𝓤𝓷𝓮 𝓝𝓸𝓾𝓿𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓟𝓪𝓰𝓮 𝓠𝓾𝓲 𝓢𝓮 𝓣𝓸𝓾𝓻𝓷𝓮

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« 𝖫𝖾 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾́ 𝖾𝗌𝗍 𝗌𝗈𝗎𝗏𝖾𝗇𝗂𝗋𝗌.
𝖫𝖾 𝖿𝗎𝗍𝗎𝗋 𝖾𝗌𝗍 𝖺̀ 𝗏𝖾𝗇𝗂𝗋.
𝖫𝖾 𝗉𝗋𝖾́𝗌𝖾𝗇𝗍 𝖾𝗌𝗍 𝖺̀ 𝗌𝖺𝗂𝗌𝗂𝗋. »

- 𝖨𝗇𝖼𝗈𝗇𝗇𝗎
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Jeffrey

L'amour de ma vie est revenue au club depuis un mois. Ces blessures ont toutes guéri après deux semaines, ce qui est assez étrange, car des blessures comme elle a eu, prend généralement quelques semaines de plus à guérir, mais encore là tout ce que nous avons eu comme réponse est que nous le saurons plus tard. Toujours plus tard. Même si je crains d'entendre sont passés, j'ai hâte d'en savoir plus pour l'aider à guérir. Je veux être présent pour elle. Suite à notre première nuit ensemble, j'ai vu entendu de quoi ont l'air ses cauchemar et bordel de merde, c'en était terrifiant. Un troupeau s'est ameuté dans ma chambre après avoir entendu ses cris déchirants. Ils ont tellement traumatisé notre famille surtout, que cette nuit-là, ils ont tous dormi au sol dans ma chambre afin d'être près d'elle. La deuxième nuit, je les ai foutus à la porte, un peu d'intimité quand même. Depuis cette nuit-là, nous dormons toutes les nuits ensemble, selon elle, elle dort lieu en ma présence. Moi, je fais des crises cardiaques chaque nuit maintenant, mais je suis avec elle, donc je survis. J'aime mieux manquer de sommeil, mais être présent pour elle, afin de la réconforter à chacun de ses cauchemars. Ce soir, à sa demande, nous dormons à son appartement. Elle m'a informé de son besoin de changer d'air. Elle qui est habituellement toujours seule, ça commence à devenir beaucoup pour elle. Étant donné que nous étions sur nos gardes depuis quelques mois suite à l'arrivée soudain de 𝓛𝓪 𝓢𝓮𝓻𝓹𝓮𝓷𝓽𝓪 en ville, durant tout le mois qui vient de s'écouler, nous avons dormi au club. Louis m'a donné son accord pour qu'on quitte le club le temps d'une nuit. Il m'a mis en garde de faire attention à la prunelle de ses yeux et de rester quand même sur mes gardes étant donné qu'Athéna, même si on sait qu'elle fait du sport, ne doit pas savoir se protéger si nous sommes en danger.

La soirée passe, on est collés l'un à l'autre. On s'embrasse de plus en plus intensément. Ma queue est au garde-à-vous depuis un moment déjà, et mes couilles sont bleues depuis tous ces mois sans avoir couché avec une fille, mais je ne pousse rien, je ne veux pas la brusquer.

- Je t'aime Jeffrey. Je veux que tu enlèves leurs marques sur moi et que tu les remplaces par les tiennes, mais je n'y connais rien. J'ai besoin de toi. Me dit Athéna, les yeux remplis de désir, mais aussi de crainte.

- Je t'aime Athéna, tu m'arrêtes quand tu veux. On y va à ton rythme.

Je l'emmène dans sa chambre et je commence doucement à lui enlever ses vêtements. Une fois en sous-vêtements, je fais de même avec les miens. Aucune brusquerie dans mes gestes, aucune parole ne sont prononcées, tout simplement de l'amour dans les yeux de chacun. Et cette nuit-là fut la meilleure de ma vie.

Le lendemain matin, je suis un homme heureux et comblé. Un rêve devenu réalité avec l'être que j'aime le plus au monde. Même si elle ne se souvient plus de notre trio choc, elle m'aime, elle me la dit hier. Et ça, ça n'a pas de prix.

De retour au club, je vois ma belle rejoindre sa famille. Depuis son retour, plus personne ne la lâche. Tous cherchent à lui prouver qu'elle a toujours été aimée. Même si elle tente de faire bonne figure, je sais que parfois, elle a du mal à ce qu'ils soient autant sur son cas, mais elle n'ose pas en parler, car elle sait ce que son absence a créé en nous une blessure qui prendra longtemps à guérir.

Quand je vois mon meilleur ami au bar en train de boire sa bière, perdu dans ses pensées, je me dis que depuis le retour d'Athéna, il y a un mois, je n'ai pas pris un moment entre nous.

- Qu'es-tu fou, mon vieux ? Tu ne vas pas passer du temps avec ta sœur?

- C'est dur de la voir comme ça maintenant. J'ai passé dix-huit ans de ma vie à me dire que ma sœur était morte et je n'ai pas arrivé à la protégée. Ça me fait mal de la voir sans l'éclat de sa joie de vivre qui brillait dans ses yeux enfantins. Ils l'ont complètement détruit. En plus, elle ne se souvient pas de moi, de nous et ça, ça fait mal à mon putain palpitant. M'explique Mylo le regard torturé en lâchant quelques larmes.

Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'Athéna s'installe sur le bord du bar, en face de Mylo. Elle prend une main de son frère et la dépose là où son cœur se trouve.

- Je suis vivante Mylo. Concentre-toi sur mes battements de mon cœur. Il est vrai que je ne me souviens pas de toi. Et je crois que c'est mieux ainsi, car si je m'avais souvenu de tout ce que j'ai perdu, je n'aurais jamais eu la force de me battre comme je me suis battu pour vivre. Je l'avoue, j'ai souvent eu envie de mourir, mais qui n'aurai pas ressenti cette envie dans l'enfer dans lequel nous étions. Mais je suis en vie Mylo, il faut que tu te le rentres dans le crane. On a peut-être perdu dix-huit ans ensemble, mais je ne compte pas mourir avant mes quarante et un ans donc il nous reste encore plus de temps ensemble que celui perdu. Tu n'imagines même pas à quel point je suis vraiment heureuse d'être avec vous tous maintenant. M'avoir battu durant toutes ses années pour vivre, et finalement, vous retrouvez vaut entièrement le prix payer.

– Je t'aime petite sœur.

Les deux se serrent dans leurs bras, j'en ai les larmes aux yeux, comme tous ceux présents dans la salle, a cet instant.

Plus le temps passe,
plus je doute de savoir ce qui lui est arrivé.

La SerpentaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant