𝓛𝓮 𝓳𝓮𝓾 𝓭𝓮𝓼 𝓭𝓲𝓮𝓾𝔁~𝓽𝓸𝓶𝓮 2

Chapitre 33

Une bataille avait finalement éclaté au sommet du Mont Tamalpais, opposant les demi-dieux, les Chasseuses d'Artémis contre les serviteurs de Cronos, parmi lesquels se trouve le redoutable Titan Atlas lui-même. Le combat à la fois été brutal et chaotique, chaque camp se battait avec une détermination féroce. Chaque coup porté par Atlas semblait faire trembler la terre, et Percy avait alors saisit l'étendue de la menace que représentent les Titans, une puissance antique capable de dévaster le monde des dieux et des mortels.

Percy a rapidement comprit que leur seule chance de renverser le cours de la bataille résidait dans la libération d'Artémis, enchaînée sous le fardeau écrasant de la voûte céleste. Sans perdre une seconde, il s'est lancé à toute allure vers la déesse, l'adrénaline pulsant dans ses veines. Malgré le chaos qui l'entourait, sa décision était claire et irrévocable. Avec une impulsion brutale, il n'a pas hésité à pousser Artémis de côté, prenant lui-même sa place sous le poids titanesque du ciel.

Le choc fut immédiat. Percy a sentit toute la force écrasante de la voûte céleste s'abattre sur lui, une pression inimaginable qui menaçait de le broyer sur place. Chaque muscle de son corps brûlait sous l'effort, chaque respiration devenait un combat. Pourtant, il a tenu bon, déterminé à offrir à Artémis la chance de se libérer et de rejoindre la bataille. Percy n'avait jamais ressenti un tel fardeau, mais il savait que c'était la seule solution pour vaincre Atlas et sauver ses amis.

Cette décision héroïque a marqué un tournant dans la confrontation, donnant à Artémis le répit nécessaire pour reprendre ses forces et retourner le combat contre le Titan

.Au cours de la bataille titanesque qui s'était déroulée sur le Mont Tamalpais, Percy, Thalia, et leurs compagnons avaient réussi, non sans difficulté, à vaincre leurs ennemis. Cependant, cette victoire avait un goût amer. Zoe Nightshade, avait sacrifié sa vie en combattant Atlas, son propre père, pour sauver la déesse qu'elle servait avec tant de dévotion. Ce fut un moment tragique pour tous. Zoé était tombée en héroïne, et son absence pesait lourdement sur le cœur de ses amis.

Depuis le début, Zoe avait toujours su que la prophétie de l'Oracle parlait d'elle, qu'elle rencontrerait la mort aux mains d'un proche. Malgré cela, elle n'avait jamais hésité à se lancer dans cette quête. Elle avait choisi de se battre jusqu'au bout, prête à tout pour protéger Percy et ses compagnons, même si cela signifiait se sacrifier. En voyant son père se retourner contre elle, la Chasseresse avait pris la décision de le défier, et cette confrontation avait été fatale. Elle s'était brisée en sauvant Percy de la colère destructrice d'Atlas, emportant avec elle la souffrance d'une fille trahie par son propre sang.

Alors que Zoe rendait son dernier souffle, le groupe s'était réuni autour d'elle dans un silence empreint de chagrin. Même Hyra, qui ne l'avait pas connue, était là, bouleversée par la noblesse de son combat. En observant Zoe, elle se sentait emplie de regrets, souhaitant ardemment avoir eu l'occasion de la connaître. La détermination et la bravoure de la Chasseresse avaient laissé une empreinte indélébile sur elle, et Hyra savait qu'elle aurait eu tant de choses à apprendre de cette femme courageuse.

Dans ses derniers instants, Zoe a tourné son regard affaibli vers Thalia, ses yeux exprimant à la fois regret et sérénité. Sa voix était faible, mais empreinte d'une profonde sincérité. - Je regrette que nous nous soyons disputées, - A-t-elle murmuré, ses mots teintés de tristesse. Nous aurions pu être sœurs.

Thalia, la fille de Zeus, secoua doucement la tête, ses yeux brûlant de larmes qu'elle refusait de laisser couler. - C'est ma faute, admit-elle d'une voix tremblante. J'aurais dû te comprendre. Tu avais raison sur Luke. Sur les héros, sur les hommes... Tu avais raison sur toute la ligne. - Ses paroles étaient empreintes de remords. Jamais Thalia n'aurait cru que Luke, ce garçon qu'elle avait autrefois aimé et protégé, aurait pu tomber si bas. La culpabilité l'envahissait.