"𝐔𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐚𝐭𝐲𝐩𝐢𝐪𝐮𝐞"

𝟏𝟕.

Bonjour, salam !
Bonne lecture...

R I Y A D :

Médecin : L'hématome sous-dural est un type d'hématome intracrânien. Il se forment lorsqu'un traumatisme crânien entraîne une accumulation de sang à l'intérieur du cerveau ou entre le cerveau et le crâne. Dans le cas de votre copine, c'est entre le cerveau et le crâne a cause de la chute. L'hématome sous-dural aigus est dus à une hémorragie rapide qui résulte d'un traumatisme crânien sévère, ayant entraîné la lésion d'une veine en cause dans le saignement.

Bam-bam-bam.

Je ne comprend absolument rien à son langage de médecin ! Tout ce que je veux savoir c'est pourquoi ça fait des heures que Yara est dans une pièce, je ne sais où dans cette hôpital de merde ! Elle a un hématome sous dural, ok. Mais je vais en faire quoi de cette information !

Les palpitations de mon cœur et la chaleur qui m'englobe me rappel que j'ai peur pour elle. Peur que ça blessure sois trop grave, ou bien traiter trop tard, ou je ne sais quoi d'autre.

Moi : Docteur, je ne comprend rien à ce que vous me dite. Tout ce que je veux savoir c'est qu'elles sont les conséquences, et comment elle va.

Médecin : Et bien parfois, aucune cause n'est clairement identifiée et l'origine du saignement reste indéterminée. Nous avons eu de la chance de l'opéré dans les quatre heures qui suivent le choc car au-delà, le taux de mortalité peut atteindre 90 %. Pour cause, la chute, le sang, ainsi que l'opération, nous avons du la plonger dans un coma. Nous avons aucune idée de quand elle se réveillera. Nous saurons vigilants sur son état.

Bam-bam-bam.

Je suis tombé de dix étage. Coma ? Yara, ma Yara est dans le coma ? Elle est mis consciente mis inconsciente ? Ma vue se floute espérant échapper à ce ko tandis que le médecin continue d'étaler ses années d'études. Les pulsations de mon cœur ne cessent d'augmenter au fil des secondes. Mes mains deviennent moites. Je les passe dans mes cheveux, les redressant, tout en conservant cette vue floue.

J'hoche la tête espérant que le médecin comprenne qu'il peux partir.

Il me laisse, dans ces couloir qui signifient seulement la mort et la douleur. Je m'assois, espérant trouver du répit et non cette masse considérable sur mes épaules. Ma tête dans mes paumes ainsi que mes coudes sur mes genoux, je me demande si je peux aller la voir ? Lui demander pardon ? Est ce qu'elle peut et veux me pardonner ? Ou bien non.

Bam-bam-bam.

Elle ne pense sûrement même plus à moi, alors que moi, mes journées sont rythmées grace - ou à cause, d'elle.

Je me redresse tout en expirant un bon coup. Je cherche du regard une infirmière, avant de me diriger vers elle. Mes mains tremblent, mais je les camoufle en les plaçant dans mes poches.

Moi : Excusez moi ? Vous savez où est la chambre d'une certaines Yara s'il vous plaît ?

Infirmière : Oui justement c'est celle derrière vous.

Pour réponse, j'acquiesce.

Je me tourne, me trouvant devant la porte. Je pose ma pause sur la poignée, mais n'exerce aucune pression. J'entre...? Toute cette peur et ces interrogations laissez en suspend me donne une boule dans le ventre.

Bam-bam-bam.

Mais j'ai besoin de revoir cette tête qui m'a tant fait sourire et rêver. Cette personne qui égayait mes journées, les rendant moins pénible et plus serein et heureux. Cette même personne qui me faisait oublier la raison de mon existence mais également mes peines mes douleurs et mes obligations.