« INIMITIÉ, subst. fém.
Sentiment d'aversion, d'hostilité à l'égard de quelqu'un. »
En devenant amie avec les frères Itoshi, Suki ne s'attendait pas à se retrouver au cœur d'une querelle familiale aussi hargneuse qu'oppressante.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Ce chapitre se passe sous le point de vue de Suki.
LÉGENDE:
+++ • ellipse
italique • les pensées de Suki
( ) • traduction des passages anglais.
✧ flashback
───────────────
« Je me noie dans les problèmes que tu as créés Car j'ai besoin de toi chéri, est-ce mal ? Toutes mes valeurs morales ont été détruites, ça ne me dérange pas T'aimer, c'est putain d'insensé C'est devenu imprudent, dernièrement Si c'est mal, je suppose que je vais vivre avec une mauvaise conscience »
Tate McRae, guilty conscience.
Suki pénétra dans la classe d'art plastique avec ses autres camarades. Chacun discutait entre eux, faisant crier leur professeur pour bavardage intempestif. La jeune Muraki posa son sac à ses pieds, et s'assit à côté de la fenêtre. C'était son dernier cours de la journée, et ce soir, c'était le week-end.
N'importe quel adolescent s'exclamerait d'un « enfin ! », d'un « ouf » ou encore d'un « j'ai cru que cette semaine ne se terminerait jamais », mais ce ne fut pas son cas. Depuis le départ de Rin, son temps libre était assez morose, et elle préférait encore passer ses journées à l'école.
- Bon, nous allons commencer un nouveau projet. Plutôt... Simple.
L'institutrice dessina un trait noir sur le tableau, dans l'intention de les lancer dans un nouveau défi.
- À la base de ce trait noir, vous devez me faire... un dessin.
Un élève, confus, leva la main.
- Ça peut être n'importe quoi ?
- N'importe quoi, à condition qu'on puisse retrouver le trait. Faites parler votre imagination.
Un torrent de soupir résonna dans la classe, Suki sortit une feuille blanche, et un crayon gris. Elle ne prit pas la peine de sortir une gomme, car Mme Yu l'interdisait formellement. Si leur professeur avait le malheur d'en apercevoir une, elle la jetait à la poubelle. D'après elle, même les erreurs pouvaient apporter des nouvelles dimensions à une œuvre d'art. Se rattraper, improviser faisait partie d'un artiste.
