Chapitre 8.

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J-12.

Ça doit faire deux heures que je fait des pompes, des abdos, du gainage, et que je m'amuse à faire la chaise à 90° contre le mur. Je transpire de tout mon corps, j'ai accrocher mes cheveux pour en faire un chignon, le sens pratique des cheveux mi-longs. Je suis en débardeur et en short. J'ai jamais eu aussi chaud dans cette pièce. J'ai réveillé Louis tout-à-l'heure, je faissait comme si j'avais une corde à sauté et il a littéralement pété les plombs, mais je n'est pas fait attention, je chantais dans ma tête mes musiques préférés, ça m'a donner une de ces formes !

Je pense que je peut actuellement courir un marathon sans problème, ça me manque de courir d'ailleurs, avant je courais près de vingts kilomètres tous les dimanches, quand je suis énervé sa m'arrive de courir plus. Je refais des pompes, et refais comme si j'avais une corde à sauté. Je peut sentir ma transpiration couler sur mon visage, et mon cœur battre à travers tout mon corps. J'en peut plus mais je ne veut absolument pas arrêté. Je dois évacuer toute ma rage et toute ma frustration. Dommage qu'il n'y est pas de sac de boxe, j'en aurait bien besoin en ce moment. J'ai déjà penser à taper dans les murs mais à part me fracturer le poignée, je ne voit pas le principe. Je pose mes mains sur mes genoux à bout de souffle.

-Ta finis ton bordel ? Me dit Louis en mangeant des fruits en conserve.

Je lui fait un magnifique doigt d'honneur et enlève mon débardeur pour me préparer à prendre ma douche.

-N'y pense même pas, c'est à mon tour de prendre ma douche, dit Louis.
-Tu comptes me laisser puer la mort et me laisser transpirant comme un porc ?
-Peut-être ?

Il a le regard joueur, je déteste ça. Je me dépêche d'aller sous la douche et balance mes fringues à côté de la baignoire.

-Ta douche attendra demain, dis-je fière de moi.

Je me dépêche de me doucher en savonnant chaque partie de mon corps, et tend ma main pour prendre ma serviette. Merde. Je pose toujours ma serviette sur la trinque à rideau. J'ai préparer aucune affaire. Ni serviette. Ni caleçon. Absolument rien.

-Louis ?
-Oui ? Dit-il mort de rire.
-Je te dirais bien d'aller te faire enculer, mais j'ai besoin que tu m'apportes une serviette.
-Que délicatesse, avec un caleçon peut-être ?
-Ça serais bien, ouais.

Il arrive deux minutes après -pas besoin de préciser qu'il a pris tout son temps, je cache toutes les parties de mon corps avec le rideau et prend les affaires qu'il me donne. Je me dépêche de me sécher et grogne en voyant le caleçon qu'il ma donner. Je l'entends rigoler comme un connard depuis son matelas. Il m'a apporter se genre de caleçon qui ressemble à des shorts, pour couronner le tout, il est à carreaux. Je met ma serviette autours de ma taille et je vais me chercher un vrai caleçon en lui balançant celui qui ma donner à la gueule. J'ai la flemme de retourner sous la douche alors je me met dos à lui et enfile mon caleçon. De toute manière on a tous le même cul. Qu'il s'estime heureux que j'essaie de cacher un maximum avec ma serviette.

-Putain, Styles ! Tu peux pas t'habiller sous la douche ?
-Si tu m'aurais pas fait chier, je me serais habiller tranquillement sous la douche.
-Tes dégueulasse, grogna t-il.

Je sourit de toute mes dents et regarde dans la commode les fringues qu'ils restent, j'enfile donc un gros pull et un jogging. Il y a que des tenus décontracter, de toute façon, je ne vois pas pourquoi on aurait besoin de chemise, jean serrer et tout le bordel. Je m'étire et rentre sous ma couvertures. Il y a vraiment beaucoup de fringue, c'est plutôt cool, ça permet de se changer assez souvent. Ils ont bien fait leurs boomcoeur, quand même.

Je sourit comme un imbécile quand je remarque que Louis n'essaie plus de me faire chier. Des fois il ressemble à un gamin qui veut tout faire pour se faire remarquer, ça pourrait être drôle mais ça me fait carrément chier. Juste parce que c'est Louis. Et que je le déteste.

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