Le coeur d'une armure (Tony Stark)

21.

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Theme song : There's a Darkness in This Town - Secessions studios

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Sur le chemin du retour, je me sentais terriblement fatigué. Il est presque minuit et se concentrer sur la route est de plus en plus difficile. Enclenchant le pilote automatique, je me dis que c'était plus intelligent.

Posant le coude sur le rebord de la fenêtre, je me frotta le front. Je fixe la route en me repassant mes plus vieux souvenirs d'enfance. Encore une fois, je pu facilement me rendre compte le monde qui nous séparait avec mon père. Je n'ai pas beaucoup de souvenir avec lui et pas un seul n'est marqué par une émotion positive.

Est ce que c'était vraiment un terroriste ? Maman était au courant ?

Non, ça non... Maman n'aurait jamais pu tolérer une telle chose. C'était une femme bien. Le peu d'estime que j'ai pour l'humain, vient d'elle... Le simple fait que mon père soit le plus gros fournisseur d'arme au monde était déja quelque chose de difficilement acceptable pour elle.

Regardant les feux de ma voiture éclairer la route devant moi, je fixa les pointillés blanc avalés sous les roues. Mon père était un con. Il était brillant mais avare en geste d'affection. Il n'y avait que du dédain dans ses pupilles brunes quand elles se posaient sur moi. Je n'ai jamais su pourquoi. J'ai toujours suivi le chemin qu'il m'avait donné et pourtant... Malgré mes exploits, ce n'était jamais assez.

"Howard Stark, bonjour."

Assis dans le canapé avec ma console dans la main, je leva le regard vers l'entrée. Trois hommes en noir sert la main de mon pere tour a tour.

L'un d'eux se tourna vers moi. Dans son costume noir, il semblait etre un bagarreur. Une etincelle de rage traverse ses yeux, ça se voit... Papa finit par tourner la tete vers moi et pinça les lèvres semblant se rappeler de ma présence. Il se tourna ensuite vers les hommes qui me regardaient et je n'osa plus bouger.

"Venez avec moi. Lanca howard."

Ils passerent devant le salon tandis que je les regardais un a un. Le dernier homme de cette file indienne posa ses yeux sur moi avant de lever un doigt devant sa bouche. M'intimmant de ne pas ouvrir la bouche, je compris assez facilement qu'ils n'étaient pas des hommes d'affaires. Il dessina un sourire malicieux sur son visage et me fit un clin d'oeil. Ce simple geste me déclencha un énorme frisson dans le dos. Il se mit à rire silencieusement en voyant mes angoisses.

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Quand j'ai eu 18 ans, ce genre de personne passait souvent a la maison. Maman N'était jamais dans les parages. Du haut de l'escaliers, je pouvais voir l'un de ces hommes repartir avec une mallette noire en main. Il ne l'avait pas quand il est arrivé.

Dans un mouvement, je reconnus une arme cachée à la ceinture d'un de ces types. J'ai l'habitude d'en voir mais ces gars là ne sont pas du gouvernement, j'en suis à peu près sur. Ils n'ont pas non plus l'air d'être des gardes du corps.

Fermant la porte de son bureau derrière lui, Howard releva la tête vers les escaliers. Croisant mon regard, il fronça les sourcils. Il ne veut pas que je sois là, je le sais. Je lui avais dis que je serais en cours jusqu'à 17h mais je suis rentré une heure plus tôt. Il se re-concentra sur les hommes et se précipita vers la sortie. Il fait ça pour me cacher d'eux. Je ne sais toujours pas qui sont ces types.