Chapitre 17

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Pourquoi j'ai accepté ? Trop de monde, trop de bruits, trop de gens heureux. Je vais jamais tenir pendant trois heures. Impossible. Ces amis sont sur les chapeaux de roues. Je tire son ma jupe mal à l'aise. J'aurais du mettre un jogging. La main de Siméon ce pose sur mon genou ressentent mon stress, caressent ma peau avec son pouce tout en continuant de discuter avec un ami de son frère d'un possible stage. Je déteste les stagiaires et il le sait très bien. Il y a 99% de chance que je refuse sa candidature.

"-Salut, on a pas eu le temps de ce présenter. Je suis Justin.
-Ambre.
-Merci beaucoup d'avoir accepté de venir pour nous faire entrer. C'est génial ! S'écrit il en essayant de me prendre dans ces bras.

J'ai un mouvement de recule alertant mon boss qui fait reculer le jeunot grâce à sa paume sur son front. Le bras du brun autour mes épaules.

-Va voir ailleur si j'y suis. "

L'ado hoche la tête avant de disparaitre. Je le gratifie d'un sourire qu'il me renvoie avant de retourner à sa discussion. La nuit va être longue.

La main de Siméon me force à me lever, m'entraînent sur la piste de dance. Il me fait tourner sur moi même avant de me plaquer contre son corps. Nous sommes les seuls idiots à danser une sorte de slow.

"-Je te le l'ai peut-être déjà dis mais tu es magnifique ce soir. Me Crit il a l'oreille.

Sa chatouille dans mon ventre. Il fait glisser mes bras derrière sa nuque avant de lier les siens derrière mon dos. Les jets de lumière le rendent encore plus beau. C'est incroyable. Comme hypnotisé je l'embrasse. Il semble suprit mais approfondie notre baiser.

Je ne sais pas combien de temps, on est rester là sans bouger à s'embrasser. Mais les cris de "bonne année " nous sortent de notre bulle. Siméon jette un coup d'œil à la foule alors que je n'ai de yeux que pour lui avant de m'embrasser une nouvelle fois aggripent l'arrière de mon crâne pour la basculer légèrement en arrière.

-Et après c'est nous les ados en rutes ! Crit son frère m'arrachant des bras du brun."

Je suis embarqué dans une sorte de ronde ou tout le monde et bras dessus -bras dessous à tourner en rond.

Je n'ai pas peur. Je n'ai plus peur, j'ai le droit d'être heureuse.

Je rigole à gorge déployée prise dans leur folie de groupe. L'oeil de mon patron brille, ces mains maintenant dans ces poches.

Il est cinq heures du matin quand je m'effondre sur le lit, le sourire Béa. Je ne me suis jamais amusé ainsi. C'était incroyable.

"-Tu veux que je sorte le temps que tu te change ?

Mes yeux s'ouvrent lentement. Je dormais déjà. Est ce que c'est important de ce mettre en pyjama et de ce démaquiller ? J'ai un sérieux doute. J'enlève mes talons à l'aide de mes pieds et tend les mains à Siméon qui me redresse. Combien de fois en cinq ans je me suis dis qu'il est magnifique, lui et sa canine droite pointu ? Il est déjà en tenu de nuit. Je lui réponds mollement de simplement ce retourner pendant que je me change. Il opine et obéi le temps de me changer. Le brun est déjà couché le bras sur ces paupières le temps que je me démaquille. Ça fait un bien fou. J'hésite mais applique quand même mes soins du soir. Aucune envie d'avoir autant de boutons comme quand j'étais ados. Un coup de déo tant pis pour la douche et file dans le lit.
On rentre demain logiquement. J'hume l'odeur de mon coussin. Un mélange de nous, c'est agréable. Mon patron dort déjà et je m'autorise à le détailler. J'ai même envie de tracer tous ces traits avec mon doigt.
Je crois que je ne le remercierai jamais assez pour ces vacances au sein de sa famille. Je ne me suis jamais sentie aussi bien en étant autant entouré. J'ai eu l'impression d'avoir une famille. Pas des gens avec du même sang que tout oppose et qui hurle à l'inceste. D'une pulsion que je n'ai jamais eu, je me colle à lui et j'ai l'impression qu'il arrête de respirer un instant avant de m'enfermer contre lui à l'aide d'un de ces bras.

Il est bien trop tôt quand le réveil sonne. Et pourtant je ne me suis jamais levé aussi tard. 9h30.
Son corps chaud encore contre le mien. Siméon éteint son réveil mais j'ai l'impression qu'il dort encore. Je me force à me levée tant bien que mal m'asseyant sur le bord du lit baillent. Je sursaute quand sa bouche embrasse le bras de mon dos, toujours avec un de ces bras il vient enlacés mon ventre.

"-Restons ici encore un ou deux mois...

Sa voix du matin me fait toujours un drôle d'effet.

-On a du travail qui nous attend à Paris ? Tu sais un restaurant-hotel de luxe.

Il grogne avant de mordiller ma peau provoquent mon rire. Je suis plus que bien réveillée.

-Laisse moi profiter avant que tout redevienne à la normal. Gronde il en me faisant basculer en arrière pour m'enlacer.

Que va-t-il se passer une fois de retour à la capitale ? Si j'avais le choix, je crois que je resterais aussi ici. Dans ces bras ? J'ai le poils qui ce dresse. Est ce que j'en aurais envie ? Trop de questions auxquelles les réponses me terrifie. Sa pression de son pouce qui me caresse la peau s'estomper doucement jusqu'à s'arrêter m'indiquent qu'il s'est rendormi.
Je l'extirpe de ces bras pour filer à la douche. Une longue route nous attend.

Nous passons les portes de la clinique où est hospitalisée Carole la grand-mère de Siméon. J'ai eu l'impression qu'il partait à la guerre. On m'a fait promettre de forcer à revenir plus vite. Et on lui a fait promettre de revenir avec moi, même s'il devait me mettre dans le coffre de la voiture. Est ce que j'ai envie de revenir ? La réponse est oui mais ce n'est pas possible.

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant