Chapitre 23.

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Chapitre 23.

J-33.

Je n'ai pas fait de cauchemar cette nuit. J'ai plutôt bien dormis à vrai dire, je me suis réveillé coller à Louis, ce qui m'a secoué des le matins, je me suis vite mis de mon côté. Les températures ont extrêmement chutés, j'ai pris plusieurs pulls pour moi, pour en mettre sur la couette pour avoir plus chaud, et même si j'en veux à Louis -non plus pour le cauchemars mais pour m'avoir traité de gamin, pour lui. Il doit faire -10 dehors et sous terre je pense qu'il fait encore plus froid. Louis se réveille et grogne directement à cause du froid en montant toute la couverture sur lui, je tire pour reprendre mon bout, assez pitoyablement je dois l'avoué. Il fronce les yeux en voyant les pulls sur la couette et se dépêche d'en enfiler un.

Il est environ quinze heures et je suis complètement mort de fatigue, le froid et le mal de dos ne fait pas bon ménage. J'ai aussi envie de manger mais le froid me paralyse sur place. Le temps passe lentement, je m'ennuie de regarder le plafond. Je soupire et me lève chercher à mangée, je reviens avec des gâteaux sec mais un tremblement de terre me fait tombé sur Louis. Je m'excuse et me mets directement dos au mur, les yeux écarquillés, un bruit très sourd se fait entendre et toute la pièce se met à trembler. Je demande à Louis ce qui se passe, il me regarde aussi tétanisé que moi. Les tremblements s'arrêtent et je me jette dans les bras de Louis. Je repense à mon père et je tremble de partout. Louis doit comprendre à quoi je pense et me caresse les cheveux. Il me prend par la taille et me colle contre son corps en passant ses bras autours de ma taille. Une fois que je suis un peu calmé, Louis s'adresse à moi, comme d'habitude, comme si on ne c'était pas pris la tête :

-Je sais que c'est peut-être un peu tôt pour toi mais... on devrais peut être allumer radio pour comprendre ce qui viens de se passer...
-Ça... ça doit être une bombardement atomique, pas besoin de la radio...
-Harry, on serais déjà mort avec un bombardement de la sorte...

Je me met à sangloter dans ses bras, je ne veut pas entendre ce présentateur radio. Je ne veut absolument pas. J'ai l'impression qu'il est là que pour annoncer des mauvaises nouvelles.

-Calme toi Harry, on allumeras pas la radio, dit-il en murmurant dans mon oreille.

Son souffle chaud me fait frissonner et je me m'accroche encore plus à lui. Il arrive a me calmer en me caressant le dos et en me touchant les cheveux. Une chose que je trouve particulièrement étrange, je déteste qu'on me touche les cheveux, j'ai toujours détesté ça mais dès que c'est Louis, cela me calme et me rend serein. Louis me lève la tête par le menton, je dois avoir les yeux rouges et les cheveux plutôt emmêlés, ses yeux bleus me scrutent le visage, il passe un certains moments à regarder mes yeux. Je suis si pitoyable à toujours avoir besoin de Louis. Il me passe une de mes mèches de cheveux par dessus mon crâne et passe sa main sur ma joue.

-Tu te sens mieux ? Demande t-il.

Pour toute réponse, je me replonge dans ses bras. Après environ dix minutes, je me dégage un peu, me sentant honteux d'avoir réagit ainsi, j'ai tellement eu besoin de Louis, il n'a pas vraiment du comprendre au début. Enfin, à vrai dire, moi non plus. J'ai un réel besoin de savoir qu'il pourra toujours être là pour moi. On serait dans d'autres circonstances, cela serrais étrange mais bon, enfermer dans une cave en temps de guerre, on doit s'accrocher à ce qu'il nous reste. Même si Louis n'a jamais été quelqu'un que j'apprécie, je pense qu'au jour d'aujourd'hui même si il a des jours ou j'ai clairement envie de frapper à mort, je l'apprécie d'une certaine façon. Je me met dos à lui, toujours honteux. Je l'entends soupirer. Il me tire contre lui, et passe ses bras autours de ma taille, je me baisse un peu pour paraître plus petit que lui. Il me murmure contre l'oreille "tu comprendras donc jamais que tu n'as pas à avoir honte avec moi ?".  Je bouge légèrement ma tête, son souffle me fait frissonner. La position me dérange dans le sens que je suis entièrement coller à lui mais d'un certain côté j'aime bien être comme ça avec lui. C'est assez étrange, je l'accorde, mais c'est reposant.

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