Chapitre 26

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"-Alors je te largue maintenant ou dans la semaine ?

Je me détache tout en le dévisageant.

-Je devais te larguer avant Noël prochain. Il reste quatre jours.
-Mais dit donc tu es très drôle toi. Vient avec maman Choupette.

J'attrape mon chien qui dormait à mes pieds avant de sortir sous le rire de Siméon. La grande demeure n'a pas changé depuis l'année dernière. Et j'ai l'impression qu'on est les derniers arrivés mais on avait un rendez-vous important ce matin.

Le brun porte nos deux valises et moi le sac de mon petit bichon. Elle a aussi égaillé ma vie sans le savoir. Je ne pensais pas pouvoir aimer autant un animal. Reste plus qu'à convaincre mon patron qu'avoir un chat serait encore mieux pour agrandir notre "famille". Et je sais que je n'aurai pas à le supplier longtemps. Il a du mal à ne pas céder à tous mes caprices.

Siméon n'a pas le temps d'ouvrir la porte que sa mère l'ouvre pour le serrer dans ces bras. Mais elle le rejette ouvrant grand la bouche quand elle pose son regard sur moi.

-SURPRISE !

Elle sautille tapent dans ces mains, appellent le reste de sa famille avant de me serrer dans ces bras.

-Qu'est ce qu'il ce passe ?
-REGARDEZ ! S'exclame telle montrent mon ventre rond.

Tous leurs yeux s'ouvrent en grands.

-Mais on vous a vu il y a deux mois à peine...
-On a été aussi surpris que vous. Ricane Siméon. On le sait depuis seulement une semaine.
-Une semaine ? Arrête de bosser parce que là ça ce vois qu'elle est pas enceinte d'un mois.
-On est à huit mois de grossesse.
-Je suis Siméon. Tu n'es pas enceinte.
-Elle est a huit mois de grossesse. Elle a fait un déni de grossesse. La sage femme à dit que ça arriver plus souvent qu'on ne le crois. Il y a pleins de factures qui interdit le cerveau de comprendre qu'il y a un bébé qui pousse. Même si elle était très à fleur de peau. Bon vous nous laissez entrer ? Parce qu'il caille là.
-Je vais être encore une fois grand mère ! C'est une petite fille ou un garçon ?
-Je suis sur c'est une fille ! Déclare Gabin.
-Tu as coupé tes cheveux ?!
-Oh pari stupide. C'est une meu...
-On s'en fiche ! Le coupe sa sœur. Alors fille ou garçon ?
-Laisse nous entrés déjà.

Elle l'attrape par le manteau pour le jeter dans la maison pendant que j'entre tranquillement. L'hilarité général. On savais que ça allait ce passer comme ça. C'est agréable, ce joli tableau de famille.

C'est un évènement absolument pas prévu. On sais poser miles et une questions. Est ce que c'était ok pour nous deux ? Est ce qu'on va avoir le temps avec le chantier qui ce termine et tous ce que celà implique ? Est ce que le bébé à un handicap ? Mais je crois que dans nos coeurs le choix était là. Passer la panique, on a tous les deux pleurer de joies. Pour des personnes qui ne voulait pas d'enfant... J'ai même rendu définitivement les clés de mon appartement même si je n'y allais plus depuis un bon moment déjà.
Je me souviens avoir vu mon ventre poussé en même pas une heure quand j'ai fait ce foutu teste de grossesse sous un coup de tête. Me retrouvent en robe beaucoup trop courte, une rétention d'eau venant de je ne sais où. Et deux tailles en plus de soutien-gorge. De la sorcellerie ! Mais c'était étrange que je fasse des nuits de douze heures voir plus et que je n'arrêter pas de pleurer.

-Alors ?!
-Vous le serez quand le bébé sera là.

Sa mère lui met une petite claque dernière la tête pendant que je m'assois sur le fauteuil, essoufflée d'avoir fait cinq mètres.

-Un garçon. Je déclare alors qu'ils sont tous en train de ce chamailler joyeusement.

Je ne peux m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux face à leurs réactions. De la joie et de l'amour. Une chaleur intense et agréable le transperce. J'ai ma vraie famille devant moi.

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant