Chapitre 27.

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J-41.

Le gémissement le Louis me réveil en sursaut, j'étais complétement étalé sur lui. Mon premier reflexe après m'être poussé et de lui sauter dans les bras, il est allongé sous moi, sans vraiment comprendre pourquoi je lui fait un câlin, il encercle ma taille, hésitant. Je me décolle de lui en étant toujours au dessus de lui, ses mains tombent sur mes hanches et je soupire de soulagement. Il est réellement en vie ses yeux bleus transpercent les miens et je caresse son visage, comme pour m'assurer qu'il est vraiment là avec moi et en vie. Je reste comme ça un petit moment : à admirer ses yeux, toucher chaque parcelles de son visage, m'assurer qu'il va bien, mais la réalité refait vite surface. Il fait toujours aussi froid. Je me retire et me lève chercher à manger, même si je n'ai vraiment pas faim, nous devons boire et manger, surtout avec un froid pareil, je prends deux bouteilles d'eau et une boite de conserve, et je retourne avec Louis. Nous mangeons que très peu mais nous buvons chacun une bonne moitié de notre bouteille lors de notre "repas". Une fois finis, je pose tout à côté du lit et me recolle à Louis. Ma tête est posé sur son torse et je peux entendre les battements de son cœur, ils sont lents et relaxent. Cela me fait du bien de les entendre.

- Tu... je cherche mes mots, tu te souviens de hier ?

-Il faisait froid, très froid.

-Ton cœur à arrêté de battre Louis, je ne sais pas comment expliquer ça... Tu as peut-être simplement perdu connaissance, mais... j'entendais plus les...les battements de..de...

-Calme toi, calme toi...

Il se redresse un peu, je fais donc de même, il pose sa main sur mon bras et me dévisage, à vrai dire on dirait qu'il essaie de déchiffrer quelques choses sur mon visages, j'ai passer ma nuit à pleurer et à être inquiet, je dois vraiment à avoir l'air d'un cadavre. Mes joues sont ravagées par mes larmes quand je repense à cela, quand je le revois allongé et sans vie. Après un certain temps, Louis enlève mes larmes de mes joues et réfléchis avant de me dire :

-J'étais là, je... mon cœur n'a pas arrêté de battre, j'étais là. Je t'entendais, très vaguement, mais je t'entendais, mon corps refusait de bouger, mais je t'assure que je respirais.

Je passe ma main par dessus la sienne avant de m'enlacer dans ses bras en nous allongeant, ma tête est toujours posé sur son torse, je joue avec une de ses mains, sa deuxième main caresse le bas de mon dos pour essayer de calmer mes léger sanglots. Sa main est douce, je touche ses lignes de vie, je touche ses contours et d'un mouvement commun nous enlaçons nos mains. Je les regarde puis lève ma tête pour regarder Louis, celui-ci à les yeux fermés et pose nos mains sur son torse. Louis sent que je le regarde, ouvre ses yeux et se met à ma hauteur, on se regarde mutuellement en examinant chaque parties de nos visages. Ma respiration devient légèrement haletante. J'ai vraiment cru le perdre et cela ma vraiment perturbé, je me suis tout de suite imaginé comment j'aurais fait sans lui. Il est ma lumière dans cette merde qui nous sert de monde. Il est ma lumière ici, il est celui qui m'a empêché de penser h24 que nous sommes enfermés dans une cave car il y a la guerre au dessus de nous. 

 Je ne sais pas comment décrire ce qu'il se passe en ce moment même, c'est étrange de ressentir ça. Même avec le froid qui me paralyse, je suis bien. Louis est en vie, j'entends son cœur battre, et je suis là, dans ses bras, savourant jusqu'à la dernière minute le plaisir d'être dans ses bras et contre lui. Je suis, en quelques sortes, dans les bras de celui qui me tiens en vie.

