Chapitre 13 Alex

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Suite au coup de fil de mon informaticien, j'ai dû descendre alerter mon grand-père des derniers évènements qui m'avaient été rapportés.

— Il en est sûr ? me fait il

— Certain, c'est le meilleur dans sa discipline. Il trouverait une aiguille dans une botte de foin. S'il dit qu'il n'y a aucune trace d'un vol privé pour la France, c'est qu'il n'y en a aucune.

— Peut-être est-il parti sur un autre vol, pas d'un jet privé ?

— Également impossible, il a passé tout au crible, tous les départs de tous les aéroports, aérodromes ou la moindre petite piste privée mais rien qui n'indique son nom. Il a vérifié toutes les identités, aucune fausse identité ne correspond à son profil.

— Et par le Ferry ?

— Rien non plus, l'endroit était sous surveillance, ils ne l'ont pas vu prendre le bateau.

— Ceci est une bonne et une mauvaise nouvelle.

— Que veux-tu dire ?

— C'est une bonne nouvelle car lorsque nous allons lui mettre la main dessus, je vais m'amuser à faire de chacun de ses doigts, des osselets, je briserai chaque os de son corps. Il me suppliera de mettre fin à sa vie, mais je ne lui donnerai pas mon absolution, je le laisserai pourrir dans ma cave, jusqu'à ce que la mort l'accueille, il se fera dévorer par les rats !

— Joli programme dans lequel je te suis, mais pourquoi parler alors de mauvaise nouvelle.

— Car nous ne savons pas où il se trouve, c'est un avantage qu'il a sur nous. Est-il sur Avola ou sur Palerme ? A-t-il suivi tes moindres faits et gestes, où t'a-t-il perdu de vue ?

— L'avenir nous le dira, c'est pour cela que j'ai besoin que tu fasses renforcer la sécurité, dès à présent, autour du domaine. La moindre faille pourrait lui être bénéfique, il connait cet endroit par cœur, vu que le passé lui en a laissé tout loisir.

— Tu as raison, ne le laissons pas nous surprendre.

Il décroche son téléphone posé sur le coin de son bureau, puis compose un numéro.

— Bruno, renforce les équipes autour du domaine, ne laisse personne entrer sans m'en faire part ou en faire part à Alexis, c'est bien compris ? ...oui maintenant... son identité ?... Francesco Ferrari !

Puis il raccroche.

— Dans un peu moins d'un quart d'heure, la sécurité sera renforcée.

— Parfait, par contre, nous avons maintenant un autre problème, dis-je.

— Lequel ?

— Le mariage de samedi. Nous ne pouvons pas nous rendre à l'église, cela serait trop dangereux pour Ella. Francesco est ici pour elle, il n'en fait aucun doute. Il la veut vivante ou morte, donc il n'hésitera pas à la descendre dès qu'il en aura la moindre occasion.

— Alors le mariage se passera ici, au domaine ! Je vais prévenir notre cousin Père Greco, il officiera dans la grande salle, comme cela le problème que tu avais n'en est plus un.

— Merci Don.

— Comme la cérémonie se fera sous mon toit, j'en profiterai ce jour-là, pour te passer les clefs du château, si je puis m'exprimer ainsi.

— Comment grand-père ? Es-tu sérieux ? Veux-tu vraiment choisir ce jour-là ?

— Cela te contrarie-t-il ?

— Non... non, nullement. Je serais fier de porter le titre que tu m'offres, je l'honorerai, sois en sûr. Je pensais simplement que cela devait se faire après le mariage ?

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