Chapitre 15.

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J-21.


Comme nous avais prévenu la radio, la nuit a été très agité, on étais réveillé toutes les demis heures ou quart d'heures. Je n'est que très peu dormit et je suis toujours énervé contre l'autre con de Tomlinson.  Celui-ci est tranquillement en train de dormir, il c'est habitué au bruit des bombardements et arrive a rester endormis à ce que je voit. Depuis deux heures, on entend plus rien. J'ai essayé de me rendormir mais je n'y arrive pas. Les bruits sont encore présent pour moi. J'ai une boule au ventre depuis déjà trois bonnes heures. J'ai faim, je pense que c'est pour ça. Mais je n'arrive pas à mangée, rien que de penser à manger me donne la nausée. J'ai froid comme ce n'est pas permis, je pense que la fatigue y est pour quelque chose car d'habitude moi et Louis dégageons des chaleurs corporelles en dormant, ce qui rend la température supportable. J'essaie de prendre plus de couvertures mais ça fait grogner Louis. Comment il peut dormir aussi sainement ce con ? 

Je me demande réellement comment ça se passe sur le front, si les terres sont aussi saccagés qu'en 1916.   Comment en vingt et un jour une terre peut être saccagée, brulée ou détruite. La radio ne m'aide pas, une voix préenregistrer dit l'heure toute les demi heures comme d'habitude et passe des vielles chansons barbante. J'en suis presque à me demander si le présentateur radio n'a pas été tué. Faudrait que j'essaie de trouver une autre fréquence de radio. Louis à l'air d'être réveillé car sa respiration n'est plus aussi calme, je tend le bras et prend la radio en essayant de trouver une nouvelle fréquence. Je tourne les boutons, appuie sur certains, bouge la petite antenne mais rien. Grésillements après grésillements, je tombe enfin sur une radio mais au bout de quelques minutes, je me rend compte que c'est la même radio qu'avant. Je soupire et la repose à sa place.  Louis a l'air d'avoir la même énergie même si il a dormit beaucoup plus que moi.

Les dents de Louis claquent à cause du froid, ce qui me donne sérieusement des envies de meurtres. Depuis quelques jours on se cherche constamment, dès que l'un peut faire chier l'autre il le fait. Je suis sérieusement en train de perdre patience avec ses dents qui claquent. Je suis sur qu'il le fait exprès.

-Putain, arrête, grognais-je.

-Ta gueule, j'ai froid.

-Prend un pull.

-J'ai trop froid pour bouger.

Il me provoque, je le sais, je me lève prendre un pull et lui balance à la gueule.

-Maintenant as-tu l'amabilité de fermer ta gueule ?

-Enervé le petit ?

-Je suis plus grand que toi, ferme la.

-La grandeur me fait pas peur, Styles.

Il commence sérieusement à me casser les couilles à toujours vouloir faire son malin, je le soulève par un de ses pulls et le plaque au mur.

-Je regrette de ne jamais t'avoir casser la gueule, lui dis-je.

-Je t'en pris. T'as peur de quoi ?

Je le laisse tomber au sol violemment en me plaçant au-dessus de lui, je lui bloque les poignées, ma main droite frappe son visage, d'une violence que je n'est jamais ressentie. Une grande bouffée d'euphorie me propulse sur mes pieds. Louis se relève et me frappe dans le ventre. J'ai une putain d'envie de le tuer. Il me regarde satisfais en sortant la langue pour lécher le sang qu'il a sur ses lèves.

-Déjà hors jeux ? Et moi qui commençais seulement à m'amuser, dit-il souriant.

C'est pas possible d'être aussi con que Tomlinson. Je me jette sur lui en lui frappant une nouvelle fois le visage et de lui frapper le ventre à mon tour mais il bloque mon bras et le maintient pour me frapper avec. Je lui bloque le pied pour qu'il tombe sur le matelas, je me met par dessus lui aussi vite. Quel enfoiré. Je lui met une gifle, une énorme gifle. C'est clairement pas virile mais putain que ce que ça fait du bien d'entendre un son aussi frappant que ma main dans un contacte aussi violent avec sa mâchoire. Il me frappe à son tour, passant par dessus moi et me bloque avec me maintenant les cheveux. C'est un putain de coup bas ça. Vraiment bas, même pour la part de Louis.

-Arrête de jouer au dur, Styles. Tu es rien. Tu ne sais même pas canaliser ta colère, grandis un peu.

-Reprend ton putain de matelas et casse toi.

