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Aria

J'ai le bas des yeux cerner et une peau pâle lorsque je me regarde dans le miroir de ma salle de bain.

Nous sommes en vacances depuis cinq jours et je n'ai pas fermer l'œil des cinq derniers jours.

Savoir que je fêterais noël sans ma mère et ma soeur cette année me brise le coeur.

Les cauchemars sont répétitifs depuis quelques jours et les visages de ma mère et ma soeur me hante.
Elle veulent que je les rejoignent pour fêter noël avec elles.

Les mots que m'a répéter la psy résonne dans ma tête mais la voix de ma mère prend le dessus.
Ça voix me supplie de la rejoindre et de me faire du mal.

Meurt toi aussi, Aria.

Rejoins-nous

Tu aurais dû mourir

C'est de ta faute

C'est de ta faute

Ma faute

Ma faute

Ma faute

Je prend ma tête entre mes mains et la serre fort entre elles pour faire taire c'est voix.

Rien n'y fait.

Il n'y a qu'une seule et unique solution.

J'ouvre rapidement le placard et attrape la lame que je cache dans ma trousse de toilette.

Mon pantalon rejoint rapidement le sol et je m'allonge dans la baignoire en fessant couler l'eau brûlante, une douleur en plus qui m'aidera.

Je suis en trans.

Ma peau s'ouvre dans des endroits de mes cuisses qui était déjà entrain de cicatriser depuis un moment.

Un sanglot incontrôlable sort d'entre mes lèvres lorsque je lève les mains et que je remarque tout le sang qui est sur ma peau blanche.

Mes jambes sont elles aussi recouverte de sang et l'eau teint elle aussi.

Mon désespoir me fait continuer et j'ai l'impression qu'une partie de moi ne veux pas s'arrêter.
Je me sens tellement mieux.

Je reste allonger dans la baignoire à l'eau rougeâtre quelques minutes avant de me rincer.
Le sang continue de couler sur mes jambes et j'enroule mes cuisses dans un pansement en serrant fort pour éviter le saignement.

Dans ma chambre j'enfile un pull au dessus de mon tee shirt puis des chaussettes et je descends les escaliers.

— Oh, salut, me sourit Anna.

Elle est assise devant la télévision avec Chase qui est lui assis à même le sol entrain de dessiner sur des feuilles poser sur la table basse.

— Tu sort ? Me demande t'elle en me voyant enfiler ma doudoune.

— Oui, je vais un petit peux marcher.

— D'accord, ne rentre pas trop tard.

J'hoche simplement la tête puis sort de la maison.

Les écouteurs sur les oreilles fessons résonner la musique dans mes tympans je marche dans une sorte de forêt.

Je devais sortir de cette maison pour prendre l'air et penser à autre choses.

La nature m'aide à sourire.

Je respire un grand bol d'air qui me fait du bien au poumons.

Plusieurs heures passé durant lesquelles je traîne dans le coins autour de la maison avant de rentrer.

Arriver devant la porte je m'apprête à l'ouvrir lorsqu'un vertige me prend.
Je me tien sur l'encadrement en respirant calmement mais ma vision deviens flou.

Ma respiration est saccadée et mon coeur ralentit.

J'ouvre la porte en me dirigeant directement dans la cuisine.

Je n'ai le temps de voir uniquement le visage de Clarke et d'entendre ça voix résonner au loins.

— Aria, tout va bien ?

Puis, c'est le black-out.

The older brother Où les histoires vivent. Découvrez maintenant