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Les deux demi-déesses fixaient maintenant le cochon d'Inde avec un regard absent, leurs esprits perdus dans une tempête d'émotions contradictoires. Percy, enfermé , les observait avec une panique grandissante. Est-ce qu'elles hésitaient vraiment à l'abandonner ici ? L'idée lui glaçait le sang. Cela ne pouvait pas être vrai, elles ne pouvaient pas envisager de le laisser derrière. La sorcière, Circé, avait dû les ensorceler, tout comme elle l'avait fait avec lui en le forçant à boire ce maudit milkshake.
Percy a commencé à couiner désespérément, essayant de ramener ses amies à la réalité, d'attirer leur attention, de les sortir de cette torpeur qui semblait les envahir.
- Laissez-nous seules, rien qu'une minute... pour lui dire au revoir, - A supplié Annabeth d'une voix tremblante, ses mots trahissant une douleur profonde. Hyra s'est tourné vers elle un regard sévère, incapable de croire que sa meilleure amie puisse sérieusement envisager cette possibilité. elles ne pouvaient pas abandonner Percy ?
Cependant, la demande d'Annabeth a semblé suffire pour convaincre Circé, qui a acquiescé avec un sourire confiant. - Très bien, - A-t-elle dit, croyant avoir gagné. Elle a prit soin de renforcer la sécurité avant de quitter la pièce, faisant apparaître des barreaux aux fenêtres et verrouillant la porte derrière elle avec un claquement sinistre.
Dès que Circé a disparut, Hyra s'est précipité vers la cage, scrutant les petits rongeurs agités à l'intérieur. Chaque cochon d'Inde couinait, essayant désespérément d'attirer l'attention des filles, chacun espérant être le choisi pour échapper à cette prison et laisser le nouvel arrivant à leur place. Le chaos dans la cage rendait la situation encore plus angoissante.
Annabeth, désespérée, s'est mit à fouiller la pièce du regard, cherchant frénétiquement un moyen de les sortir de ce pétrin. Son regard s'est posé sur les vêtements éparpillés de Percy, un peu plus loin. Et une idée a germé dans son esprit. Elle s'est précipité vers les vêtements et a fouillé les poches, en extirpant les vitamines que Hermès leur avait offertes.
Pendant ce temps, Hyra scrutait les petits yeux noirs et brillants des cochons d'Inde, cherchant celui qui portait la flamme bleue si caractéristique de Percy. Quand elle le vit enfin, une certitude absolue la traversa. Là, au milieu de cette masse agitée de rongeurs, elle a reconnut Percy. Il avait beau être emprisonné dans un corps minuscule et poilu, ses yeux étaient les mêmes, exprimant la même détermination et la même inquiétude qu'elle avait vue tant de fois chez lui.
C'était lui. Elle en était certaine. Elle le reconnaîtrait entre mille, quoi qu'il arrive. Même si elle perdait la mémoire, même si tout le reste lui échappait, elle retrouverait toujours ce garçon. Parce que, d'une manière ou d'une autre, il était devenu une partie d'elle-même.
Annabeth s'est approché de Hyra, mâchant l'une des vitamines qu'elle venait de sortir des poches de Percy. Sans un mot, elle en a tendu une à la blonde, ses intentions parfaitement claires. Hyra a immédiatement comprit le plan de son amie. Elles allaient se battre. Elles allaient tout faire pour sauver Percy et s'échapper de cet endroit maudit.
Mais avant qu'elles ne puissent agir, la porte s'est ouverte brusquement, révélant Circé accompagnée de deux de ses acolytes. La sorcière est entré avec un soupir exagéré, un sourire perfide aux lèvres.
- C'est fou comme une minute peut passer vite, -A-t-elle déclaré en avançant vers les deux jeunes filles, son regard se fixant sur Annabeth avec une certaine anticipation. Elle était persuadée que la fille d'Athéna accepterait sa proposition. Mais en apercevant l'éclat de détermination dans les yeux d'Annabeth, elle a sentit une légère inquiétude pondre en elle, bien qu'elle espérait encore que cette intelligence ne serait pas gâchée.
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𝓛𝓮 𝓳𝓮𝓾 𝓭𝓮𝓼 𝓭𝓲𝓮𝓾𝔁~𝓽𝓸𝓶𝓮 2
FanfictionTome 2 || Percy Jackson; La mer des monstres -Je croyais que les dieux avaient un plan pour chacun d'entre nous? Et que je ne pouvais pas interférer.-taquina le blond en se rapprochant de la jeune fille, alors que celle-ci fronçait un peu les sourc...