ! S'ecrit mon patron lèvent les bras victorieux.

J'ai mal aux joues tellement que mon sourire est grand.

-J'appelle toutes suites les artisans, fournisseurs et autres. Que le chantier commence !"

On ce tapes dans les mains avant que je ne fonce à mon bureau.

Son regard est toujours planté que moi quand le couvreur me répond. Je lui fais un signe de tête lui demandent silencieusement pourquoi il me regarde ainsi. Son regard pétille qu'une malice que je ne connais pas. Les mains dans les poches il articule trois syllabes que je n'arrive pas à comprendre me faisant froncer des sourcils. Il m'offre un sourire victorieux avant de disparaitre dans son bureau.

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant