Chapitre 12.

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J-16.

Je me réveil sans mal de dos, une première depuis que je suis enfermé ici. Louis a eu une bonne idée, pour ce coup. D'ailleurs celui-ci dort à point fermer en étoile de mer. Un de ses bras et posé contre ma poitrine. J'enlève son bras et il se tourne de l'autre côté en se roulant comme un chat. Je me lève chercher à manger, non sans grogner dû au froid regagnant dans la pièce. Au niveau de mon matelas, il y a une petite chaleur régnante. Nos chaleurs corporelles dégagent une bonne chaleur mais aussi une odeur de transpiration horrible. Pour être franc, je croit qu'on s'y habitue vite. On la sent en se levant mais quelques minutes plus tard, c'est une odeur comme une autre. Je prend des biscottes et des fruits en conserve et les pose à côté du matelas. Je n'est pas vraiment faim pour le moment et je préfère attendre Louis. Je n'aimerais pas mangé seul le jour de mon anniversaire, en particulier si je n'aime déjà pas mon anniversaire à la base. Je me rallonge à côté de Louis en profitant de l'air chaud sous les couvertures et de sa respiration calme. Après quelques minutes de somnolence pour moi, Louis se tourne vers moi et enfouis sa tête dans le creux de mon cou. Je m'étais allongé plus bas que lui pour ne pas le déranger, je n'aurais sans doute pas du. J'essaie de bouger mais il grogne et passe son bras autours de mon torse en se collant à moi. Il passe aussi une jambe par dessus les cuisses. Ma respiration se saccade légèrement... J'essaie de le réveiller en murmurant son prénom, en vain, j'arrive juste à le faire grogner. Je le secoue ne trouvant aucune autre solution. Il se décolle de moi et ouvre les yeux en grand en s'éloignant un peu. Il est encore assez proche de moi mais si il se décale encore, il seras sur le sol. Tomlinson regarde l'espace entre nous et soupire avant de vraiment se coller au bord du matelas.
- Désolé, j'ai l'habitude de dormir des cousins dans les bras... Dit-il doucement.
- C'est... c'est pas grave.
Je suis assez gêné mais je préfère passer outre, de toute manière ce n'est pas la première fois malheureusement...
Je tend le bras et ramène tout le manger sur le matelas comme si il ne c'était rien passé. Louis me regarde tristement comme si il s'avait que je fessait ça pour son anniversaire et faire comme si il ne c'était rien passer. Forcément que c'est ça, tant qu'à pas aimer se jour, autans le rendre un peu mieux. Il soupire puis se décide finalement à sourire faiblement. Aucun de nous deux parlent, on entend juste les craquements des biscottes. C'est assez pesant mais je m'y attendais. Il c'est confier à moi, même aussi peu soit-il, puis on a dormir ensemble. D'autant plus qu'il c'est réveillée pour la deuxième fois collé à moi. On mange jusqu'à plus faim et on pose tous à côté du matelas. On a tout les deux la flemme de se lever, d'ailleurs il se rallonge aussitôt en se couvrant de la couverture. Il s'endort au bout de cinq minutes, je pensais qu'il allais remettre les matelas mais à ce que je voit, il a d'autre idée en tête. Je reste allonger regardant le plafond. Le dos de Louis est collé à moi et il dort enroulant la couette dans ses bras. Louis frissonne avant d'encore plus se coller à moi. Ça m'écoeure d'être aussi proche de lui et se sentir ses fesses contre ma hanche. Je me sent oppresser entre le mur et Tomlinson. J'essaye de rester concentré sur ma respiration, pour la millième fois de la journée... Au bout d'un instant ou deux, je le pousse et me lève allumer la radio ne supportant plus se silence et cette proximité avec lui. Je m'assoit dos au mur et mon regard se porte instinctivement sur le mur que j'ai frappé. Comme pour me rappeler se que j'ai fait, ma main me lance un tiraillement. J'enlève le bandage, une odeur de pommade emplis mes narines. Les croutes se sont ramollis à cause de la crème mais ça m'a l'air bien. Je ne remet pas de bandage et laisse mon poignée à l'air libre.
Louis se réveil deux heures plus tard. Il a les yeux gonflés et comme je ne le vois pas sur son meilleur profil, on dirais un suisicidaire.
- Ça va ? Demandais-je sans vraiment réfléchir.
- Tu connais la réponse.
Il s'enroule dans la couette comme un chat et se met en travers du matelas en posant sa tête sur mon oreiller. Je roule des yeux en le voyant faire et encore une fois je regarde se putain de mur.
Le reste de la journée se passe ainsi : aucun de nous deux parlent, moi assis dos au mur, lui enrouler dans la couette. Vers dix-neuf heures -selon la radio, Louis décide enfin de parler.
- Sinon ton dos, ça va mieux ?
- Ouais, mettre les deux matelas l'un sur l'autre était une bonne idée.
- Je pense qu'on devrais les laisser comme ça.
Je ne sais pas vraiment quoi répondre, alors je hoche la tête timidement comme un garçon de quatre ans.
- Il fait plus chaud quand on dort a deux, se reprend t-il. Puis les matelas sont assez confortables comme ça, c'est comme tu veux.
Je bafouille un « oui » et joue avec le bas de mon pull, un de ses tics à lui en y repensent. Ça me parais une bonne idée car oui on a plus chaud, oui c'est plus confortable mais je n'aime pas vraiment dormir avec lui, ni avec quelqu'un d'autre d'ailleurs. Si il se met à nouveau sur moi comme se matin, ça ne vas pas durer longtemps. Louis me regarde d'une manière que je ne pourrais d'écrire comme si il essaie de savoir se que je pense, ce qui me rend encore plus nerveux. Je déteste dormir avec lui, encore plus qu'avec quelqu'un d'autre, je le déteste et je dort maintenant avec lui. Génial. Tout vas bien. Il stop mes mains qui jouaient vite et nerveusement avec mon pull en posant sa main sur mon poignée.
- Si tu préfère, on remet comme comme avant, dit-il son regard planté dans le mien.
Je ne sais absolument quoi répondre, je hoche la tête pour dire que ça me vas de les laisser ainsi, il hoche la tête à son tour. Il lâche mon poignée et je me remet à respirer, je ne m'étais même pas rendus compte que j'avais coupé ma respiration. C'est étrange d'être aussi mal à l'aise que moi avec des sujets aussi basiques. Basique n'est peut être pas le bon mot quand on est enfermer dans une putain de cave à cause d'une guerre et qu'on est obliger de dormir ensemble à cause du froid. Je croit qu'il est gêné, il a l'air d'aller vraiment mal. Je ne sais pas vraiment comment l'aider, surtout que je suis encore.. mal? pour le fait que nous allons dorénavant dormir ensemble (je n'est jamais su aider les gens de toute façon). C'était quand même un peu sur. Il commence vraiment à faire froid et c'est plutôt une bonne idée. Encore une histoire de survie. Ce mot et encore se mot. Louis regarde le mur que j'ai frappé. Ce mur est maudis. Je peux voir des larmes perler dans les coins de ses yeux, je pose ma main que sa cuisse et fait de petits mouvements avec mon pousse. Il regarde ma main, ce qui me fait arrêtez tous mouvements. Il s'enlève des couvertures et vient s'assoir dans le creux de mes jambes (je suis en tailleurs). Il pose sa tête dans le creux de mon cou. Je me tortille un peu pour être mieux installé et qu'il soit moins sur mes parties. Je sent une larme couler dans le creux de mon cou, il se redresse, renifle et me dit :
- Désolé, je sais que tu détestes les contactes et tout ca, mais..
Il laisse échapper un sanglot et se reprend :
- J'ai toujours eu besoin d'affection, de câlin, et toutes ces conneries... Je suis très tactiles. Je suis désolé que ça tombe sur toi... Je vais mal putain... C'est mon anniv', je suis enfermé ici... Mais le pire c'est même pas ça, c'est que limite je préfère être enfermé ici. Et bordel ce que j'ai froid !
Il me regarde deux secondes et replonge sa tête dans mon cou. Je pose encore une fois ma main sur sa cuisse et prend avec mon autre main la couverture. J'aimerais bien s'avoir le réconforter mais je ne sais pas comment m'y prendre. Je fait de petit rond avec mon ponce et lui murmure que tout iras bien. Ses mains sont accroché à mon pull d'une manière d'espérer.
- Je suis désolé d'être aussi fragile, murmura t-il comme si il ne s'adressais ni à moi, ni à lui même.
- Arrête Louis. C'est juste une période.
Il frotte son nez dans mon cou en sanglotant encore et encore.
Je trouve ça juste incroyablement triste pour lui qu'il préfère être ici que de fêter ça avec sa famille. Je me pose mille et une question sur sa famille et lui, il n'a jamais vraiment eu l'air triste de ce que je me souvienne mais il est clair qu'il n'aime pas sa famille pour une raison. C'est dur de se dire qu'un homme préfère être enfermer dans une cave, avec quelqu'un qu'il déteste, plutôt qu'être avec sa famille. Je le sent tellement triste et tendus conte moi, tous ses muscles sont contractés.
- Va prendre une douche, ça te relaxeras, lui proposais-je.
- Il..Il fait trop froid...
Je hoche la tête, même si il ne le voit pas.
Une vingtaine de minutes plus tard, Louis regarde ma main endommager sur sa cuisse. Il touche doucement et fronce le nez. Il a l'air de faire comme si il n'avais pas pleuré mais ses yeux rouges le trahissent.
- Ta phalange à bonne mine.
- Ouais, j'ai enlevé le bandage quand tu dormais.
Il acquiesce et retourne sur le matelas. Mes jambes me lancent des picotements et je les étend comme si ça fessait des années qu'elles étaient pliés. Louis a l'air complètement perdu. Ailleurs. Il a dormir toute l'après midi mais il a des cernes marqués sous ses yeux. Je devrais peut-être l'inciter à me parler, qu'il vide son sac une bonne fois pour toute mais une partie de moi me retiens. Les rôles seraient échangés, je l'enverrait chier d'une manière remarquable. La radio rappelle que nous sommes le vingt quatre décembre. Louis se tortille comme si il étais mal à l'aise de l'entendre. Je vais éteindre la radio. Je pense que c'est une bonne idée, il est déjà mal. En dehors d'ici n'aurait sans doute tout donné pour le voir ainsi mais on est ici. Il est mal, il a une sale période et je sais que bientôt ça seras mon tour. Pour x ou x raison.
- J'aimerais passer mon anniversaire enfermé dans ma chambre, à me refaire la série de The Walking Dead. Moi, ma couette, des chips et des bières.
- J'aime cette série aussi.
Je ne sais pas trop quoi dire mais son visage s'illumine un peu. On commence a parler de nos épisodes préférés, de la mort des personnages, et tout ce qui s'en suit. Il n'a plus l'air de penser à cette foutus journée de merde. Il a l'air plus calme, plus reposé. Il a l'air bien. On débat sur nos personnages préférés comme des gamins et pour une fois ça part pas en tension, on s'écoute même si on parle en même temps pour défendre nos perso'. Au bout d'un certain moment, environ deux heures plus tard, on commence tous les deux a s'endormir, nos voix sont des murmures et nos yeux se ferment. Je m'installe pour dormir tout en continuant de parler. Je croit que je m'endors en premier, bercer par ma propre voix. Je m'endors satisfait de lui avoir changer les idées et d'avoir parlé d'une de mes séries préféré.

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