Vue comme ça, ça peut paraître gay et l'idée me répugne quelque peu. Non pas que je soit homophobe, les homophobes me dégoutent. Mais je ne suis tout simplement pas gay, quoi que l'idée m'est déjà passé vaguement en tête. Je me suis toujours posé des questions sur les homosexuelles, pas sur eux en particulier, mais comment se passe leurs vies et comment leurs proches réagissent. J'ai déjà eu des amis gays, un ancien ami à moi l'était, et il m'avait présenté plusieurs de ses amis gays. C'est quand il a commencé à me tourner autours que j'ai arrêté de les fréquenter, mais j'ai eu le temps d'apprendre à les connaître. L'un d'entre eux, Marc si je me souviens bien, avait été rejeté de ses parents. J'ai peut-être du mal à me souvenir de son prénom, mais pas de son histoire. Son copain était dans un autre lycée que lui, cela faisait un an qu'il était avec, et un an qu'il se cachait en répondant qu'il était célibataire à chaque fois qu'on lui demandais si il était en couple, à leurs un an, il en a eu marre, il l'a dit à sa mère en premier, elle n'était pas à 100% d'accord avec ça, mais du temps qu'elle ne le voyais pas avec, s'en fichais complètement, il l'a dit à son père le soir même mais lui, à carrément pété un câble, il l'insultait de tous les noms possible et imaginable. Il ne voulait plus de lui à cause de son orientation sexuelle, sa mère ne l'a pas défendus, mais au contraire, par peur de la réaction de son père, à suivis ses propos. Le soir là, il c'était enfuis chez son copain, lui avait pris peur de le dire à ses parents et l'avait présenté comme un simple ami, ses amis l'avaient rejetés, sa famille l'avait rejetée, il lui restait plus que son copain. Tout les lycéens le frappaient, le rejetaient et l'insultaient. Il avait essayé de se suicider mais son copain l'avait arrêté. Je me souviens encore de comment il avait raconté ça, il était débout face à moi, il était plus grand et paraissait plus fort que moi, il avait les yeux noir de rage tout le long de son histoire mais aucune autre expression, son copain, qui fessait une tête de moi que lui, essayais de capter son attention, il était totalement vide. C'était le genre de mec super populaire, et tout à basculer à cause de son orientation. Il avait changé de lycée, c'était mis à la musculation et semblait insociable. Personne n'osait s'approcher à cause de sa masse corporelle. Son histoire m'avait vraiment touché, et je m'étais promis de ne jamais dire de mal d'une personne homo, et de plus avoir de préjugés à la con. Même si j'étais souvent avec mes amis quand ils insultaient des gens, je leurs disait toujours de fermer leurs gueules quand ils sortaient des trucs homophobes. Ils ont jamais vraiment compris pourquoi, mais ils fermaient leurs gueules après.

Après ça, je me suis toujours posé des questions, par exemple comment ma famille et mes amies réagiraient. Ma mère ne me mettrais jamais à la porte pour ça, je sais d'avance qu'elle est ok avec ça, je sais qu'avec mon père ça serait toute une autre chose. Et je trouve ça ignoble que mon père ne m'accepterais pas. Une personne à le droit de faire les choix qu'il veut, peut importe ses choix et son orientation une personne devrait être accepter. Nous vivons dans un monde où une couleur, une orientation sexuelle, un choix musicaux, un style de vêtement peut vous faire défaut, un choix aussi subtile peut entraîner une dégradation public et ça c'est dégueulasse, ça, cela serait une bonne raison de faire la guerre.

Louis essaie de se lever mais tombe par manque de force, je le regarde en fronçant les sourcils il me dit qu'il a soif, je lui tend ma bouteille en voyant que la sienne est vide, il ne bronche pas et la termine en quelques gorgées. Mes yeux restent bloqués sur lui, je n'avais jamais pensé à autans de chose sur l'homosexualité avant d'être à ses côtés. Et cela me perturbe beaucoup. Il remarque que je le fixe en se rallongeant et fronce un sourcil, je secoue la tête et lui tourne le dos pour essayé de dormir. Je sens l'espace entre nous, le froid prend place et me maudit aussitôt de réagir comme ça, sans aucune raison valable. Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment dans ma tête et cela me perturbe beaucoup. J'entends Louis soupirer et me demander de me retourner, je le fais et baisse aussitôt les yeux, ses yeux bleus me perturbent beaucoup trop. Louis tout entier me perturbe. Il me relève le menton et ses yeux rentrent directement en contacte avec les miens. Il pose sa main sur ma taille et m'approche de lui. Nos bassins sont en contactes, il s'abaisse un peu et pose son front contre mon torse et je le sens s'endormir. Je sens son bras essayé de rapprocher mon corps du sien. Je ne sais pas décrire se que je ressent dans mon bas ventre, un léger pincement pas désagréable. Je colle mon corps au sien et ferme les yeux en souriant niaisement. Il doit être que 15h mais le froid nous prend toutes nos forces et nous nous endormons aussi vite.

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Je m'excuse que la partie soit aussi courte mais je voulais absolument posté quelques choses aujourd'hui et désolée des retards pour chaque chapitres comme c'est les vacances je vais essayée de m'avancée mais je ne promets rien car je dois passer le brevet blanc à la rentrée...

Merci pour les 2.3k de vue et d'être actif dans les commentaires et les votes, je lis tous vos commentaires merci beaucoup.♥



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