Chapitre 11.

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J-15.

Louis m'a réveillé en grognant à cause du froid. Je lui ai clairement dit qu'il me faisait chier, depuis on ne c'est pas adressé la parole. Pas un regard. Rien. Je suis toujours énervé contre lui. Ma phalange commence à devenir violette, une toute fine croûte la recouvre. J'essaie de garder ma main fermer pour que ça cicatrise assez vite. Louis grogne encore à cause du froid ce qui me fait soupirer, ça voix m'insupporte. Je me tourne vers lui qui change de pull, il avait pris un pull de ma sœur noir, qui était à sa taille. Je remarque qu'il y a des traces bleus et des croûtes sur ses hanches. Merde, ma crise de panique. Je croit qu'à un moment je lui est planté mes ongles dans les hanches, je ne me souviens plus très bien à vrai dire. Je me lève pile quand il a fini d'enfiler mon pull, celui qui arrive en dessous des hanches. Je le lève juste assez pour voir les marques. Les croûtes sont assez épaisses et le contour bleu comme je l'avais remarqué à distance. Je touche légèrement avec mes doigts c'est assez enflés. Louis se tord sur le côté et refait tomber le pull. Il regarde le sol et aspire ses lèvres en jouant avec ses pieds. Il joue toujours avec ses pieds quand il est stressé.

-C'est moi qui t'as fait ça ?

C'est assez débile comme question, je sais que oui, alors je me reprend :

-Enfin je veut dire... hm, ça te fait mal ? Tu as désinfecté ?
-Non, j'ai pas mal, je ne suis pas en sucre. Et oui, j'ai désinfecté quand tu dormais. Mais que ce que tu en as foutre ? Hier, tu voulais me frapper et là tu t'inquiète à cause de ça ?

Il me montre ses marques d'une manière théâtrale. Hier, je ne voulais pas vraiment le taper mais ça, je ne suis pas prêt de le lui dire. J'en sais rien, je m'en fous après tout. Je me suis bien pété la phalange de sa faute.

-Tu sais quoi ? Tu as raison. J'en ai rien à foutre.

Ça me rappelle vaguement une situation un peu similaire où c'est lui qui m'avais dit qu'il en avait rien à foutre. Il roule des yeux et va regarder les marques dans le miroir des chiottes. Je retourne sur mon matelas. Crétin. Je bouge ma main engourdis ce qui me tiraille jusqu'au milieu de l'avant bras. Louis regarde vite fait ma main avant d'aller chercher je ne sais quoi dans la commode. Il revient avec une pommade.

-Tiens c'est ce que j'ai mis sur mes hanches.
-Euh... merci ?

Je croit qu'il est lunatique. C'est pas possible autrement. Je me met la crème et la pose à côté du lit. J'ai vraiment la flemme de la ranger. Je me remet à fixer le mur que j'ai frapper hier. Il n'y a plus de sang, je fronce les sourcils. Louis range la pommade sans oublier de me dire que ça me coûtais rien de bouger mon cul. On dirais une gonzesse maniaque.

-Tu as enlevé le sang du mur ?
-Oui. Je n'arrive pas à rien faire, alors je me trouve des occupations.

Il trouve des produits de ménage dans la commode et commence à laver la baignoire. Je n'avais même pas fait attention qu'il y avait des produits d'entretiens. De toute manière, je n'y aurais pas toucher. Je déteste le ménage.
Je regarde sur son matelas, son livre n'est pas finis mais il m'avais déjà dit au paravent que ça le saoulais de lire toute la journée.
Environ une demi heure plus tard, il commence à tourner en rond dans la pièce. Une situation bien connu aussi. Mais que ce qu'il a être si nerveux ? Il commence à me donner mal à tête à tourner comme ça. Je me lève et lui bloque le passage, en posant mon avant bras sur son torse et ma main le bloque pour tourner étant-donné quel est posé derrière ses côtes. Il me regarde. Il joue avec sa cheville et bricole son t-shirt avec sa main.

-Louis, que ce que tu as ? Que ce qui ne vas pas ?

Ma voix est posé, une première depuis hier. Il pose sa tête sur ma poitrine et soupire longuement. Ses bras retombent le long de son corps et je fait de même.

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