Le coeur d'une armure (Tony Stark)

58.

Ouvrant les yeux, je tourna tout de suite la tete vers le coté opposé du lit. Cherchant Louna, je fronça les sourcils. Elle n'est pas là. La place est vide. Je me frotta le front en me redressant. Il fait jour et je ne l'ai pas entendu quitter la pièce cette nuit... Me remémorant nos ébats, je pinça les lèvres. Elle ne devrait pas etre loin...

Je découvris mes jambes de sous la couverture et me leva. En prenant soin de mettre un caleçon et un ensemble de jogging noir, je sortis de la chambre à la recherche de ma jolie brune. Je suis pieds nus et le contact de ma voute plantaire sur le carrelage froid suffit à me donner un frisson.

Traversant le couloir, je descendis vers les salles communes. Quand j'entra dans la pièce, j'eu un haut le coeur. Louna est appuyée contre l'ilot centrale de la cuisine. Devant elle, l'anciennement connu soldat de l'hiver est là. En m'entendant arriver, ils tournèrent tous les deux la tete vers moi. Même si il y a un meuble de deux mètres carré entre eux, ça ne suffit pas pour m'apaiser. Surtout que Louna ne porte rien d'autre que la chemise noir que je portais hier. Heureusement pour moi, elle est bien trop grande pour elle et elle lui fait une robe.

"Tony... Souffla t-elle avec un sourire."

Lançant un regard désapprobateur à Bucky, je m'approcha de Louna. Il a toujours des marques de son dernier séjour ici. Un large hématome lui prends la mâchoire... Ne disant pas un mot, il baissa même le regard devant moi. Ne le quittant pas des yeux, je posa les mains sur le bassin de ma Louna. Ce n'est qu'au moment ou je me pencha pour l'embrasser que je romps le contact visuel.

Après une seconde, je décolla mes lèvres des siennes en entendant le soldat quitter la pièce. Tournant la tête vers la sortie des salles communes, je vis la silhouette du grand brun disparaitre derrière les portes.

Il a prit la bonne décision.

"Tu pourrais être gentil... Me dit Louna.

-Et toi tu pourrais te couvrir quand tu viens parler à mes collègues de travail."

La pointant nonchalamment du doigt, je m'écarta d'elle pour rejoindre la machine à café. Elle leva les yeux aux ciel en faisant demi tour pour s'adosser a l'ilot central. Son regard me suivant à la trace, elle pince les lèvres.

"Il me fait de la peine... Souffla t'elle.

-Il n'y a pas de quoi...

-Tu as essayé de parler avec lui ?"

Appuyant sur le bouton de la machine à café, j'étais dégouté de ne pas m'être réveillé autrement. J'aurais préféré la trouver dans mon lit et engager un deuxième round matinal. Au lieu de ça, on parle de cet abruti au cheveux long.

"Je n'en ai pas envie."

Le café commença à couler dans la tasse blanche... Je n'ai même pas encore bu une gorgée de caféine qu'on me parle déja de sujet facheux. Heureusement que c'est Louna derrière moi parce que sinon j'aurais mit un terme à cette conversation depuis un bout de temps.

"Qu'est ce qu'il t'as dis ? Demandais-je curieux."

Je me retourna et fit face à la jolie brune. Croisant les bras sur ma poitrine, j'attendis une réponse.

"Il n'est pas très bavard... Mais il culpabilise et il a l'air d'en avoir vraiment bavé. Je crois que c'est quelqu'un de bien au fond."

Elle se mordit la lèvre en scrutant ma réaction. Je pris une grande inspiration avant d'entendre la machine biper derriere moi. Mon café est pret et je ne veux plus parler de ce type.