Chapitre 25

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"-Qu'est ce qu'on fait là ? Tu veux faire du bénévolat ? Ça ne me dérange pas mais je ne suis pas en tenue pour.
-J'ai besoin d'un chien. Je déclare en sortant du véhicule.

Siméon m'imite et vient ce placer à devant moi. L'air sérieux. La conversation qui va suivre ne va pas me plaire. J'avais tellement envie de faire ça avec lui que je n'ai pas pensé aux conséquences.

-Je pensais qu'on n'avait pas le temps pour une bestiole ? Qu'est ce qui t'as fais changer d'avis ? Ce n'est pas lié au fait que tu arrives très tôt au bureau et que tu repars très tard ? Ou peut-être le fait que tu ne dorme encore moins qu'avant ?
-Siméon...
-Que tu ne veuilles pas tout le dire je le comprends, il n'y a pas de problème. Tu ne veux pas porter plainte, c'est ton choix. J'accepte même si je désapprouve totalement. Mais je pense que tu devrais en parler avec un professionnel. Ou venir chez moi.

Mon cœur s'est arrêté totalement de battre.

-Pas totalement hein. Mais quelques jours par semaine ça serait cool si on veut que ça fonctionne tout les deux et que tu dorme un peu plus. Si tu le veux hein.
-Oui, je le veux.

C'est sortit tout seul. Le brun attrape mon visage de ces mains pour m'embrasser délicatement.

-Si tu savais depuis le temps que j'attends que tu veuilles de moi.
-Au moins deux ans.
-Bientot quatre ans. Grogne t'il. Bon, on va le chercher notre chien d'attaque ?
-Notre ?"

Il m'envoie un sourire de biais avant qu'on ne pénètre dans l'entrée. On explique qu'on aimer adopter un animal et on nous laisse vagabondé. Ça me déchire tout autant le cœur que la dernière fois. Beaucoup de chiens malinois. Même si ils sont magnifiques, cette race de chien ne correspond absolument pas à mon style de vie malheureusement.

"-Je veux celui là. Pas un autre.

Mon patron me regarde perplexe et lis rapidement sa fiche.

-Sa maîtresse est décédé, pas de famille pour la récupérer. Elle a quatre ans. Tester avec chats, chiens et enfants aucun problème. Propre non peureuse. Teste d'agressivité ok. Tu m'étonnes...
-Elle est parfaite.
-Tu pense vraiment que Choupette sera un bon chien de garde ?

Je me baisse, montrent la main à ce petit chien de race bichon frisé. Choupette lèche ma main, remue la queue.

-J'en suis sûr."

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"-Tu as peur qu'ils reviennent ?

Je soupire. Je sais que je n'échappperai pas à cette conversation. Et si je veux qu'il rentre encore plus dans ma vie, nous laisser une chance. Je sais que je dois m'ouvrir à lui, ne plus avoir peur.

-Oui. Ils ont le code d'accès. Qui sais, ils ont peut-être fait un double des clefs ...
-C'est pour ça tout les verrous que tu as rajouté ?
-Oui mais j'ai toujours la trouille...

Il me montre le banc d'un geste de la main. Nous prenons place et fait grimper Choupette sur mes cuisses. Il va falloir que je l'amène chez le toiletteur.

-Est ce qu'il t'envoie des messages ?
-Lui non. Ma mère oui. Mais... Elle me réclame juste de l'argent. Et maintenant que s'est publique pour les parts de l'entreprise. Elle me réclame des sommes astronomiques...
-Ne le fait plus. Bloque là. Je t'accueillerai chez moi autant de temps que tu le souhaites.

Bom.Bom. Mon coeur palpite et mon ventre me chatouille.

-Ca reste ma mère...
-C'est n'est pas parce qu'elle t'a porté qu'elle a tout les droits sur toi. Ça doit te faire mal de l'entendre mais elle a fermé délibérément les yeux sur les abus de ce connard sur toi alors que tu n'étais qu'une gosse. Ça à duré douze ans bordel Ambre ! Elle a failli à son devoir de mère. Te laisser dans les mains d'un pédophile et maintenant elle te réclame de l'argent. Mais pour qui elle ce prends ? Tu as bosser comme une acharné pour en arriver là, pour gagner ce frics et tous ces privilèges. Alors tu vas le sortir ton putain de téléphone bloqué tout contact avec elle et après on ira à ton appartement chercher tes affaires.
-Comment tu fais ça ?
-Faite quoi ?
-Provoquer tous ces sentiments contradictoires en moi ? J'ai l'impression que mon cœur va lâcher. Tu embrouille toutes mes pensées, je n'arrive même plus a réfléchir quand tu me fixe avec tes grands yeux. C'est même plus des chatouilles, c'est un feu d'artifice que tu provoques dans mon ventre. Je pourrais te donner jusqu'à mon dernier centime, sauter d'un pont sans même poser une question. Tu m'as sauvé la vie Siméon et j'ai l'impression d'être accro à toi...
-Dit le, je t'en supplie...
-Je crois que je t'aime depuis un bon moment Siméon Justir. "

Il peine à respirer.
Sens ménagement il m'embrasse me murmurent qu'il m'aime entre chaque baisers.

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant