Chapitre 38 - Owen

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Avec Manon, tout est parfait. Trois semaines d'intense bonheur. Je suis sur un putain de nuage depuis que nous nous sommes retrouvés dans sa bibliothèque et que l'on a décidé d'avancer à notre rythme. La conversation avec le coach après qu'il nous ai surpris a été particulièrement gênante. J'ai eu le droit à quelques menaces tournant autour de : "tu fais du mal à ma fille, je te transforme en filet de volley-ball".

Dès que l'on se retrouve seuls, l'alchimie est au rendez-vous et je me trouve dans l'incapacité de ne pas la toucher. Même regarder une série avec elle est devenue mission impossible, ma bouche se glissant toujours dans son cou, déposant des baisers mouillés partout. Qui a vraiment besoin de voir l'intégralité de ces séries coréennes ? Et je réussis un miracle : détourner son attention de Song Joong-Ki.

Toutes les surfaces de mon appartement, les moindres recoins de notre université et de notre salle d'entrainement tout a été mis à rude épreuve. Je crois que je ne pourrais jamais me lasser de la voir se donner complètement à moi, arquer son dos lorsque le plaisir devient insoutenable et la rougeur de ses joues lorsqu'elle atteint le plaisir. Le seul endroit où nous n'avons rien fait est sa maison. Puisque les visites sont interdites lorsque son père n'est pas là.

Je reste comme un con devant la porte de sa maison. Le bras levé en pause avant de toquer définitivement. Sauf qu'elle n'en avait pas besoin, la porte s'ouvre sur son visage lumineux et elle me tire la main en m'arrachant le bras pour me faire rentrer. Une fois rentré, je me rends compte du silence dans lequel je me trouve. Je la fixe, mes yeux se baladent sur ses cheveux attachés rapidement, son sweatshirt trop grand qui tombe sur une épaule, C'est elle qui rompt le contact visuel et qui colle ses lèvres au miennes. Je suis sur elle en un rien de temps.

Mon corps se colle au sien et je la pousse contre la porte et sa bouche ne cesse de me torturer en faissant bien plus que m'embrasser, elle m'embrase, me mord, me marque. Mes doigts impatients s'enfoncent dans ses hanches tandis que ses seins s'écrasent contre mon torse. Un désir incandescent monte en moi et j'ai la plus grande des difficultés à ne pas la prendre tout de suite et faire glisser ses jambes autour de ma taille. Mon nez se glisse dans son cou et je me force à me calmer. Sans aucune délicatesse, elle agrippe une poignée de mes cheveux pour me forcer à la regarder.

- Je t'interdis de te stopper.

Elle reprend sa respiration alors qu'elle halète sous moi.

- Je ne devrais pas...

- On a la maison pour nous seuls donc maintenant embrasse-moi, dit-elle en déposant délicieusement lentement ses lèvres contre les miennes.

- Et la règle de : pas de garçon à la maison quand tu es toute seule ?, dis-je contre ses lèvres.

- Il n'a pas besoin de le savoir.

Je soupire.

- T'embrasser ne sera jamais assez, dis-je en fondant sur ses lèvres alors que ma retenue par en voyage.

Je la dévore, comme si c'était la meilleure des gourmandises, parce que ça l'est putain. Et elle se colle à moi, supprimant tout espace entre nous. Je deviens fiévreux et mon cas ne s'arrange pas lorsqu'elle passe ses mains froides sur mes abdos avant de descendre sur le tissu tendu de mon jean. Putain, je vais déjà jouir.

- Man-Man !

Elle a complètement perdu la tête.

Et moi aussi.

Je presse une nouvelle fois ses hanches et par automatisme elle glisse ses jambes autour de ma taille. Si je m'écoutais, je la prendrais sur cette putain de porte. Maintenant. Tout de suite. Ce changement de position permet à mon sexe en érection de se placer parfaitement contre elle. Et je la porte jusqu'à l'étage et sa chambre en la mordant dans le cou. Un rapide coup de pied dans la porte et nous sommes isolés. Mais je m'oblige à stopper notre frénésie, la faisant se reculer.

Ace - Les otakus du volley-ballOù les histoires vivent. Découvrez maintenant