Chapitre 10.

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J-14.

Le sport me fait toujours le plus grand bien dans cette petite pièce, ça me réchauffe et ça me fait oublier toutes ces merdes qui me tombe dessus. Je n'ai pas réveillé Louis aujourd'hui, pas comme la dernière fois. Il était debout avant moi. J'ai déjà fait de la corde à sauter (en m'imaginant la corde bien sûr), du gainage, et une cinquantaine d'abdos. Ça doit faire une heure que je cours sur place, courir me manque vraiment. Ça va sans doute faire carrément cliché mais j'adorais ressentir le vent matinal sur moi. Depuis que je suis levé, Louis n'a pas levé les yeux une seule fois de son livre. Je me concentre à nouveau sur un point fixe et continue ma course sur place.

Après environ deux bonne heure je m'arrête enfin. Je bois ma bouteille d'eau assez vite et reprend une grande inspiration. La faim me tiraille le ventre mais j'essaie de passer outre. Hier je n'est pas mangé, ce qui fait que mon dernier repas remonte à avant hier, c'était une boite de haricot. Pour oublier ma faim, je me remet à refaire du sport. Il y a que en faisant du sport que j'oublie. Je décide de faire des pompes en les comptant assez silencieusement. Au bout de une minute ou deux, je sent le regarde de Louis sur moi. Je relève deux secondes le regard pour le voir me regarder avec amusement. Je connais se regard, il va faire une connerie ou venir me faire chier. Il se lève et se place à côté de moi. Il commence à me parler de son livre, en disant que des conneries pour me déconcentrer. Je reste fixer au sol en continuant mes pompes. Il doit se rendre compte que je m'en fous de sa petite vie et il commence à me faire bouger pour que tombe. Je mets toute ma force pour continuer comme si de rien. Je vais le tuer. Il soupire et s'approche de mon oreille.

-Tu as beaucoup de force dans les bras pour soulever ton corps, t'en a assez pour en supporter deux ? Demanda t-il.

Il va quand même pas faire ce que je pense ? Il s'allonge sur mon corps doucement pour pas nous faire tomber. Putain, connard. J'arrive à faire une pompe avec son corps allonger sur mon dos.

-C'est tout ?

Je grogne et me met en position de gainage. Le temps que mon corps s'habitue au poids. Il bouge pour bien s'installer. Je grogne ce qui le fait sourire. Mes bras commencent à trembler, il fait chier Tomlinson. Je peut sentir ses parties dans le bas de mon dos, ce qui me donne clairement envie de gerber.

-Casse toi, grognais-je.
-C'est assez confortable, ici.

Je fait dix pompes avec son corps sur le mien, autans profiter du poids supplémentaire. Je transpire a grosse gouttes. Je fait tout mon possible pour ne pas pas penser à ses boules sur mon dos, il est claire que ça me dégoutte. À la fin de la dixième, je fait un mouvement pour le faire dégager de mon dos. Il se casse la gueule comme une merde, il se roule sur le côté et se relève. Je me lève à mon tour. J'ai envie de lui casser la gueule. Genre vraiment. Ça commençais à faire longtemps que n'ai pas pensé à ça mais là, j'ai carrément envie de lui exploser la gueule dans le mur.

-Pourquoi t'as fait ça ? Demandais-je la voix rauque.
-Tu faisais trop l'homme super virile, qui arrive à faire des pompes super vite sans ciller des yeux. Ça me saoulé.

Mes bras tremblent de nouveau, plus pour la même raison. Je retient ma rage. Ses yeux me regardaient amusés de la situation. Je le hais. Je m'approche de lui et le colle au mur sans vraiment m'en rendre compte, quelque chose de mécanique, je suppose.

-Plus jamais tu me fais chier quand je fait du sport.

Ma voix est rauque et pleine de rage. Je ne devrais pas être autans énervé, mais je suis crevé, et putain, que ce que j'ai faim.

-Sinon quoi, Styles ?

Je frappe le mur, sans doute par frustration, tout mon corps tremble en pensant à toutes les manières possible de le frapper. 

ScaryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant