Chapitre 13

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"-Toi tu as la tête de quelqu'un qui a fait la plus grosse connerie de sa vie.

Son boss s'arrête, les lèvres pincées.

-Je fais qu'elle tête ?
-La tête du mec qui a renversé le chat de sa voisine super procédurière.
-Tu m'as aidé je te signale à planquer le corps !
-La n'est pas là question. Tu fais exactement la même tête que ce soir-là. Qu'as tu fait ?
-Moi ? Techniquement rien. Mais mon frère...
-Quoi ton frère ?
-Il t'avait dit qu'il suivait des cours du soir en photographie et qu'il avait un compte Instagram avec pas mal d'abonnés vu qu'il a joué la carte du frère de "Siméon Justir."
-Abrège.

Il sort son téléphone de sa poche, pianote deux secondes dessus avant de me montrer son écran. Nous deux dans les bras l'un de l'autre devant l'immense sapin de Noël. Il fait glisser son doigt, une autre photo de nous en train de nous embrasser et la dernière ou nous sommes en train de rigoler car on s'est fait bousculer. Avec comme description "amour pur".
Tout mon sang fuit mon corps, littéralement. J'ai l'impression d'être au bord du malaise. C'est pas possible. Voilà pourquoi ma mère me harcèle depuis ce matin. J'ai envie de mourir. Tout le monde pense qu'on est ensemble. Là, c'est clairement officiel.

"-Va falloir faire un démenti Siméon.
-J'y est réfléchi. Ce n'est pas possible. Sinon ils vont croire qu'on couche juste ensemble. Ma réputation ne sera pas entachée mais la tienne...

Je recule faisais les cents pas dans la chambre. Je ne vois aucune solution.

-Il faut qu'on attende avant d'officialiser une rupture.
-Je t'avais dis que c'était une mauvaise idée depuis le départ ! Mais comme d'habitude, tu en fais qu'à ta tête ! Tu préfères mentir que d'affronter tes parents !
-Chute ! S'il te plaît Ambre... Me supplie-t-il en s'approchant de moi.
-Ne me touche pas ! Va t'en ! C'est tout mon travail qui va être mit à la benne ! Les rumeurs vont aller de bon train pour dire que j'ai du coucher pour en arriver là.
-Tu sais bien que non.
-Plus personne ne va me prendre au sérieux Siméon ! Ma carrière est foutue !
-Tu es là femme la plus talentueuse que je connaisse ! La plus a...
-Tait toi ! Va t'en ! "

Il acquiaisse d'un mouvement de tête, les yeux remplis de peine avant de me laisser. J'étouffe un cris de rage. Je ressens pour la deuxième fois de ma vie le sentiment d'être prit au piège sans pouvoir en parler sans pouvoir dénoncer. J'ai envie de sauter par la fenêtre. Jouer la petite-amie parfaite alors que je ne suis jamais sorti avec quelqu'un ? Ils vont bien voir que ce n'est pas naturel ! On va ce ridiculiser. Gabin aurait pu me le dire quand je l'ai coiffé qu'il avait publié ces fichus photos ! Au moins me demander ma permission !

Règle numéro 1- Ne plus jamais faire confiance à un Justir.

Je me lève sur les nerfs pour me maquiller. Unifiant mon teint, créent des yeux de chat en passant pas le dessin parfait de mes sourcils et un magnifique rouge à lèvres. Je sais très bien qu'on va m'attendre au tournent ce soir. Des boucles parfaite et soyeuses tombé sur mes clavicules. Mes faux ongles sont fais de ce matin fait par Enimie.
J'enfile ma merveille robe rouge, seulement une manche sur mon bras droit, un bustier moulant et le bas évasé et fendu. Accompagné d'escarpins noir classique mais qui font toujours leurs effets. Je glisse mon téléphone dans ma pochette et c'est partit. Tête haute, je descend les escaliers rejoignant les membres de la famille qui participent à la soirée. Je sent son regard, il fait frissonner mon dos. Je rigole au sifflement du benjamin de la famille. Son frère s'approche mais je lève la main lui faisans signe de la fermé créer en fou rire de Gabin.

"-Toi tu as fais de la merde.
-Viens là que je te remette ton nœud papillon en place pour que je t'etrangle au passage.
-Petit meutre en famille.
-On ta trouvé dans une poubelle.

J'abandonne leur conversation puéril pour me diriger vers celle qui donne les consignes du soir : Claire.
Elle fini la conversation avec une personne que je ne connais pas annoncent que sa mère s'est fait opérer en urgence et qu'elle ne sortira pas avant un moment malheureusement et qu'il faudra aménager la maison car elle ne pourra sûrement pas remarcher. Pauvre femme. Elle tape dans ces mains donnent le top départ, ces yeux brillent quand elle me voit me complimentent. C'est vrai que je me trouve vraiment belle ce soir. Cette robe était faite pour moi.

"-Votre chauffeur est arrivé.
-Le chauffeur ? Je pensais qu'on faisait deux voitures.
-Nous oui. Mais pas toi.
-Pas moi ?
-Tu vas avec Siméon pour les photos officielles.
-Les photos officielles ?
-Oui maintenant que la France entière sait que monsieur Justir a le coeur pris. Tu peux apparaître sur les photos officielles.
-Apparaitre sur les photos officielles ?
-Ca va bien ce passer ! M'encourage t'elle en me pincent les joues."

Ok, j'ai finalement la gastro. Non la grippe. La gastro et la grippe. Moi aussi, je veux me fracturé la cheville.

La femme le traîne jusqu'à une magnifique voiture, me faisant monter dedans. J'obtempère comme un robot. Totalement tétanisé au bord de la crise d'angoisse. Mon patron est déjà installé pâle comme un mort. Sûrement au anxieu à ce que je révèle toute la vérité. La voiture démarre et roule dans un silence de plomb.

"-Je suis terriblement désolée Ambre. Mais je t'en supplie ne me quitte pas. Ne démissionne pas, je t'en supplie.

Mes yeux trouvent les siens.

-Je ferai un démenti. J'expliquerai que tout est de la faute. Que je t'ai forcé. Mais pitié ne me laisse pas."

Je me contente de le regarder vide de toute émotions. Je ne réponds rien, tourne la tête pour observer la route pendant qu'il murmure mon prénom t'elle un supplice.

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant