Prologue.

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La guerre arrivait sur le pays. Les attaquants encerclaient déjà quelques régions, puis ça a été la nôtre. Ma mère et mon beau-père étaient partis pour leur voyage de noce, sans crainte étant-donné que nous étions en ''sécurité''. Ils devaient contournés la région, la région n'étais pas sur la route de leur destination final. Je ne comprends pas. Personne n'a compris.

Il était venu, parce qu'ont avait se putain de devoir à faire, j'ai allumé la télé pour combler le silence pendant qu'il faisait des tas de calcules, et j'ai vue ma ville se faire bombarder. Il a levé la tête et je l'ai vue se tétaniser voyant les personnes hurler et mourir, j'ai entendu une mitraillette près de chez moi, et les cris ne provenaient plus de la télé. Je n'ai pas réfléchis, je l'ai pris par le bras et j'ai couru jusqu'à ma cave, en verrouillant plus de trois portes en fer forgé, et je lui ai enfin lâché le bras, dans cette pièce coupé du monde, avec un petit ''confort'', je suppose qu'on peux appelle cela ainsi dans ce genre de situation. Deux vieux matelas, une baignoire dans un coin avec un rideau usé, un petit frigo avec un mini stock de nourriture, et des tas de livres que mon père avait laissé chez moi, avant de partir et une petite pièce fermé pour les toilettes.

Il y a des tas de fringue, homme et femme. Après avoir examiné cette pièce que ma mère a eu la bonté de me montrer « au cas où », je me tourne vers cette homme au regard tétanisé, et ce corps lâche qui faiblit à vue d'œil. Il tourne de l'oeil et j'ai juste le temps de rattraper le haut de son corps avant qu'il se fracasse sur le sol. Je suppose que c'est le stress, je le laisse se remettre de ses émotions en le couchant sur un matelas. Je le couvre d'une couverture, et je me dirige vers les compteurs pour couper le courant de toute la maison, sauf cette pièce.

J'examine de plus près, il y a le stricte nécessaire, mais niveau bouffe, faudra que je remonte la haut prendre tout ce que je pourrais prendre, car dans le frigo, il y a beaucoup de conserve et de pâté de campagne, mais je ne sais absolument pas pour combien de temps. Je fouille une commode cacher dans l'ombre de la pièce. Quelques serviettes, de la lessive, cinq brosses à dents, une dizaines de dentifrices, des shampoings et une vielle radio, que je pose sur la commode pour m'en occuper après. Je me tourne alors vers la baignoire, elle est usée, et le pommeau de douche est rouillé à certains endroits. Je teste l'eau, elle est tiède, et je doute qu'elle atteigne une température raisonnable, mais bon, c'est mieux que rien. La pression est faible, je coupe l'eau. À mon avis, il faudra alterner les douches, un jour moi, un jour lui. Sinon la baignoire qui n'a pas fonctionnée depuis assez longtemps, risque de ne plus fonctionner.

Je regarde vers cette abrutis toujours dans les vapes et soupir lourdement. J'espère que les attaquants ne font que passer par là, ou que nos armées les combattent assez vite. Je me pose sur mon matelas à l'opposé du siens, la pièce est assez petite, et me retrouver avec lui pendant, je ne sais combien de temps me fait assez peur. Depuis la petite section maternelle, il est dans ma classe, on a été dans le même collège, le même lycée, et maintenant, dans la même fac. Je ne l'ai jamais apprécier. Ce n'étais pas la victime, loin de là, il avait sa bande de pote, j'avais la mienne, je pense qu'il y a jamais eu de rivalité niveau popularité, je croit que dans tous les établissement où nous somme allés, il n'y a jamais eu de cela. Bref, je ne peux tout simplement pas l'apprécier. Cela à toujours été la guerre entres nous, et les profs évitaient toujours de nous mettre ensembles pour des devoirs collectifs ou des travaux pratiques, mais il y a eu ce con de prof. Il avait jugé que « la paix dans le monde », commençais par pouvoir être capable de s'accorder avec quelqu'un pour quelques choses d'utile, comme un devoir. Que c'est débile. D'où d'un devoir c'est utile pour commencer ? Je trouvais son idée conne quand il me l'avait dite, et je la trouve encore plus conne maintenant.

-J'ai... j'ai bien vue ce.. ce.. ce qui il y avait à la télé ?
Je tourne mon regard en vitesse vers lui, il c'est mis en position fœtale enrouler dans sa couverture. Pauvre fragile.
-Ouais, et nous voilà enfermés ici.
-Tous... tous les deux ?
-Arrête de bafouiller pour l'amour du ciel. Et non, il y a pleins de gens avec nous, ça se voit non ?
Il arrête de parler, et regarde vaguement la pièce en baissant la tête, abrutis. Je crois que j'essaie de faire le badboy pour me rassuré moi même, je ne veux pas ressembler à une tapette devant lui. Je me lève pour aller chercher la radio, et lui pour regarder les livres empilés les un sur les autres à côté du vieux frigo.
-On va crever, dis-je.
Il se tourne brusquement vers moi, le souffle coupé et les yeux ronds.
-Bordel, regarde ta tête ! Je rigole, man.
-Il y a rien de drôle, putain ! Mais tes con ou tu le fait exprès !?
A mon tour, de faire les yeux ronds. Putain, il va le regretter le con. Je sens tout mes muscles se contracter, j'entends un long cris perçant, je reconnais le cris de ma voisine. Louis fît un petit cris d'horreur et je cours vers lui lui couvrant sa bouche de toute ma main. J'essaie de me contrôler de ne pas le frapper pour m'avoir parlé comme un chien, en rappelant à ma conscience qu'il a peur et que c'est pour ça qu'il ma parlé comme ça. Les bruits des mitraillettes se rapprochent et s'éloignent, s'arrêtent et reprennent. Je regarde Louis, qui a toujours autant peur, et qui continus de suffoquer légèrement. J'enlève ma main doucement et retourne sur mon matelas. Je ne peux pas examiné la radio, j'ai peur que les soldats nous retrouves avec le bruit qu'elle peut faire. Je préfère attendre. L'autre con joue avec son pull, de frustration ou de stress. J'en sais trop rien, je m'en fous pas mal.
Combien de temps cette merde va durée ?
Je vais devoir arrêté de mangé quand ça me plais, pour survivre. Je vais arrêté de prendre trois douches par jour, tué la couche d'ozone avec mon déo, changé de fringue vingt fois par jours, et devoir être avec l'autre froussard.
Toi aussi tu as peur.
Merde, je soupire et m'allonge, regardant le plafond, essayant de ne pas faire attention au cris, au bruits d'armes et surtout ses sanglots étouffés qui me donne juste envie de chialer à mon tour.

ScaryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant