Chapitre 34.

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CHAPITRE 34.

J-72.
Louis dors paisiblement dans mes bras, j'essaie de m'étendre sans le réveillé tandis que lui s'accroche un peu plus à moi. J'ai décidé de faire du sport aujourd'hui, j'attends que Louis soit réveillé pour commencer, peut-être qu'il voudra en faire avec moi. Je ne veux pas qu'il se réveille seul, je l'ai laissé beaucoup trop seul ces derniers temps et il est hors de question que cela recommence. Je pense que pour regagner sa confiance, on doit juste y aller doucement. Je me demande comment les choses auraient évoluer en dehors de ce contexte. Je pense qu'une fois notre devoir commun rendu, on aurait arrêtés de se voir, et tout serait devenu comme avant. Je me demande toujours comment j'ai fais pour tomber amoureux de Louis, je crois que j'ai tout misé en lui, je me repose sur lui et il se repose sur moi. C'est juste basé sur la confiance. Cela aurait pus être tellement niais, un devoir commun, la haine et l'amour, comme tous ses films à l'eau de rose où c'est le populaire et le geek, seulement ici, il n'est pas question de populaire, ni de geek, juste deux hommes se cachant de la guerre. Je me demande si aujourd'hui, en ce jour même, il arriverait à se confier à moi, à me faire confiance et à tout miser sur moi. Je dois tout faire pour lui, tout ce qui est en mon pouvoir à partir de maintenant. Je pense qu'à cause de moi, Louis a perdu beaucoup de confiance en lui et sincèrement je ne pense pas qu'il en avait énormément avant de me rencontrer, il se cache de ses sentiments, il cache la vérité sur sa vie, sur son père. Il est mystérieux et à peur de se montrer tel qu'il est. Il a peur du regard du gens, cela se voit dans son regard, dans ses paroles et dans ses gestes. Son côté joueur cache tous ses petits détails, mais quand pendant plus de deux mois on vît constamment avec quelqu'un, on arrive à repérer se genre de choses. La mort de son père l'a anéantis, lui a sans doute fait apparaître des problèmes comme ses crises de panique, et je ne connais rien de sa famille, de sa vie. De ses phobies, comme lorsqu'il avait mal à la tête et qu'il avait soudainement besoin de moi alors que l'après-midi même, on était prêt à se tuer.
-Tu penses à quoi ? Me fît sursauter Louis, en reposant sa tête sur mon torse qu'il avait au préalable relevé pour me regarder penser.
Je ne répondis pas, je me vois mal lui dire que je pense à lui, à ce peut-être « nous ». Louis cogite un peu pour au final me regarder droit dans les yeux. Ses yeux bleus si innocents me regardent intensément. Je me lèche les lèvres sentant soudainement une envie de l'embrasser, de poser mes lèvres sur les siennes, de les mouver, me mettre par dessus lui et approfondir le baiser, laisser une de ses mains agripper mes cheveux et l'autre parcourir mon corps. J'ai cette envie de m'abandonner à lui, le laisser prendre contrôle de moi, je veux mes mains sur son corps, je veux le tenir fermement auprès de moi. L'embrasser encore et encore. Je veux sentir mes mains sur son corps et non pas sur ses vêtements, je le veux lui. Lui et personne d'autre, je veux qu'il soit mien, qu'il s'abandonne à moi comme je m'abandonnerais à lui. Mes yeux admirent ses courbes si bien dessiner dans son petit pull noir alors que sa tête est posé sur moi, ses fesses sont bombés et ressortent beaucoup trop dans son jogging serré. Ma respiration se fait haletante et j'essaie de penser à autre chose avant de clairement commencer à bander. Louis relève sa tête vers moi, sans doute a t-il sentit mon cœur s'emballer dans ma cage thoracique, son regard et persistant ce qui n'arrange pas ma respiration. Il a l'air si innocent : ses yeux bleus mi-inquiet, sa bouche légèrement entrouverte et une de ses petites mains posés sur mon ventre. L'air devient tendu, beaucoup trop tendus et mon cœur tambourine à milles à l'heure.
-Je... me raclais-je la gorge, enfin, tu veux faire du sport avec moi cette après-midi ?
