« INIMITIÉ, subst. fém.
Sentiment d'aversion, d'hostilité à l'égard de quelqu'un. »
En devenant amie avec les frères Itoshi, Suki ne s'attendait pas à se retrouver au cœur d'une querelle familiale aussi hargneuse qu'oppressante.
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Ce chapitre se passe sous le point de vue de Sae.
LÉGENDE:
+++ • ellipse
italique • les pensées de Sae
( ) • traduction des passages anglais.
✧ flashback
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Sae Itoshi inséra la clé dans la serrure et la tourna afin de déverrouiller la porte, il s'engouffra dans sa maison de location en compagnie de Suki. Cette dernière analysa chaque objet, meuble décorant sa demeure. L'ensemble n'était pas très luxueux, ni très grand inutilement. Bien que le mobilier fût moderne, cela restait très chaleureux et lumineux. Le couloir possédait un porte-manteau, de quoi poser ses chaussures et un petit miroir.
Le salon et la cuisine ne faisaient qu'une pièce, un immense écran plat était suspendu au mur. Suki s'assit dans le canapé d'angle gris, elle rebondit dessus, amusée, avant de déclarer qu'il était vraiment confortable. Cependant, son regard s'illumina en voyant la cuisine. Elle était spacieuse, fonctionnelle. Les meubles en bois noir et marron ajoutèrent une touche de couleur élégante. Suki adorait pâtisser depuis qu'elle est petite, et avait sûrement rêvé d'une cuisine comme celle-ci toute sa vie.
- Tu as faim ? proposa Sae.
- Tu n'as pas mangé là-bas ?
- Pas vraiment, répondit-il. J'ai de la paëlla dans le frigo.
Suki hocha la tête, peu tentée par l'idée. Elle tendit les bras sur le canapé, et s'appuya dessus. Dans d'autres circonstances, Sae pouvait croire qu'elle s'offrait entièrement à lui.
- Paëlla, hein ? Tu es le parfait joueur de foot Espagnol, on dirait.
Elle ria vivement, mais il n'eut aucune joie, sa voix fut même cassée.
- C'est vraiment très bon, tu devrais goûter.
La jeune femme soupira longuement, replaça une mèche corbeau derrière son oreille.
- Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
- Dépend des versions, mais dans celle que je mange y'a : du riz, du poulet, du lapin, des tomates, des artichauts coupés en quatre, des haricots verts, de l'huile d'olive et pleins d'autres ingrédients pas très importants.
La brune haussa les sourcils face à ce grand mélange de saveurs. Il ne pouvait la blâmer, lui aussi, au début, ce plat le rebutait fortement. Pourtant, c'était exquis en bouche et il ne s'en passerait plus jamais, même au Japon.
