Je remercie Adeline qui me dépose le sac de nourriture avant de retourner dans le bureau de mon patron pour sortir la nourriture.
"-Tu sais que de base c'est ton boulot ça. Déclare t'il en relèvent la tête d'un bilan financier pour me montrer lee sac du doigt.
Je ne peux m'empêcher de rigoler me laissant tomber sur la chaise pour commencer à manger. Rien de meilleur qu'un bon casse-croûtes et une canette de soda.
-C'est drôle, c'est souvent toi qui le faisait autrefois pourtant.
-Si je te laisse choisir nos repas, on aurait finit avec vingt kilos en plus.
-C'est pas faux.
-Comment tu fais d'ailleurs ? Demande t'il en commencant à manger. Pour ne pas finir justement avec vingt kilos en plus. Tu fais plus act de présence à la salle de sport qu'autre chose.
-J'ai la flemme de me faire à manger quand je ne commande pas.
-Tu ne mange pas ?!
-Si mais des carottes râpées, des tomates ou des trucs comme ça.
-Super les carences.
-En faite, tu sais que j'ai pris deux kilos pendant nos vacances !
-Seulement deux ?Mon poing s'abat sur son épaule partageant une rigolade.
-As tu eu des nouvelles de ta grand mère ?
-Ca va, elle va être transféré dans un centre dans la semaine. Pour faire du kiné et tout ça. Mes parents et mes oncles s'occupent de tout réaménager, appeler les structures d'aide à domicile et tout ça.
-Les journées doivent être longues la pauvre.
-Elle doit surtout faire tourner en bourrique l'équipe soignantes la connaissant.Nos rires se mélangent encore. Je ziote mon écran de téléphone. Ma génitrice encore une fois. En même temps si ce n'est pas mon boss ça ne peut que être elle. Je soupire et retourne mon téléphone.
-C'est qui ?
-Mon mec.Il s'étouffe.
-On a rendez-vous ce soir, il vient me chercher après le travail.
Il essaie d'attraper mon téléphone mais je suis plus rapide que lui. Je crie dans un rire quand il me fait une clé de bras, mobilisant dans la douceur.
-C'est de la triche !
-Tu as enlevé le message.Il me lâche et je récupère mon téléphone. Il soupire puis se laisse tomber sur sa chaise, passant ses mains sur son visage.
-Desolée. Tu as le droit de faire ce que tu veux mais... Discrètement pour éviter toutes rumeurs.
-Je rigole Siméon. Je ne vois personne. Ce n'est pas parce que tu m'as... Fin tu vois. Que mon allergie et ma peur panique aux hommes ont soudainement disparues. J'ai seulement confiance en toi.
-Seulement moi ?
-Seulement toi. Maintenant dépêche toi de manger. On a encore une longue après midi de travail devant nous. Il faut qu'on passe au chantier.
-Hum. Tien signe moi ça s'il te plaît.Il glisse trois documents que je signe sans même lire le contenu tout en mangeantf. J'ai la dalle.
-C'est quoi ?
-Tes parts.
-Mes parts ? Je répète sentant mon coeur me lâcher.Je reprends les documents.
" Act de cession de part sociale
Entre les soussignés :
Monsieur Justir Siméon Paul Lucien
Et
Madame Séchan Ambre.Il a été exposé et convenue ce qui suit :
Monsieur Justir Siméon propriétaire de la chaîne Justir (100% des parts) dont le siège est à Paris.
Cession :
Cède 49% des parts à titre gratuit à madame Séchan Ambre sous condition de reprise des parts par Monsieur Justir en cas de décès où incapacité d'exercer. Nul mise à part enfant(s) ne pourra prétendre récupérer les parts sociales.
Propriété - jouissance
Par la présente cession madame Séchan Ambre devient propriétaire des parts cédés à titre gratuit à ce jour avec tous les droits qui y sont attachés.
A cet effet monsieur Justir Siméon cèdes, subroge madame Séchan Ambre cessionnaire dans tout ces droits et actions résultats de la possession des parts cédés. "
J'ai envie de pleurer.
-Mais pourquoi ?
-Tu le sais très bien. Tu le mérites. Et j'ai vue avec le notaire. Ta mère et ton beau-père ne pourront jamais rien réclamer ni personne d'autre. Tu n'as pas le droit de déshérité tes enfants mais tu as le droit de ne rien leur laisser à eux. C'est complètement légal. Madame chef d'entreprise à 49%.Je pouffe de rire.
-Tu es un grand malade !
-J'ai peut-être le droit à un câlin quand même ?"Il m'en faut pas plus pour lui sauter dans les bras qui referme derrière mon dos embrassent mon crâne. J'ai l'impression de devenir accro. Je hume son odeur sans même le cacher.
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Je suis comme paralysé devant mon immeuble. Et si ils étaient là à m'attendre ? Pire, ils ont peut-être fait un double des clefs... Je décide de refaire un cinquième tours du quartier pour être sûr de ne pas croiser leur voiture. Ils se sont peut être garé plus loin. Et s'ils ont changés de voiture ? Je décide d'élargir le périmètre de ma " balade".
Il est vingt heures passées quand je franchis les portes de mon appartement. C'est silencieux mais dérangeant alors que ça n'avait jamais été le cas auparavant, bien au contraire. Ce n'est pas ranger et aussi propre que d'habitude mais je suis sûr que Siméon à ranger après leur départ ce qui me touche énormément. Je pousse ma commode qui trône à l'entrée devant ma porte. Je vais devoir faire installer des verrous supplémentaires. Non. Je vais déménager. Et finalement pourquoi pas prendre un chien ? J'ai envie de vomir tellement que mon angoisse est profonde. Il faut que je déménage au plus vite.
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Largue moi avant Noël ! (Prochain)
RomanceAmbre à toujours était seule pour se protéger, elle ne vit que pour son travail et les pizzas. Elle est secrétaire personnelle de Siméon Justir, PDG d'une grande chaîne de restaurants. il aime être seul mais pas pour se protéger. Lui aussi à un secr...