-Si on enlève les matelas, on va crever de froid, imbécile.

Il tire une dernière fois dessus et s'enlève de moi pour s'allonger, en enfilant le pull que je lui est balancé. Quel con. Je me lève, pour aller dans les chiottes. Ma lèvre est en sang et je pense avoir des putains de bleus sur mon torse. J'étais mort de fatigue mais cette scène m'a donner envie de rester debout, de me battre encore et encore. Une rage que je n'est jamais senti chez moi. Peut-être que Louis est réellement mon ennemis. Peut-être que même si il m'a vue dans de mauvaise passe et vis-versa, il y a et auras toujours cette haine entres nous. Louis gueule qu'il a envie de chier depuis le matelas, je sort en roulant des yeux et lui laisse la place. Il se lève à toute vitesse et va faire ses besoins. Cette homme est vraiment un crasseux, combien de fois il m'a déjà dit qu'il avait envie de chier.

Après environ une heure, je suis assis contre le mur et Louis endormis en boule sur le lit. J'ai faim, ça me tiraille dans tout le corps. J'ai tellement envie de vomir aussi. Un bombardement réveil Louis quelques secondes après ma pensée de vomis. Je me dépêche d'aller vomir toute mes entrailles dans la baignoire. Je n'avais pas le temps d'aller au toilette, puis si c'est pour sentir la merde de Tomlinson, je préfère vomir ici. Une odeur ignoble emplis tout de suite mes narines. Je me dépêche de faire partir le vomis dans les canalisations en laissant couler l'eau quelques minutes. Je m'assoie dos à la baignoire et me tient la tête dans les mains. Louis jure depuis quelques secondes que c'est dégueulasse mais j'ai même pas envie d'essayer de me battre une nouvelle fois avec lui. "Tu ne sais même pas canaliser ta colère." pour qui il se prend sérieux ? Il croit que je suis qu'un gamin qui se bat pour se faire bien voir par ses potes ? Qu'il aille se faire foutre. Après quelques minutes, je relève la tête Louis me regarde comme un rare spécimen. Je déteste qu'il me voit aussi mal. Je crache un gros glaire dans la baignoire et bois la moitié d'une bouteille d'eau avant de m'allonger en regardant le mur. Je crois que mon corps décuve de toutes mes pensées de meurtre de toute-à-l 'heure. De mes pensées d'aller sur les fronts au près des alliés. Des paroles de Louis qui passe en boucle dans ma tête "Tu ne sais même pas canaliser ta colère.". J'ai l'impression que ce n'est pas seulement pour ma violence mais aussi pour mes crises, cette crise. Ma fameuse crise de panique...

Je me sent tellement mal en ce moment, j'ai l'impression qu'il c'est passer quelques chose de grave avec ma famille. C'est comme un pressentiments qui me bouffe de tout mon intérieur. Comme si je savais que c'était réel mais que ce que je peux en savoir ? Comment je peux savoir si c'est réel ou juste une maladie ? Cela ne serrais pas étonnant que je tombe malade à cause des merdes que je mange ici. Un truc pourrie qui passe pas. C'est sans doute ça. J'espère que c'est ça. Je déteste ça, putain. Je ne suis sur de rien. Et cette enfoiré de Louis. Il sert a rien, juste à me faire chier, me rendre hors de moi. Il me rend malade. C'est le cas de le dire.

Le présentateur radio, parle enfin au bout d'une toute une journée, il devais changer de place, la moitié de son toit c'est effondrer sous un bombardements. Il c'est refugier dans son dressing en toute urgence, il donne une liste de mort assez longues soit dit en passant, il dit qu'il a eu le temps d'apercevoir un peu les champs au loin et que ça avait l'air plutôt correcte part à port à touts les bombardements qu'on entends. J'éteint la radio, fatigué d'entendre cette voix agaçante.

J'essaie de me souvenirs de mes musiques préférés et je me les passe en boucle dans ma tête. Je me sent si mal. J'essaie de m'endormir mais tous ses bombardements m'en empêche. Il me semble entendre des cris à certains moments. Des cris tellement puissant que ça m'en donne la nausée, encore. Je me cache sous la couette comme un gamin, le froid me donne la nausée aussi. J'ai la tête qui tourne. Je ferme les yeux et essaie de dormir, je prend la respirations la plus calme que je puisse prendre. Je somnole et je croit m'endormir au bout de quelques heures dans des idées et pensées noir. Aussi noir que les ténèbres.









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