"𝐔𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐚𝐭𝐲𝐩𝐢𝐪𝐮𝐞"

𝟐𝟎.

Bonjour, salam !
Bonne lecture...

𝟐𝟎.

R I Y A D :

30 Mai

Moi : Je suis là !

J'enlève mes chaussures afin d'être un maximum à l'aise avant de poser le sachet sur son lit. J'enlève ma veste en jean puis la pose contre le dossier de la chaise.

Moi : Je savais pas que la commande allait prendre autant de temps punaise. C'était archi long. J'avais aussi peur que les infirmières me laisse pas entrer, mais je crois qu'elles ont l'habitude de me voir maintenant.

Dis-je en riant légèrement.

Je m'assieds sur la nouvelle chaise pour j'ai apporté il y a quelques jours pour être plus confortable. L'autre ma littéralement casser le dos à force de dormir dessus. J'avoue que à chaque moitié de nuit, je finissais sur le lit de Yara, mais ça faut le dire à personne.

Je prend place, comme d'habitude : mes pieds sur le lit, affalé sur ma chaise, ma tête contre le dossier.

Je me muni du sachet où le tacos que j'ai commandé est présent. Je le retire de son emballage, avant de taper une première croque.

Moi : Bon, je te raconte ma journée. Ce matin j'ai appelé le centre pour leur dire que j'avais un problème personnelle. Ils m'ont laissé encore toute cette semaine donc ça va. Ce qui veut dire que, je pense rentrer dans une semaine ou deux, je sais pas. Je ne veux pas abuser de leurs gentillesses mais un peux quand même, j'ai vraiment pas envie de rentrer.

Moi : Être ici, avec toi toute la journée m'apaise. Je sais que si tu te réveilles maintenant, et bien je suis à tes côtés, présent, comme tes parents l'auraient été. Fin bref. Ensuite j'ai fait un petit tour chez toi pour voir si tout allait bien, on sait jamais. Je suis resté au moins deux ou trois heures. Ton appartement donne envie de dormir des heures et des heures. Ça fait bien des mois que j'avais pas revu les photos sur ton mur. J'ai du les fixers vingts bonnes minutes avant de m'affaler sur ton canapé et m'endormir.

Moi : Tu m'excuseras mais je t'ai pris un sweat.

Lui avouais-je accompagné d'un léger rire gêner par la situation même si je suppose qu'elle ne m'entend pas.

Je pose mon regard sur le sweat que je porte, celui qui lui appartient et qui porte son odeur malgré le fait que j'ai passé toute la journée avec. Bon, j'avoue... j'ai un peux mis tout son parfum sur le sweat mais ça aussi c'est un secret...

Moi : Tu sais, te voir habiller de différentes manières, même ça, ça me manque. Vraiment, tout chez toi me manque un peut plus chaque jour. J'ai tellement hâte que tu te réveilles. Te prendre dans mes bras, sortir, te raconter ma vie, même si je pense que maintenant tu la connais par cœur rire. Les soirées films, même tes pizzas me manquent ! Elles étaient trop bonne celle de la dernière fois. Ça remonte, mais j'ai encore le goût en bouche rire.

Je fini mon tacos. Une fois l'emballage à la poubelle, mes mains lavées, et la bouteille d'eau vidé, je m'allonge délicatement à côté de Yara. Je passe mon bras autour d'elle en posant mon front contre son épaule.

Cela fait presque trois mois que Yara est dans le coma.

Le temps commence à ce faire long, tandis que la vie continue.