Chapitre 20 Alex

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Mardi, onze heures du matin.

C'est un mouvement contre mon flanc qui me fait sortir de mon sommeil. J'ouvre un œil et m'aperçois qu'Ella essaie de me soulever le bras que j'ai posé en travers de son corps.

— Essaierais tu de me fausser compagnie ? dis-je la voix encore endormi.

— Non, j'essaie juste de me lever pour aller soulager ma vessie avant que celle-ci ne se vide sur le matelas.

Je relève immédiatement mon bras.

— Ok, tu as gagné mais reviens vite au chaud, près de moi.

— Je verrais, fait-elle en sautant du lit et en se précipitant vers la salle d'eau.

Quelques minutes plus tard, j'entends l'eau de la douche couler. Ok, ne pas l'affronter directement, être subtil. Que les femmes sont compliquées. Je saute de mon lit, me dirige à mon tour vers la salle d'eau. Je la vois, les mains appuyées contre la faïence, laissant le jet se déverser le long de sa colonne vertébrale, elle me tourne le dos. Je fais coulisser lentement la porte de la douche mais le courant d'air frais que cela provoque, l'avertit de ma venue. Sans se retourner, elle m'interpelle.

— Je vois que si la souris ne vient pas au chat, le chat se déplace jusqu'à sa proie.

Je m'avance sous cette cascade d'eau, entoure mes bras autour de sa taille, embrasse le haut de sa nuque, repoussant ses cheveux sur le côté.

— Humm... gémit elle. Je te rappelle que la souris voudrait que le traceur soit retiré.

— Ce sera fait avant la fin de la semaine, je te le promets.

Je reprends mes caresses, elle gémit de nouveau, motivé par sa réaction, je continue à parsemer son dos de baisers puis finis par la retourner vers moi, la décalant légèrement du pommeau de douche pour l'appuyer contre le mur. Je viens saisir ses lèvres entre mes dents, tirant légèrement sur ses dernières puis viens à la rencontre de sa langue. Ces dernières se tournent autour, d'abord en douceur puis plus frénétiquement, comme un alcoolo en manque, un toxico sans sa dose ou au contraire sous extasie. L'euphorie nous gagne, nous déchaine l'un contre l'autre. Je me saisis de sa jambe, la posant sur ma hanche, je suis à l'orée de son paradis, lorsque je suspens mon geste.

— Que fais-tu ?

— Je n'ai pas pris de capote.

Je vois qu'elle tend la main dans la petite niche présente dans la cabine puis la ressort avec un étui argenté entre les mains.

— C'est de cela dont tu parles ?

— Mais comment... qu'est-ce que ça fait là ? Je n'ai jamais...

— ... je savais que tu viendrais me rejoindre, j'ai juste anticipé, me sourit-elle.

— Et si je n'étais pas venu ?

— Comptes tu me laisser la jambe en l'air, à discuter du pourquoi ou du comment, où veux-tu que je t'enfile ce bout de plastique ? me dit-elle, déchirant avec ses dents l'emballage.

— Oh bon sang !

— C'est bien ce qu'il me semblait.

Elle colle son bassin contre le carrelage, créant ainsi un espace entre nos deux corps puis vient glisser le préservatif sur ma queue.

— Oh bordel ! Tu me tues !

— Pas avant de m'avoir donné du plaisir.

Je commence à entrer entre ses chairs puis une fois que je suis enfoncé jusqu'à la garde. Je commence mes mouvements de bassin. Elle passe ses bras autour de mon cou pendant que je passe son autre jambe, autour de ma taille, lui permettant de se maintenir sur mes hanches.

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