Ses yeux passent de mes lèvres à mes yeux et je me demande à quoi il pense. Il s'humidifie les lèvres et je perds lentement le contrôle de moi même. J'ai littéralement envie de lui sauter dessus. Je respire un grand coup et essaie tant bien que mal de penser à autre chose. Mon regard posé sur ses lèvres légèrement pulpeuses remonte lentement vers ses yeux. Ses yeux semblent impuissants, je peux voir toute la peur du monde en eux, je ressent encore la fragilité qu'il a et la crainte qu'il à mon égard. Je m'assoie en prenant sa main dans la mienne, je la pose sur ma nuque et m'avance vers lui, tremblant. Il n'est pas le seul à avoir perdu confiance en lui. Je plante mon regard dans le sien et essaie de lui faire comprendre ce que je n'arriverais pas à formuler, ou du moins à reformuler car je crois lui avoir dit le plus important hier. J'espère de tout cœur qu'il comprend car je n'ai clairement plus assez confiance en moi pour les reformuler. Ou ais-je juste trop peur d'affronter son regard remplis de larme comme hier, peut-être ais-je peur de tellement lui rappeler mes erreurs à un point qu'il ne veule plus de moi. Je ne sais pas, je ne préfère pas savoir. J'embrasse légèrement sa joue, ne voulant pas l'embrasser comme dans mes fantasmes, par peur qu'il me rejette. Je caresse sa joue de mes doigts, et laisse retomber ma main sur sa cuisse. Je regarde une dernière fois ses yeux et m'éloigne en me levant. Sa main glisse le long de mon bras avant de retomber sur le matelas. Je lui tend la main pour qu'il se lève avec plus de faciliter et il me sourit en se relevant aider de mon bras. Je me dirige vers les habilles pour changer de tenus, j'enfile un short assez large qui m'arrive mi-cuisse et un simple débardeur noir. Je remarque que Louis me regarde de haut en bas et inversement, je le questionne du regard et sa seule réponse et un petit rire lorsqu'il secoue la tête pour remettre sa mèche en place. Il enlève son pull qui marquait si bien sa taille pour un débardeur noir troué sur le côté droit, je regarde intensément son corps lorsqu'il l'enfile, il est un peu trop grand étant donné qu'il est à moi, il retombe sur ses cuisses. Je souris le voyant ainsi, on dirait un enfant vulnérable et si fragile. Il décide de garder son jogging ce qui me ravi. Nous nous mettons à légèrement courir sur place, faire des montés de genoux et du talon-fesses pour nous entraîner, je fais des tours avec mon cou et secouent mes épaules. Louis me demande quoi faire pour la suite, je me met à trottiner sur place et il me suis. Je lui dit de bien faire attention à sa respiration, inspirer par le nez et expirer par la bouche pour ne pas avoir de points de côtés. Je fais que des montés de genoux essayant de m'épuiser au maximal pour ne plus avoir ses pensées de Louis, aussi sexy soit-il. Louis se stoppe au bout de cinq minutes à peine, à bout de souffle, je me tourne vers lui en trottinant légèrement.
-J'ai aucune endurance, c'est hallucinant, dit-il se tenant les côtes et en rigolant.
-Tu veux faire une petite compétition ? Celui qui tiendra le plus longtemps en fessant la chaise contre le mur ? Le motivais-je.
Il retrouve son regard joueur, le même qui m'insupportais tant avant. Je l'aide à pousser son matelas, et nous nous installons pour avoir les jambes à 90°. Je fixe une des fissures sur mon mur et me concentre sur celle-ci. Louis à l'air bien installé aussi. Nous restons ainsi une bonne dizaine de minutes, je ne tiens jamais vraiment longtemps à ce petit jeu alors que Louis, à l'air d'être dans son élément, il a les yeux fermer et respire très lentement. Je grogne de frustration et me lève ne sentant plus mes jambes. Louis sourit et se lève dans un bon.
-Mr. Styles n'est peut-être pas aussi fort qu'il le paraît ? Me taquine t-il, le sourire aux lèvres.
Je m'approche de lui avec un sourire en coin incontrôlable, je le bloque contre le mur avec se même sourire taquin.
-Je t'en pris Mr. Tomlinson, essaie de te débattre.
Il se lèche les lèvres et sourit sachant pertinemment qu'il n'arrivera pas à s'enfuir de mon emprise, il affirme que c'est de la triche me faisait rire. Je repense à notre premier baiser qui c'était déroulé dans les mêmes conditions : Louis bloqué entre un mur et moi même. Je me recule vers l'arrière le laissant passer, il fronce les sourcils ne comprenant sans doute pas mon changement de comportement.
-J'avais une envie folle de t'embrasser, lui dis-je me sentant obligé de me justifier en baissant les yeux.
Il s'approche de moi et pose ses mains sur mon torse avant de me susurrer à l'oreille « fallait pas se gêner », il s'éloigne de moi me laissant dans ma frustration. Il me propose de faire des pompes et j'accepte me sentant toujours complètement déboussolé. Il s'arrête à sa vingtième tendis que je vais jusqu'à cent, je sens son regard persister sur moi. Nous faisons une minute de gainage et décidons de s'arrêter là pour aujourd'hui parce que Louis est fatigué. Nous faisons quelque étirement et mon regard se digère encore vers le cul bombé de Louis. Je me secoue la tête et continus mes étirements avant d'avoir de très mauvaises pensées. Il prend sa douche en premier me laissant encore du temps pour faire de la course sur place, il faut vraiment que j'évacue ma frustration. Il prend ses affaires et enlève son t-shirt à côté de la baignoire, il revient vers moi, me passe à côté, prend un caleçon propre et repars. Je grogne et le rejoins avant qu'il entre, le voir juste vêtu de se jogging me rend totalement fou, de plus que se jogging me rend aussi totalement fou. Je le prend par la taille et l'embrasse de pleine bouche, il répond à se baiser passionné et sauvage aussi tôt mes lèvres posés sur les siennes. Ma main descend vers ses fesses, je caresse sa fesse gauche et remonte ma main sur sa peau brûlante et transpirante. Je n'ai jamais été du genre à trouver un corps transpirant sexy, au contraire, j'ai toujours trouvé ceci carrément repoussant mais voir Louis dans cet état, me rend hors de contrôle. J'appuie mon bassin sur le siens, nous reprenons nos respiration en une seconde et nous continuons de nous embrasser. Une de ses mains défait le chignon que je m'étais fait et tire la racine de mes cheveux, il appuie ses lèvres plus fortement sur les miennes me fessant grogner de plaisir. Ma main droite rapproche son corps du main pendant que mon autre main se pose dans sa nuque. Je frotte mes hanches contre les siennes, le faisant gémir contre mes lèvres. Nous nous séparons à bout de souffle, je repose mes lèvres sur les siennes mais il coupa court le baiser.
-Je... devrais vraiment prendre ma douche, repris t-il sa respiration collant nos fronts ensembles, avant qu'il entre dans la baignoire.
Je me dirige vers le centre de la pièce, où je cours sur place en montant mes genoux. Bordel, c'est la troisième fois qu'il arrive à me frustrer en une journée, je sentais déjà mon bas ventre s'enflammer. Que-ce que j'aimerais avoir ses lèvres légèrement pulpeuse autours ma bite, je me sens déjà serrer dans mon boxer et décide d'accélérer mes montés de genoux pour éviter de penser à des choses trop érotique. Une fois Louis sortit de la baignoire, je prépare mes affaires et me douche sur une eau plutôt froide qui calme mes idées chaudes. J'ai encore moins de pression que d'habitude alors je me dépêche de me savonner et de me rincer avant d'enfiler un débardeur blanc et un jogging gris plutôt ample. Je rejoins Louis qui est allongé sur le dos, plongé dans ses pensées, je le surpris et il porte sa main à sa poitrine prétendant ne pas m'avoir entendus, je lui souris en rigolant et m'installe dos au mur. Je pose ma tête contre celui-ci et soupire m'affaissant sur moi même. Louis se lève et ramène du jambon en conserve et une salade de fruit à la pêche. Nous mangeons dans un léger silence qui se veut reposant. Il met les boites dans le sachet qui nous sert de poubelle, je m'allonge dans le lit et il vient se coller contre mon torse dos à moi, je passe mon bras sur sa taille et je sens sa respiration devenir plus calme, signe qu'il s'endort.
Je suis heureux de voir que Louis fait des efforts considérables pour ne pas montrer à quel point il m'en veut. Il ne me pardonneras pas facilement mais a besoin de moi, c'est ce qu'il m'a dit. Si seulement il comprenais à quel point moi, j'ai besoin de lui.
Je pensais qu'au début cela serrait tendu entre nous, mais ça se passe pas trop mal. J'embrasse sa nuque et ferme mes yeux en suivant sa légère respiration.
Je me demande ce que nous sommes, je veux dire on se cherche, on se taquine, on s'embrasse et on se câline, mais on a jamais réellement parler de nos sentiments. Je mettais excusé de l'avoir embrassé la première fois, et on n'en a jamais reparler, même si depuis notre relation c'est améliorée. J'essaierais de lui en parler demain, ou quand j'en aurais le courage. La vérité c'est que j'ai peur de sa réponse. Je ressent clairement de l'amour envers Louis et j'ai peur que ce ne soit qu'à sens unique. J'ai peur d'en parler par peur de gâcher notre petit monde que nous arrivons à construire de jour en jour.
Je crois être vraiment amoureux de Louis, l'être un point sans retour possible.
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J'ai tellement mais tellement hâte de vous poster la suite, je pense qu'il va rester qu'une dizaine de chapitres.
Merci pour les votes et commentaires, les 5K me font extrêmement plaisir !🎀💗

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