« INIMITIÉ, subst. fém.
Sentiment d'aversion, d'hostilité à l'égard de quelqu'un. »
En devenant amie avec les frères Itoshi, Suki ne s'attendait pas à se retrouver au cœur d'une querelle familiale aussi hargneuse qu'oppressante.
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Ce chapitre se passe sous le point de vue de Sae.
LÉGENDE:
+++ • ellipse
italique • les pensées de Sae
( ) • traduction des passages anglais.
✧flashback
♥ passage à caractère sexuel
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Les premières lueurs du jour reflétèrent sur la peau dénudée de Suki, dormant profondément depuis des heures. Les doigts de Sae traversèrent l'échine de la jeune femme, ses bracelets effleurèrent ses grains de beauté. Il fut éveillé depuis l'aube, son rythme quotidien étant en tous points chronométré.
Néanmoins, il ne bougeait guère du lit, et profitait entièrement de la vue imprenable sur son dos. Sa peau était douce, elle sentait si bon. En plus, sa façon de dormir demeurait adorable. Son visage était si paisible, alors que de la bave coula légèrement sur son oreiller. La jeune femme amena le pouce à sa bouche pour le suçoter. Sae émit un petit rire, elle ressemblait à une enfant. C'était mignon. L'aurore révéla officiellement les rayons du soleil, Suki cacha sa tête dans l'oreiller en bougonnant.
— Bonjour à toi aussi, dit Sae, toujours en la caressant.
— T'es réveillé depuis longtemps ?
— Non, assura-t-il.
Sa peau fut scintillante sous ce halo d'or. Elle brilla, se mariant merveilleusement avec la lumière naturelle du jour. Suki se recouvrit d'une couverture, le privant de la toucher. De la voir.
— Après hier soir, je ne pense pas que ce soit nécessaire.
— J'ai juste froid. Dis est-ce que j'ai...
— Non, tu es resté ici. Tu n'as pas bougé.
Suki déglutit, se retourna vers lui, les prunelles pétillantes. Les draps cachèrent sa poitrine, exposèrent sa clavicule, et ses épaules. Elle fut décoiffée, démaquillée, et mon dieu, son haleine du matin était épouvantable. Pourtant, elle était si magnifique.
— Je dois dire que je ne me suis jamais senti aussi bien, j'ai très bien dormi, ce qui est... une bénédiction à ce stade, confia Suki.
— Peut-être qu'on devrait recommencer ce soir, suggéra Sae.
