Chapitre 1.

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Je regarde toujours le plafond, ma montre indique une heure. Je crois que nous somme la depuis 17h environ. Je vais péter un câble. Je déteste rester assis sans bouger, alors je me lève et tourne en rond, comme un imbécile. La pièce est assez petite, j'ai vite fait de faire et refaire des tours. On entend encore des cris, de douleur, de peine, de rage et de protestation. Je crois que les armées ennemis recrutent sur nos terres, dans notre ville ou alors c'est nos armées qui ont réussis à tuer les troupes qui étaient venu sur nos terres, et prennent les hommes en âge de combattre. J'en sais rien, ça me rend fou. J'ai l'impression que des gens fouillent ma maison ou la squatte. J'aime pas ça. C'est chez moi bordel. Et si ils étaient dans ma chambre ? C'est personnelle, une putain de chambre.

-Arrête de tourner en rond, grogna Louis.

-Tu n'as pas à me donner d'ordre, si j'en veut j'ai qu'à aller me rendre là-haut.

-Tu es complètement malade.

Je me retourne et le fusille du regard.

-Calme toi tout de suite, crétin. Je te jure que tu vas finir par terre.

-Je suis sur qu'on a la même force, « crétin ».

Je serre les poings, c'est pas le moment de se battre. Mon cœur bat à mille à l'heure. Pourquoi il ne peut pas continuer de chialer comme tout-à-l'heure ? Hier ? Il me fessait moins chier en tout cas. Il rigole. Putain mais il est sérieux, lui ?Je vais le tuer, Pourquoi il rigole ? Putain, mais pourquoi il rigole dans une situation pareil ? Et pourquoi je fais que de jurer, bordel.

-On dirais un chaton affolé.

-Tu vas voir ce qu'il va te faire le chaton, connard.

-Calme toi, on est pas là pour se battre.

-Retourne chialer, me casse pas les couilles.

Il me fusille du regard et je lève les yeux au ciel. Je me rassoie sur mon matelas inconfortable. Je me colle au mur, qui est encore chaud dû au chauffage de la maison qui tourne encore, la cheminée devrait s'éteindre dans une heure environ, dû au manque de bois pour alimenter le chauffage, les murs mettrons quelques temps avant de se refroidir complètement, je suppose que je peux profiter de cette chaleur.

Je me réveille avec un mal de dos pas possible, je crois que je me suis endormis assis, avant de tomber sur le matelas et m'enrouler bizarrement dans les couvertures miteuses.  Par contre Louis a l'air de bien avoir dormi, même si je le vois de dos. Je soupire. Je suis bien enfermé dans une cave avec Tomlinson. C'était peut-être un cauchemar que j'avais fait durant la nuit, mais non... Je grogne et me lève en grognant encore plus car le sol est froid et que je suis pied nus, que l'air est froid, et que j'ai mal au dos. Je prends une conserve de salade de fruit, périmée depuis quatre mois, super. Je déteste manger quelques choses de périmé. Je pense que tout est périmé, ici. Mais bon, je suppose que les conserves se périment jamais. Je prend une grosse cuillère et mange la moitié de la boite.

-La prochaine fois tu feras plus de bruit avec tes jurons quand tu te lèves, et quand tu tapes ta putain de cuillère dans ta boite de merde, me dit Louis avec une voix plus grave que la normal.

-J'y penserais. Il grogne quelque chose d'inaudible dans sa barbe, mais j'ignore totalement.

-Bref, je prend ma douche aujourd'hui, tu prendras la tienne demain et ainsi de suite, la baignoire ne tient pas vraiment la route, si on pouvait éviter de se laver le plus possible.

-Pourquoi c'est toi qui te laverais en premier ?

-Parce que ici, c'est chez moi. Tire pas d'eau quand je me lave, il y a déjà presque pas de pression.

ScaryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant