Je laisse une ado faire la photographe pour ma page Instagram. Elle me servira pour promouvoir aussi l'entreprise. Siméon m'en avait déjà parlé mais j'avais décliné n'ayant pas envie d'être sur le net. De devoir m'occuper de quelque chose en plus, répondre à des commentaires qui dès fois peuvent être plus que virulents.
Mais j'ai découvert que mon cher boss l'avait fait pour moi, pas beaucoup mais j'apparais en photo et mon prénom et nom sont beaucoup cités sur les publications. Il me cite comme sa plus grande collaboratrice. Je comprends ce qui a amené les rumeurs sur nous depuis quelques mois. Il a publié une photo de moi en train de manger une pizza chez lui seulement avec description "Pizza time." C'est une photo en noir et blanc de moi entrain de croquer un bout de pizza. On voit très bien que ce n'est pas dans un bureau, qu'on est dans une cuisine. Et tous les commentaires demander si on était ensemble. Il n'a pas démenti ni affirmé. Voilà pourquoi le regard de certains employés a changé, même celui des collaborateurs. Ce n'est même pas une de ces pizzas maison en plus. Cuisinier en carton.En parlant du loup, il se joint à moi. S'appuyant sur la rambarde aussi. L'ado crit "parfait" avant de venir me rendre mon téléphone.
"-Alors la Normandie te plaît ?
-Pas si mal, je dois avouer même si j'aurais préféré le soleil.Il ce mord la langue pour éviter de parler.
-Je pensais que tu étais une femme qui aimer la sensation forte. Je suis déçu.
Je ricane pendant que nous rejoignons le groupe pour aller dîner à l'extérieur. Je ne comprends pas le principe d'avoir un fils cuisinier si ce n'est pour ne pas en profiter. Quel gâchis. Il cuisine divinement bien.
-Oula non. J'ai vu trop de vidéos de manèges qui tombent en panne, de nacelle qui ce décroche. Peu pour moi. Mourir ne me fait pas peur mais pas de cette manière là. Ça doit être trop douloureux. Je préfère mourir étouffé par une pizza."
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"-Tu peux venir...
Ma voix est si basse que je doute qu'il met entendu mais ces yeux s'ouvrent lui n'ont plus peu sûr de m'avoir entendu.
La nuit est tombée depuis longtemps maintenant. Je réfléchis trop. Et je sais que son dos et le manque de sommeil commence à vraiment être pénible pour lui même s'il ne dit rien.
-Tu peux venir dans le lit...
-Tu es sûr ?J'ai bien envie de lui répondre que non mais je lui fais confiance alors je mouve la tête à l'affirmative. Je dois passer outre mes peurs. Tous les hommes ne sont pas que des lâches. Le brun ne ce fait pas prier pour grimper dans le lit pour ce faufiler sous la couette.
J'ai du mal à respirer, j'ai des sueurs froides. Je le sent ce tourner dans ma direction. Après avoir ravalée ma salive, je fais de même, la couette sous le menton. Ça fulmine dans sa tête, je peux limite lire les questions dans ces yeux mais il n'ose pas. Est ce que je serai prête à en parler ? Je ne sais pas.
-Ca va ? Finit il par demander.
J'opine et il me sourit avant de fermer les yeux. Mon envie de dormir est partie si loin maintenant.
-J'avais à peine 10 ans.
C'est à son tour de ne plus savoir comment respirer. Ces paupières ce lève. J'affronte son regard remplis de peine pour la gamine que j'étais.
-Combien de temps ? Ose t'il demander.
J'hésite à lui mentir mais à quoi bon ?
-12 ans.
-Jusqu'a ton arrivée à Paris...
-Tu m'as littéralement sauver la vie Siméon.Ma voix est chargé de larmes. Je me retrouve collé à son torse pleurent à chaude de larmes. Jamais personne ne m'a pris dans ces bras mise à part lui.
-Comment ta mère a fait pour ne pas le voir ? Pourquoi n'en as tu pas parlé ?
-J'ai essayé dans parler à ma mère, elle a tout bonnement préfère ne pas me croire et fermer les yeux. Si la femme qui m'a mise au monde ne souhaite pas me croire qui le fera ?
-Moi, je te crois Ambre. Il faut que tu porte plainte.
-Pourquoi faire ? Aucune preuve. Et je n'ai pas envie de débuté un procès qui n'aboutira pas et qui me coûterait une fortune.
-Je te donnerai jusqu'à mon dernier centime.Je ne peux m'empêcher de sourire. Ces lèvres viennent embrasser le haut de mon crâne. C'est agréable.
Mes bras finissent par l'enlacer en retour.-Tu es le premier homme à me prendre dans ces bras.
J'entends son coeur battre la chamade dans sa cage thoracique pendant que ces doigts parcours mon dos.
-J'en suis honoré, vraiment. Merci de me faire confiance.
-Merci à toi d'avoir toujours respecté ces limites que je te mettais sans même devoir parler.
-C'etait naturel. Comme ci on étais fais pour ce rencontrer. Je ne sais pas comment expliquer, on est complémentaires. Tous ce fait à l'instinct entre nous, on anticipe les besoins de l'autre. Tu es ma plus grande collaboratrice, mon empire et le tien. Je veux vraiment que tu es dès parts dans la société.
-Et si je meurs demain à qui reviendrait ces parts, hein ? À ce qui me sers de famille et il en est hors de question qu'ils gâches tous ce qu'on à créés.
-C'est donc pour ça ton refus.
-Et le fait de ne pas vouloir d'enfant.
-Si ça ne serait pas arrivé. Tu en voudrais ?
-J'aurais aimé en avoir oui. Mais je me suis rendu à l'évidence. Je n'ai pas envie de mettre au monde un petit hêtre que je ne pourrai pas protéger. Je n'ai pas envie qu'un autre enfant soit brisé comme je l'ai étais. Il y en as déjà bien de trop.Son nez vient caresser mes cheveux. Je ferme les yeux apprécient ce contact malgré moi.
-Tu n'as donc jamais laissé un homme te toucher ?
-Non. Je me sent... Sale.
-Ce n'est pas de ta faute.
-Je sais mais je n'arrive pas à me sentir autrement. Le sexe me dégoûte. Il est synonyme de douleur et de peur.
-Tu ne ressens jamais l'envie ? Même juste toi, te donner du plaisir ?
-Non.
-Tu ne ressens jamais ces bouffés de chaleur ? Ces papillons dans ton ventre qui ce contract ? Tes cuisses qui ce fermes toutes seules parce que ton sexe s'humidifie d'envie ? Tes pupilles qui s'elargice devant un corps qui te fait frissonner ? Tes joues rougies devant une vue appréciable."Merde. J'ai envie de mon patron alors ? Est ce qu'il le sait ? J'ai l'impression que oui. Je ne réponds rien et me contente de lever les épaules comme seule réponse.
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Largue moi avant Noël ! (Prochain)
RomanceAmbre à toujours était seule pour ce protéger, elle ne vit que pour son travail et les pizzas. Elle est secrétaire personnelle de Siméon Justir, PDG d'une grande chaîne de restaurants. il aime être seul mais pas pour ce protéger. Lui aussi à un secr...