Chapitre 1

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Coucou tout le monde ! J'espère que mes histoires ne vous ont pas trop manquées durant ces trois mois d'absences.

Pour me faire pardonner, je vous ai préparé deux cartes qui, j'en suis sûre, vous seront très utiles au cours de votre lecture. N'hésitez pas à vous y référer si jamais vous avez du mal à comprendre l'organisation des lieux.

D'ailleurs je vous avoue que j'ai moi-même repris ces cartes plusieurs fois pour éviter les incohérences.

Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture et aussi bon retour aux côtés d'Anaya !


Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture et aussi bon retour aux côtés d'Anaya !

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Ça fait un mois et demi que les quatre « sauveteurs » Ushuaras nous ont sorties, Cassie et moi, du laboratoire dans lequel les savants fous comptaient pomper toute notre lumière pour créer des munitions pour leurs armes jusqu'à ce que mort s'ensuive. Il fait très sombre dans ma chambre : le jour commence tout juste à se lever. Je décide de le prendre de vitesse et de m'habiller. J'enfile ma robe verte que j'ai lavée hier. Elle n'est pas encore tout à fait sèche mais je m'en moque. Je noue mon corset et passe dans la salle de bain pour mettre l'onguent donné par Orân pour aider mes cheveux à repousser plus rapidement. J'entre dans la pièce et pile net en croisant mon reflet dans le miroir. Je l'avais pourtant recouvert d'un tissu opaque... qui est tombé durant la nuit. Je m'approche de la glace, dans un état second. J'ai beaucoup changé. Mes joues sont creusées par la faim et on peut distinguer la cicatrice sur ma tête malgré les courtes mèches qui me chatouillent le front. Mes yeux sont éteints, sans joie ni rire et je ne me suis jamais vue aussi mince. J'ai l'air d'une brindille ! Mes cheveux, à droite, sont largement plus longs que ceux de gauche. Ils m'arrivent au milieu du dos alors qu'a gauche ils ne font que cinq ou six centimètres, pas plus. Les larmes mon montent aux yeux. Je sais que j'avais l'habitude de râler contre mon corps mais j'étais si jolie avant ! Je replace le tissu d'un geste rageur, rafle le pot contenant l'onguent pour mes cheveux et sort de la pièce d'un pas rapide. Sheril m'avait dit que je n'ai plus besoin du pansement autour de ma tête mais d'après ce que je viens de voir, il m'en faudrait un neuf, ne serait-ce que pour cacher la misère. Après avoir appliqué l'onguent sur mes courtes mèches, j'entoure ma tête avec un foulard vert, assorti à ma robe, couleur jade, et enfile mes bottines. Je sors de ma chambre et traverse le couloir a pas de loup en direction de la cour extérieure. Après vingt bonnes minutes de marche, j'arrive enfin où je voulais aller. Je grimpe les marches de pierres menant au chemin de ronde mais l'escalier est interminable et de dois faire deux pauses avant d'arriver en haut. Une fois au sommet, je me pose face à la vallée, les mains appuyées contre les créneaux de pierre. Je ne sais pas si j'ai le droit d'être là mais personne ne m'a jamais rien dit. Les étoiles s'éteignent une par une, signe que le soleil ne va pas tarder à se montrer. Soudain, un bruit inhabituel, semblable à des pas, attire mon attention sur ma gauche. Un homme, d'environ trente ans, brun aux yeux étranges, vêtu d'une tunique et d'un pantalon noirs, s'approche de moi d'un pas tranquille. Je reporte mon attention vers la vallée et décide de l'ignorer.

Ushuara - La chasse peut continuer (Tome2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant