"𝐔𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐚𝐭𝐲𝐩𝐢𝐪𝐮𝐞"

𝟏𝟓.

Bonjour, salam !
Bonne lecture...

𝟏𝟓.

Y A R A :

7 mars

Moi : Pas de problème Simon, à bientôt.

Répondis je en raccrochant. Je soupire doucement, posant ma tête contre mon canapé. Mon téléphone, tombant sur le canapé, et moi fermant les yeux.

La libraire est fermé temporairement car Simon a des problèmes familiaux qu'il ne m'a pas précisé. Je lui ai proposé de l'ouvrir, seul, mais il a refusé, ce justifiant en me disant qu'il se devait d'être complètement la etc.

Je me lève du canapé en me dirigeant vers l'entrée. Je pense faire une petite balade en ce temps ensoleillé, ce qui est très rare dans cette ville où quatre-vingt dix pour-cent du temps, il pleut. Je prend d'abord pour appareil photo avant de mettre mon manteau.

En ce mois de mars, je sort de chez moi puis descend les escaliers. Je rejoins le parc à côté de mon appartement, photographiant certains moments.

Après une heure de marche, et après avoir rejoint un autre parc un peux plus loin, vers le centre ville, je me pose sur un banc, et me munis de mon livre qui était dans mon sac à main. Je poursuis ma lecture, dans une atmosphère calme et reposante, entendant en parallèle les oiseaux chantonner.

Une heure plus tard, après avoir bien entamé mon roman, je décide d'aller me prendre un petit goûter dans un café, tout en continuant ma lecture. Sur le trajet, je n'hésite pas à prendre tout ce qu'il y a, et tout ce qu'il bouge en photo.

Une fâcheuse habitude que je regrette une fois à la maison en train de les triées...

Une fois au café, je commande, et m'assois, face au soleil et en terrasse.

Lors de ce genre de moment, quand je suis seule et que j'observe les différents personnes : un petit couple qui se prend la main, de jeunes lycéens, une famille qui se promène, et bien je me demande, est-ce que je vais pouvoir avoir cette fin ?

Fondée une famille, avoir un mari que j'aime plus que ma propre vie, un mari qui aimera ma passion et qui la supportera - dans tous les cas il sera obligé, une maison qui nous représentera dans les moindres détailles, avec une énorme bibliothèque. J'aimerais poursuivre une vie simple, mais qui me plaît, et qui me ressemble.

Tout ça la, c'est une fin que je voudrais avoir.

Mais qui me dit que je vais l'avoir cette fin... ?

Personne.

Absolument personne.

Pas même moi.

Comment gravir une pente que nous souhaitons parcourir, tout en maintenant notre position actuelle ?

Je soupire silencieusement, inspirant par la suite l'air frais de l'atmosphère qui nous place dans des conditions idéals avec la soleil qui tape sur la terrasse.

J'aime ma vie actuellement, certes. Elle me suffit amplement. Jamais je ne pourrais me plaindre. Mon entourage est - très, restreint, mais il me plaît comme il est. Je vie dans un petit quartier qui me plaît toujours autant qu'à mon arriver, et mon travaille me passionne toujours autant.